une vie ailleurs
Je fut nu en moins d'une seconde et à côté de ma fille à papa en moins de deux. Elle marmonna quelque chose qui ressemblait à "il ne faut pas en vouloir à ma famille, ils ne sont pas mauvais", et je la fis taire d'un baiser violent. Elle me le rendit ; nous jouâmes des lèvres et des langues jusqu'à ce qu'il nous faille arrêter pour un peu d'air. Mes mains descendirent sur ses seins que je pris comme dans une coupe avant de les pétrir ; Madeleine laissait échapper des petits bouts de phrases comme quoi c'était elle la compensation pour tous les autres Sprague. Plus je l'embrassais, et plus elle aimait, plus ses murmures augmentaient, avec eux au centre. Aussi je saisis sa chevelure et sifflai :
- Pas eux, moi. Fais-le moi, sois avec moi.
Madeleine obéit : elle alla jusqu'entre mes jambes comme un double inversé du dessin de Martha. J'étais son prisonnier et je me sentis sur le point d'éclater en lui caressant les cheveux et en essayant de me concentrer sur un jingle stupide à la radio. Madeleine me tint serré plus fort que ne l'avaient jamais fait toutes les filles cadeaux de fin de match ; une fois calmé, lorsque je fus prêt, je la mis gentiment sur le dos, et m'enfonçai en elle.
Ce n'était plus le vulgaire policier et la trainée pleine de fric. C'était nous, ensemble, les corps arqués qui changeaient, qui bougeaient, durs et tendus, avec toutes les heures de la terre devant eux. Ensemble, ils bougèrent jusqu'à ce que la musique de danse et les jingles se terminent pour laisser place à l'indicatif qui disparut lui aussi, laissant la stalle bâtie de parpaings silencieuse, à l'exception de nous deux. puis ce fut terminé - une fin parfaite, ensemble."
James Ellroy.
"Une fin parfaite, ensemble..."
MOI allant et venant dans son clapotis de désir inondée, mes mains allant du V de ses cuisses écartées comme un symbole de victoire, à ses fesses bougeant volupteusement ;
ELLE, ondulant pour aspirer au plus profond de son ventre mon sexe tendu, entouré par le sien, anneau sensuel et doux,
Quand mon vit durci ne quittait pas sa fente un instant pour flirter avec son oeillet ouvert...
L'effusion qui ne tarda pas à suivre m'arracha en même temps un souffle de plaisir, pendant qu'elle se collait à mon ventre pour jouir en gémissant, et que j'aspirais dans son cou les éffluves de son corps brulant près à recommencer...
Ma "Fin" pour toi... Bisous exités.
bisous
j'aime beaucoup James
sacré personnage !!
toujours délicieusement orné par Luis
bisous Cat
Le plus souvent, c'est celle d'un pistolet, d'un coup de poing ou d'un marteau sur les doigts. Mais parfois c'est aussi celle d'une passion entre deux êtres.
Bravo Ellroy et bravo Black (Dahlia) Evil ;-)
SysT
kikou CAT merci de ton passage, ici c'est le beau temps et j'espére que chez toi aussi pour bien recommencer la semaine qui vient
avec le soleil et ses rayons de bigs bisous
gros bisous Lili
Hello cat ! Malheureuse histoire apparemment mais le monsieur sur ton image à un barreau à faire rêver ;o))
Je rentre à l'instant d'une superbe journée, je n'ai rien touché sur le blog mais j'ai vu que mon hébergeur d'image a eu des problèmes aujourd'hui mais ça m'a l'air tout en place maintenant ... merci :)
Je fais vite avant d'aller au dodo, tu seras la seule à qui je réponds ce soir car les bonnes journées sont les plus fatiguantes (lol) et puis demain il faut se lever pour le taf... J'irai à la Poste également leur faire part de ton courrier et du coli de Sugi égaré.
Bonne nuit, je vais fantasmer sur le monsieur ;o)) Bisous ^_^
J'espère que tes rêves ont été doux :D :D :D
bisous et bonne journée, moi aussi au boulot, toute la journée :D :D
Je n'aurais pas du lire cela de bon matin moi, je suis rhoooooooooooo
bisous ma cat