une vie ailleurs
Tu n'aurais pas dû. Tu as voulu me punir. Tu ne m'as pas volé. Tu n'as pas eu le goût de moi. Tu n'as rien eu. Rien. Tu t'es punie.
Ses lèvres dans mon cou. Au coin de ma bouche. Ses mains sur moi. Caressant mes fesses. Glissant sous mon string. J'attends le désir que je ne ressens pas. Il est vide, ce mouton. Vide. Sans odeur. Sans saveur. Sans passion. Il est vide. Sa queue dressée. Réaction physique. Pas de chimie. Pas d'alchimie. Je la sens contre mon ventre. Rien. Du physique. Rien d'autre. Pas de goût. Pas encore du dégoût.
Pourquoi te faire tant de mal ? Pourquoi avoir voulu retrouver le goût de moi dans un autre ? Pourquoi avoir voulu trouver ce que je ne te donnerai jamais ?
Je fourre ma langue dans sa bouche. Puisqu'il n'y vient pas. Je la claque contre la sienne. J'espère un peu d'envie de sa part. Rien. Néant. Vide. Vient le goût du dégoût. Je m'échappe. Ma bouche vire. Goût de vomir. Il ne voit rien. Je ne l'intéresse pas. Il ne sait pas. Il fait ça vite. Il fait ça mal. Il créé le vide. Il est le vide.
J'ai mal pour toi. J'ai mal de ce que tu te fais. Comment peut-on se faire autant de mal ?
Je le laisse faire. Je lui mors l'épaule. Sans odeur. Sans chaleur. Sans goût. Rien. Il me goûte. Il lèche ma mouille. Mouille physique. Le désir m'a fuit. Je suis mécanique. J'attends. Je vois. Je suis vide. Je ne suis plus. Dissociée. Corps dont il se sert. Âme qui se perd.
bisous mon amour :D
Bien vu ma Cat Adorée ! Rhaaaaaaaaaa, tu es trop bonne (je parle en tant qu'auteure, heu, j'ai pas fait exprès...)... Bisous encanaillés, et écriture en rouge désir, en rouge plaisir, en rouge baisé...
Et cadeau pour toi, à toi, inspirée par toi, imprégné de de tes mots de toi...
Viens t'assoir sur mon dard enduit de vaseline
Car je connais tes goûts, ma vicieuse Line,
Et qu'il te faut sentir
Un gros membre enfoncé dans tes chairs élastiques,
Cependant que d'un doigt prompt à te divertir
Par-devant tu t'astiques.
Sur ce clou palpitant assise sans bouger,
Tu n'attends le plaisir que de ton doigt léger,
Mais sitôt qu'il s'amène,
Lancinant et rapide, infernal et profond,
Ton corps comme en fureur sur mon dard se démène
Pour l'entrer jusqu'au fond !
La vicieuse, de Louis Perceau (dit Vérineau,1883 - 1942)
rha tu veux être un mouton de Panurge -8
je ne connais pas ce monsieur, mort trente ans avant ma naissance ... donc je doute l'avoir inspiré ;-)
mais c'est un joli poème ... pourquoi n'étudie -t-on pas cela en fac ... en option, je suis sûre que d'un seul coup, la dimension littéraire prendrait une autre tournure ...
bisous Chauds Ano
un amour mort avant sa naissance, l'amitié que l'on croyait transformable en amour.
La désillusion qui s'en suit n'est autre que ce que l'on ne pensait pas possible et qui pourtant, à chaque fois se vérifie.
L'intensité du désir se transforme en une intensité du déplaisir de force égale à ce que l'on attendait.
mais tu as sans doute raison ... tu as l'air de savoir de quoi tu parles
bisous Jolie Tige
Et un baiser s'accompagne vite de ces gestes que je dis à ta sensualité...
...Ouvre tes bras pour m’enlacer :
Ouvre tes seins que je m’y pose ;
Ouvre aux fureurs de mon baiser
Ta lèvre rose !
Ouvre tes jambes ; prends mes flancs
Dans ces rondeurs blanches et lisses ;
Ouvre tes genoux tremblants…
Ouvre tes cuisses
Ouvre tout ce qu’on peut ouvrir :
Dans les chauds trésors de ton ventre
J’inonderai sans me tarir
L’abîme où j’entre.
De chambley
enfin ... encore une utopie ...
bisous Ano.
Pour la vidéo, je la connaissais ;)
bisous DOux Ano