une vie ailleurs

"Vous avez un sens de l'humour si délicieux - j'adore cela chez vous. Je veux vous voir rire, toujours. Cela vous appartient. J'ai pensé à des endroits où nous devrions aller ensemble - des petits endroits inconnus, ça et là, dan Paris. Juste pour dire- je suis venu ici avec Anaïs - ici nous avons mangé, ou dansé, ou bu ensemble. Ah ! vous voir soûle un jour - quelle merveille ! Anaïs, j'ai presque peur d'en parler - mais, lorsque je pense à la façon dont tu te presses contre moi, dont tu écartes les jambes, impatiente et tellement mouillée, mon Dieu, cela me rend fou d'imaginer ce que tu seras, quand toutes les barrières seront tombées. Hier, en allant à la police, en faisant la queue ici et là, je pensais à toi, je te revoyais pressant tes jambes contre moi, debout, je voyais la pièce basculer, tandis que je tombais sur toi dans le noir, sans plus rien savoir. Et j'ai tremblé, j'ai gémi de plaisir. J'avais envie de courir te téléphoner - et ce fut mon tour."

Jeu 12 fév 2009 1 commentaire
Pleine de fougue cette correspondance. Délicieux ce passage. Et dur retour à la réalité. lol
Claire - le 16/02/2009 à 08h48
les passages que je mets ici sont les passages passionnés, leur correspondance est très intéressante, car elle mélange la fougue amoureuse et la passion littéraire ;) j'en parlerais sur les petits mots
blackevil