une vie ailleurs
Il lui arrivait, certains matins, de jeter un œil à la ville, derrière la vitre de son bus. Il lui arrivait de s'évader à la vue d'un arbre fier et puissant. Elle imaginait l'homme qu'elle venait de laisser, dans la chaleur du lit. Elle imaginait cet homme se caressant au souvenir de leur nuit passée.
Il n'était pas spécialement grand, pas spécialement beau non plus. Mais il l'avait fait rire, il l'avait emporté dans un monde à deux. C'était rare, dans sa vie, les hommes qui l'emmenaient dans un monde à deux.
Il avait d'abord caressé son cou du revers de sa main, doucement, lentement, tendrement. Il avait ensuite posé ses lèvres délicatement, au creux de son épaule. Elle avait tendu sa gorge, voulant prolonger cet instant.
Il avait continuer en enfouissant son nez au creux de ses seins. Il l'avait respiré. Doucement. Lentement. Elle l'avait laissé faire. Elle savourait.
Elle sentait ses propres mains sur son dos ferme. Elle sentait ses mains à lui sur ses fesses rondes.
Un soubresaut. Une sirène. La magie était rompue. On passait devant la prison. Il faudrait bientôt descendre.
Je me décide enfin à réécrire sous la forme d'un journal ;)
bisous
bisous Miss
Bisous
bisous
mais faut il encore que je me mettre à écrire ;) que j'en prenne le temps