une vie ailleurs
Tu attends. Je te sens tendu. Pas complètement libre.
Il suffirait que ... Il suffirait que tu lâches prise. Que tu laisses ton imagination prendre le dessus.
Ne pense à rien. Respire. Profite.
J'ai commencé. Chaque chose en son temps. Clic. Clic.
Ne pas te brusquer. Te photographier doucement. Petit à petit.
Tes mains. Ta gorge. Ta cicatrice. Ton nombril à demi voilé par ta ceinture.
Tu frissonnes. L'inactivité. Autre chose ?
Que se passe-t-il dans ta tête ?
Je me tais. Je ne saurais pas quels mots te dire pour t'apaiser. Je te caresse la main doucement. Un encouragement.
Tu agrippes mes doigts. Tu te tais aussi ...
Sauras-tu me faire confiance ?
Je ne sais où tu te trouves.
Tu ne me touches plus.
Vas-tu t'arrêter là ?
Seulement mon torse ? c'est seulement ça que tu veux voir ?
Seulement ça que tu veux shooter ?
Qu'as-tu en tête ?
Clic. Clic.
Que photographies-tu ? Je suis ignorant. Inquiet. Je frissonne.
Et si je n'aimais pas ... Si finalement ce jeu ne me convenait pas ... Si...
Je dois te faire confiance. Le seul moyen de voir. De voir comment tu me vois.
Le seul moyen.
Ta main sur la mienne. Je ne peux m'empêcher de la saisir.
Elle est froide. Douce mais froide.
Es-tu inquiète aussi ?
Où sont les mots qui appaisent ?
Je te sens si confiante.
Il suffirait que ... Il suffirait que tu lâches prise. Que tu laisses ton imagination prendre le dessus.
Ne pense à rien. Respire. Profite.
J'ai commencé. Chaque chose en son temps. Clic. Clic.
Ne pas te brusquer. Te photographier doucement. Petit à petit.
Tes mains. Ta gorge. Ta cicatrice. Ton nombril à demi voilé par ta ceinture.
Tu frissonnes. L'inactivité. Autre chose ?
Que se passe-t-il dans ta tête ?
Je me tais. Je ne saurais pas quels mots te dire pour t'apaiser. Je te caresse la main doucement. Un encouragement.
Tu agrippes mes doigts. Tu te tais aussi ...
Sauras-tu me faire confiance ?
Je ne sais où tu te trouves.
Tu ne me touches plus.
Vas-tu t'arrêter là ?
Seulement mon torse ? c'est seulement ça que tu veux voir ?
Seulement ça que tu veux shooter ?
Qu'as-tu en tête ?
Clic. Clic.
Que photographies-tu ? Je suis ignorant. Inquiet. Je frissonne.
Et si je n'aimais pas ... Si finalement ce jeu ne me convenait pas ... Si...
Je dois te faire confiance. Le seul moyen de voir. De voir comment tu me vois.
Le seul moyen.
Ta main sur la mienne. Je ne peux m'empêcher de la saisir.
Elle est froide. Douce mais froide.
Es-tu inquiète aussi ?
Où sont les mots qui appaisent ?
Je te sens si confiante.
Sam 24 fév 2007
6 commentaires
bisous ...
euh pourquoi le résignés ???
euh pourquoi le résignés ???
cat - le 24/02/2007 à 10h35
Lol !
Heuuuu... Bisous "résignés", disons dans l'instant de l'écriture,
de ne pouvoir (devoir) s'en tenir... qu'aux mots pour le dire...
Bisous rêveurs et inspirés délicieuse Ondine...
Dont les formes et les courbes pulpeuses qui jalonnent avec sensualité les pages de Blackevil,
incitent avec bonheur et volupté à de douces pensées coquines...
Ano - le 24/02/2007 à 14h38
oui, les mots pour le dire ...
merci de tes hommages.
Bisous Ano
merci de tes hommages.
Bisous Ano
blackevil
J'aime cete façon de présenter les choses avec els visions croisées des deux protagonistes..
Artemis - le 24/02/2007 à 15h51
c'est mon style d'écriture ... d'ailleurs en général je ne sépare pas les pensées des deux, je les mélange, les entrecroise aux lecteurs de décider qui dit quoi ...
blackevil
gros bisous Cat ;
c'est tendre et tres joli ;
et puis quel parfum d'érotisme , mignonne Cat !!
bon week end
le dragon - le 24/02/2007 à 17h56
bisous dragon et bon week end :D
cat - le 24/02/2007 à 18h03
Comment te résister... Bisous résignés...
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
" Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...
Je te devine proche au feu de ton visage.
Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.
Ecoute au gré du vent la glycine frémir.
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.
D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
De Charles Guérin , qui le dit si bien.