une vie ailleurs
Cette blessure
Où meurt la mer comme un chagrin de chair
Où va la vie germer dans le désert
Qui fait de sang la blancheur des berceaux
Qui se referme au marbre du tombeau
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Où va ma lèvre à l'aube de l'amour
Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
D'où part ta vigne en y pressant des doigts
D'où vient le cri le même chaque fois
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qui se referme à l'orée de l'ennui
Comme une cicatrice de la nuit
Et qui n'en finit pas de se rouvrir
Sous des larmes qu'affile le désir
Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu'on n'ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Drapée de soie sous son triangle noir
Où vont des géomètres de hasard
Bâtir de rien des chagrins assistés
En y creusant parfois pour le péché
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qu'on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir
Qu'on voudrait voir se fermer à jamais
Comme une porte ouverte sur la mort
Cette blessure dont je meurs
Où meurt la mer comme un chagrin de chair
Où va la vie germer dans le désert
Qui fait de sang la blancheur des berceaux
Qui se referme au marbre du tombeau
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Où va ma lèvre à l'aube de l'amour
Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
D'où part ta vigne en y pressant des doigts
D'où vient le cri le même chaque fois
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qui se referme à l'orée de l'ennui
Comme une cicatrice de la nuit
Et qui n'en finit pas de se rouvrir
Sous des larmes qu'affile le désir
Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu'on n'ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Drapée de soie sous son triangle noir
Où vont des géomètres de hasard
Bâtir de rien des chagrins assistés
En y creusant parfois pour le péché
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qu'on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir
Qu'on voudrait voir se fermer à jamais
Comme une porte ouverte sur la mort
Cette blessure dont je meurs
Dim 23 mar 2008
4 commentaires
yep !!!!
attends la suite Pat' :P
bisous
attends la suite Pat' :P
bisous
blackevil
Cette "blessure", plaie ouverte que j'aime au milieu de ton désir, et l'inonder de caresses, l'odeur de ta peau, le poids d'amour et d'envie des mots, le choc de ta très belle photo, ton attente en détresse, cette jouissance commune qui nous blessent, moi qui me redresse, en caressant tes fesses, entrées mouillées ou je glisse ma paresse amoureuse, pendant nos heures creuses... Baisers mouillés mon coeur.
valmont - le 23/03/2008 à 23h39
c'est très beau !!! et c'est très vrai ce que tu dis !
baisers mon coeur
baisers mon coeur
blackevil
Entre la "blessure " des femmes et "l'arme " des hommes, c'est un véritable champ de bataille perpétuel ! Attention aux victimes...
Ca me laisse toujours perplexe.
Ca me laisse toujours perplexe.
Claire - le 24/03/2008 à 06h18
hum, ben écoute ... je sais pas ... faut voir :P
bisous Claire
bisous Claire
blackevil
Une charmante "blessure", une estafilade d'amour, bref une entaille d'amour en fait, non ?!
Maxime
Maxime
Maxime Grenoble / Paris - le 30/04/2008 à 19h15
il est de tendres blessures ;)
bisous
bisous
blackevil
J'adore !