une vie ailleurs

"Quelle séance nous nous sommes offerte ! Bon Dieu ! Quand je suis partie, j'avais l'impression d'être un four allumé. J'ai cru pendant quelques instants aujourd'hui que j'allais vraiment devenir fou.
  Quand je suis avec toi, je te montre si peu combien je t'apprécie - tous tes efforts pour me plaire, pour me surprendre, etc. Je veux que tu saches que je ne les ignore pas et ne les oublie pas !"

Henry à Anais.
Lun 2 mar 2009 1 commentaire
Et là c'est un exemple parfait du chaud et froid de la passion, entre ce passage et celui que tu mets ensuite.
Faut toujours avoir le coeur bien accroché dans ce genre d'échanges. lol
Claire - le 05/03/2009 à 15h57
mais tu vas voir, je n'avais de leur histoire que la version de nin par rapport à leur relation, mais avec cette correspondance, nous découvrons un miller qui est aussi celui du journal, mais qui est tel un enfant, il l'aime profondément, il souffre de cet amour qui lui échappe, il le sait, mais il l'aime ;)

au moment de cette lettre, anais est persuadée qu'elle n'aura jamais miller pour elle toute seule, donc elle s'éloigne de lui. Pourtant elle le rend responsable de ce qui arrive alors que c'est sa décision à elle. comme le dit miossec, au début, les défauts de l'autre nous touchent, on trouve cela charmant, puis quand nos sentiments changent, on ne supporte plus les défauts de l'autre. ce qui est très déstabilisant pour l'autre.
miller se voit pointer du doigt des attitudes qui sont naturelles chez lui, elle lui cherche querelle pour qu'il devienne l'unique responsable de son désir de s'éloigner de lui.

mais miller n'a pas été dupe de cette lettre, il ne l'a pas laissé l'accuser sans réagir, il a pointé dans sa réponse les contradictions d'Anais.


blackevil