une vie ailleurs

Jean posa ses mains sur mon ventre, m’encerclant. Son nez enfouit dans mon cou. Je n’avais pas bougé. Je regardais la scène dans le reflet de la baie vitrée. Je nous regardais. Etait ce vraiment moi qui, malgré mes doutes, le laissais me toucher ? Etait ce vraiment moi qui allait lâcher prise ? Oui j’allais être égoïste. Oui j’allais le laisser me donner le plaisir. Me concentrer sur moi, uniquement sur moi. Sur moi et mes envies. Et peut-être même l’oublier, lui.

 

Il me mordillait le lobe de l’oreille droite tout en remontant ses mains vers mes seins. Le peignoir s’était écarté. Habillement, il fit jaillir mes mamelons de leur prison de dentelle. Ma respiration s’accéléra. Je fermais les yeux. Savourant.

 

Ses mains redescendirent vers mon ventre. Plus audacieuse, l’une d’elle glissa dans mon string, caressant ma chatte. L’autre était remontée, emprisonnant mon sein gauche. Elle en pinçait doucement le téton. J’entrouvris la bouche, laissant échapper un soupir de plaisir. J’inclinais la tête, l’invitant à des baisers.

 

Jean cessa ses caresses. Il fit glisser totalement le peignoir. J’ouvris les yeux, mais ne voyais que partiellement ce qu’il faisait. L’étoffe n’était pas tombée à terre. Ses mains ne courraient plus sur mon corps. Je ne dis mot. J’observais. Je vis soudain la ceinture blanche dans le reflet. Il la posa sur son épaule. Défit mon soutien gorge. Il saisit mes mains et les attacha dans mon dos. Je le laissais faire. Consentante. Confiante ... je ne sais pas.

 

Jean surveillait mes réactions dans le reflet, lui aussi. Il souriait d’un bien étrange sourire. Je restais impassible. Curieuse de la suite. Il se décida à saisir le lien, m’obligeant à me retourner. Il se mit à me sucer les lèvres. Brutalement. Je n’aimais pas. Au début. Mais à l’écoute de mes sens, force m’était de reconnaître que ses baisers profonds, exigeants me faisaient frémir. Sa langue provoquait la mienne. Elle réclamait. Mon cerveau était concentré sur cette partie de moi. Ma langue, mes lèvres, sa bouche. Je le léchais. Parfois j’allais jusqu’à le mordre.

 

Durant ce jeu lingual, il nous avait fait avancer. Je ne me rendis compte de cela qu’au moment où il se recula. Sans ménagement, il me retourna, m’écrasa sur la table-bureau. C’était froid, c’était dur. C’était excitant.

Sam 1 déc 2007 4 commentaires
Ho ho... ça devient plus sérieux d'un coup... Il est quand même pas trop pressé rassure moi ? :o)
Claire - le 01/12/2007 à 15h13
ben avec moi faut mieux pas lol
j'suis du genre lente lol

blackevil
Le chaud, le froid : l'omelette norvégienne, au sens noble du terme, de l'amour ou du plaisir... Dans les deux cas c'est de la gourmandise. Baisers sucrés.
Valmont - le 01/12/2007 à 11h22
hum l'omelette norvégienne miam miam ...

baisers
blackevil

un récit de longue haleine....à bientôt pour la suite


ciao Cat

zaq - le 01/12/2007 à 09h24
oui oui ça risque d'être long ..

chalut
blackevil
Que de désirs et envies ce texte sucite ...Bisous Cat
Lib - le 02/12/2007 à 00h39
merchi Lib' :$

blackevil