une vie ailleurs
J'ai imprimé chaque parcelle de ton corps. J'ai refais le chemin mille fois. De ton corps sur le mien. De mon corps sur le tien. De nos corps qui ne font qu'un. Mais toi, tu n'as pas voulu.
J'ai senti la caresse de tes mains sur mes fesses. J'ai reconnu leur douceur, leur chaleur. J'ai rêvé de tes audaces. De tes envies. De tes colères aussi. De tes punitions. Du mal que je te fais. Je ne peux pas. Je ne veux pas que l'on se goûte.
J'ai si souvent imprimé dans ma mémoire tes mouvements. Lents. J'ai si souvent ancré. J'ai si souvent ressenti. J'ai si souvent rêvé de ta bouche au creux de mon cou. De ton nez dans mes cheveux. J'ai si souvent battu la chamade de tes mains sur ma croupe. Dans mon intimité. De notre intimité.
J'ai si souvent rêvé du goût de toi.
Je ne veux pas te goûter. Je ne veux pas. Je ne veux pas me perdre en toi. Je ne veux pas. J'imagine la courbe de tes seins. J'imagine les dévorer, les téter. J'imagine mes mains qui te parcourent. Te découvrent. T'impriment dans mes chairs. Je ne veux pas te goûter.
Je vais te haïr de m'avoir interdit le goût de toi. Je vais te haïr de m'interdir. Tu m'as obligée à goûter un autre. Tu m'as obligée. Continuer à rêver ta peau. Te mordre. Arracher un bout de toi. Laisser ma langue lapper ta peau. Par petits coups. Voler. Je vole le goût de toi. Malgré toi. Je te vole. Tu m'as obligée.
à suivre ...
Bisous Féline
bisous Ano
J'ai la particularité de pouvoir imaginer le goût, la saveur et les odeurs de Lui et d'Elle, mais sans hésitation c'est Elle qui m'attire et que je préfère... Elle, sa saveur et ses odeurs ont cette "note" voluptueuse propre aux femmes, cette note attirante de fruit sauvage et pulpeux aux charmes goûteux dont on ne peut plus se passer quand on y a goûté... Bisous Gourmands Ma Cat Adorée...
Cadeau
DENTELLE
Cette dentelle, affirmation de ta féminité,
Quand le jean unisexe et râpeux
Traîne au sol en bouchon,
Si fine et qui accroche si fort mes doigts à toi
Trempée du sexe qui coule de désir.
Cette dentelle, blanc sur blanc
En bas de ton ventre,
Où mes lèvres s’attachent,
Sous laquelle je sens ton désir s‘arrondir
Quand je le gonfle sous ma langue.
Cette dentelle qui s’envole dans la chambre
Pleine de ton odeur, de ton odeur d’envie
De mes mains, de mes lèvres, de mon sexe,
De ta faim, de ta soif de plaisir,
Si fragile et si pleine de toi.
Cette dentelle si remplie de moi
A en craquer et que j’écarte un peu
Pour venir en toi sans en perdre le contact,
Quand ce n’est pas toi,
Dans ton impatience de moi,
Qui l’ouvre avant de me prendre
A pleine main pour me glisser en toi.
Cette dentelle qui alors se tache
De ta jouissance et de la mienne,
Qui te fait comme un souvenir le jour durant.
Cette dentelle, c’est là sa seule utilité,
De retenir les coulures chaudes
De la réminiscence d’un orgasme
Joyeusement partagé,
Que tu gardes en haut de tes cuisses.
François d'Alayrac
j'adore ...
j'imagine tout à fait la scène ... j'adore ... j'aurais aimé l'avoir écrit
merchi Ano
bisous
Quelle magnifique adéquation entre l\\\'illustration et le texte.
Je dois beaucoup d\\\'émotions à Jean-Yves qui m\\\'est devenu plus que cher, nécessaire ; je lui dois aujourd\\\'hui, pour être passé chez lui, de te connaître aussi.
Cette entrée dans l\\\'hiver a de belles fulgurances.
j'essaye de toujours trouver la bonne illustration pour mes mots, de la même manière que j'essaye toujours de trouver le mot exact ...
bonne journée Henri-Pierre
l'envie, l'envie d'avoir envie
rien de plus excitant
Très joli texte... c'est bizarre il raisonne en moi.....
j'attend la suite avec impatience...
Bisous doux