une vie ailleurs
Anaïs,
J'ai attendu tout ce temps avant de répondre à ta lettre, parce que je voulais réfléchir. Franchement, je ne fais pas beaucoup de progrès. Je ne cherche pas à nier ce qui est vrai, mais la vérité est-elle quelque chose de tout blanc ou de tout noir, comme tu sembles te la représenter ?
Ce que tu dis est dévastateur. Si vraiment je ressemble à ça, je ne devrais plus jamais pouvoir garder la tête haute - je devrais vouloir m'enfuir et ne plus jamais te voir, ni entendre parler de toi. Je me mépriserais.
[...]
J'ai attendu tout ce temps avant de répondre à ta lettre, parce que je voulais réfléchir. Franchement, je ne fais pas beaucoup de progrès. Je ne cherche pas à nier ce qui est vrai, mais la vérité est-elle quelque chose de tout blanc ou de tout noir, comme tu sembles te la représenter ?
Ce que tu dis est dévastateur. Si vraiment je ressemble à ça, je ne devrais plus jamais pouvoir garder la tête haute - je devrais vouloir m'enfuir et ne plus jamais te voir, ni entendre parler de toi. Je me mépriserais.
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Mar 21 avr 2009
2 commentaires
Tout est toujours bien plus complexe en effet, mais lorsque l'on souhaite se débarrasser d'une situation dérangeante, on a toujours tendance à vouloir tout simplifier pour se laisser, disons, les coudées franches. C'est, me semble-t-il, ce qu'à fait Anais.
Claire+Ogie - le 21/04/2009 à 19h30
oui, c'est ce qu'elle a fait.
c'était une personnalité entière, avide de nouvelles choses, de nouvelles expériences, elle a tout exploré de miller, en éprouvé les limites, et a choisi de fuir ... et de le laisser penser que tout était de sa faute à lui.
pourtant, dès le départ de leur relation, jamais elle n'aurait habité avec lui, jamais elle ne l'aurait suivi, elle avait une vie ailleurs, Miller avait sa place seulement et seulement si il restait à la place qu'elle lui avait donné ...
c'était une personnalité entière, avide de nouvelles choses, de nouvelles expériences, elle a tout exploré de miller, en éprouvé les limites, et a choisi de fuir ... et de le laisser penser que tout était de sa faute à lui.
pourtant, dès le départ de leur relation, jamais elle n'aurait habité avec lui, jamais elle ne l'aurait suivi, elle avait une vie ailleurs, Miller avait sa place seulement et seulement si il restait à la place qu'elle lui avait donné ...
blackevil
Fantastic , j'aime beaucoup votre blog très intéressant ... salutations vibradores
vibradores - le 22/04/2009 à 10h12
merci ;)
blackevil
