une vie ailleurs
Toi vouloir être chat Te frotter contre mes bas Tu te feras angora Pour te blottir dans mes bras tu me jures tu n'boiras plus Que du lait tu n'aimes…
Sam 20 jan 2007
21 commentaires
bisous mon Granit Chéri
cat - le 21/01/2007 à 21h44
Albert Samain (dans "le chariot d'Or") aurait surement rajouter une rime en hommage à ces beaux seins blancs... Bisous palpitants...
Comme une grande fleur ...
Comme une grande fleur trop lourde qui défaille,
Parfois, toute en mes bras, tu renverses ta taille
Et plonges dans mes yeux tes beaux yeux verts ardents,
Avec un long sourire où miroitent tes dents...
Je t'enlace ; j'ai comme un peu de l'âpre joie
Du fauve frémissant et fier qui tient sa proie.
Tu souris... je te tiens pâle et l'âme perdue
De se sentir au bord du bonheur suspendue,
Et toujours le désir pareil au coeur me mord
De t'emporter ainsi, vivante, dans la mort.
Incliné sur tes yeux où palpite une flamme
Je descends, je descends, on dirait, dans ton âme...
De ta robe entr'ouverte aux larges plis flottants,
Où des éclairs de peau reluisent par instants,
Un arôme charnel où le désir s'allume
Monte à longs flots vers moi comme un parfum qui fume.
Et, lentement, les yeux clos, pour mieux m'en griser,
Je cueille sur tes dents la fleur de ton baiser ! ...
Ano - le 21/01/2007 à 23h39
je ne sais qu'elle a été sa vie, à cet Albert, mais il sait manier le verbe ;)
bisous Ano
bisous Ano
cat - le 22/01/2007 à 13h10
J'en ai la cha......ir de poule... !
Chrismouth - le 22/01/2007 à 13h51
moi aussi ...
cat - le 22/01/2007 à 14h21
Oui j'adore Albert Samain, pour son romantisme lyrique, et je trouve que ces poèmes te vont bien... Et Pierre Louys, dans un autre genre, pour ses tendres mondes érotiques... Bisous tendres...
La chevelure
Il m'a dit: « Cette nuit, j'ai rêvé.
J'avais ta chevelure autour de mon cou.
J'avais tes cheveux comme un collier noir
Autour de ma nuque et sur ma poitrine.
Je les caressais, et c'étaient les miens;
Et nous étions liés pour toujours ainsi,
Par la même chevelure, la bouche sur la bouche,
Ainsi que deux lauriers n'ont souvent qu'une racine.
Et peu à peu, il m'a semblé.
Tant nos membres étaient confondus,
Que je devenais toi-même,
Ou que tu entrais en moi comme mon songe.»
Quand il eut achevé,
Il mit doucement ses mains sur mes épaules,
Et il me regarda d'un regard si tendre,
Que je baissai les yeux avec un frisson.
Pierre Louys
Il m'a dit: « Cette nuit, j'ai rêvé.
J'avais ta chevelure autour de mon cou.
J'avais tes cheveux comme un collier noir
Autour de ma nuque et sur ma poitrine.
Je les caressais, et c'étaient les miens;
Et nous étions liés pour toujours ainsi,
Par la même chevelure, la bouche sur la bouche,
Ainsi que deux lauriers n'ont souvent qu'une racine.
Et peu à peu, il m'a semblé.
Tant nos membres étaient confondus,
Que je devenais toi-même,
Ou que tu entrais en moi comme mon songe.»
Quand il eut achevé,
Il mit doucement ses mains sur mes épaules,
Et il me regarda d'un regard si tendre,
Que je baissai les yeux avec un frisson.
Pierre Louys
Ano - le 22/01/2007 à 22h47
c'est beau
bisous ano
bisous ano
cat - le 23/01/2007 à 08h13
Miaouuuu Miaouuuuu ;-)
Guigui - le 23/01/2007 à 18h50
hummmmmmmmm mon amoureux :D
bisous Guigui
bisous Guigui
cat - le 23/01/2007 à 18h52
ce n'est pas tres poetique mon com, mais juste te dire bravo pour tes photos bisous coquins
miss - le 27/01/2007 à 07h58