une vie ailleurs
"Nous devons éviter la possession, a-t-il dit, mais, oh !, laisse-moi t'embrasser." Il m'a caressé les seins et les bouts se sont durcis. Je résistais, je disais non, mais les mamelons durcissaient. Et quand sa main m'a caressée - oh ! quelle science dans ses caresses ! -, j'ai complètement fondu. Cependant, une aprt de moi demeurait rétive et terrifiée. Mon corps cédait à la pénétration de ses doigts, mais je résistais, je résistais à la jouissance. Je ne voulais pas montrer mon corps. Je me suis contentée de découvrir mes seins. J'étais timide et réticente, mais profondément troublée. "Je veux que tu jouisses, que tu jouisses, dit-il. Jouis." Et ses caresses étaient si précises, si subtiles ; mais j'étais incapable de jouir et, pour lui échapper, j'ai fait semblant. Je me suis à nouveau allongée sur lui et j'ai senti la dureté de son sexe. Il s'est découvert. Je l'ai caressé. Je l'ai vu trembler de désir.
Avec une étrange violence, j'ai enlevé mon négligé et me suis couchée sur lui.
"Toi, Anais ! Je n'ai plus de Dieu !"
Son visage extatique et moi folle de désir de m'unir à lui ... ondulant, le caressant, me collant à lui. Son orgasme fut terrible, de tout son être. Il s'est vidé tout entier en moi ... et mon consentement était sans limite, de tout mon être, avec seulement ce noyau de peur qui m'a empêchée d'aclater dans un suprême orgasme.
Ensuite j'ai voulu le laisser. Il y avait encore, dans quelque recoin secret de mon corps, un dégoût. Et il craignait ma réaction. J'avais envie de fuir.
sa première relation sexuelle avec son père ...
Pascal Renoux Les Amants
ensuite, je pense que le fait qu'il ne faut pas oublier qu'elle a été abandonnée par son père à 12 ans et qu'il reparait dans sa vie alors qu'elle en a 30 ... après, cela reste un amour incestueux, sauf qu'il n'y a pas eu les rapports du quoitidien entre eux ... et puis c'est un inceste d'adulte ...
mais bon ...
bisous
Chui d'accord avec toi pour Anaïs...
Quant à ton corps rapport à la photo, c'est le tien, et pour ce que j'en vois ici, il a de beaux charmes pulpeux... Bisous voluptueux...
elle est de pascal ranoux ;)
bisous
SysT
- le 04/04/2007 à 20h03
Bisous
Bisous Kiss
Lol Cat je sais que la photo ce n'est pas toi,
et de qui est la photo,
je voulais dire sans avoir été bien clair je le reconnais (rapport à ton comme ou tu disais que la fille est élégante),
elle est élégante certes, mais toi au regard de ce que j'en vois ici (sur ton blog en général), tu as des charmes corporels pulpeux aussiiiiiiiii....
Bisous tendres et explicatifs, lol...
bisous
J\\\'aime Anais Nin ... Et je decouvre là un autre super photocraphe...
Merci Cat
Il ne s'agissait pas seulement, Cat, d'un "inceste adulte".
Anaïs Nin a commencé à faire l'amour avec son père qd elle était toute petite fille - et prépubère, donc. Cf. deux lettres révélées par Henry Miller à Erica Jong pour "Le diable en liberté" (Ed. Grasset, 1994).
Elle a conservé - à en croire Anaïs elle-même - un merveilleux souvenir de cette "initiation", et aura à nouveau, comme tu le sais, une brève liaison avec son père à l'époque de ses amours avec Henry Miller (qui en crevait de jalousie).
Anaïs Nin, on le découvre par la version non expurgée de son journal mais surtout par ses dernières interviews (où elle se confie avc un malin plaisir), était une "mangeuse" d'hommes - une sacrée collectionneuse et, le revendiquant sans détours, en cela une des premières "féministes" (dans le bon sens du terme).
Son mari n'était pas très bien monté, fallait bien qu'il ferme les yeux - sinon elle le plaquait.
J'ai qqs enregistrements de la voix d'Anaïs... Quelle classe ! Quel humour ! Une fille fascinante.
Mais dans cet extrait, on a à faire à un inceste adulte, tu es bien d'accord. Anais est pleinement consciente que son père l'attire et vis et verça.
J'ai aussi des enregistrements qu'il faudrait que j'écoute;
Mangeuse d'hommes, je dirais séductrice ... ;-)
Très beau texte rendant bien le désir et la jouissance entre deux êtres, bon là évidemment la sitution est "particulière", mais sinon je trouve que le désir fou que l'on éprouve dans l'instant parfois, et l'effusion incontrôlée des sens est bien rendu...
Ce moment où l'on ne peut même plus maîtriser nos gestes, et les réactions de nos sens, où l'homme soubresaute dans ses doigts agiles, sa bouche gourmande et inondée de salive, ou ses trésors mouillés,
ou elle, si c'est elle qui jouit, qui tremble de tout son corps pendant l'orgasme qui se prolonge contre son gré, ses cuisses se resserrant machinalement pour le controler sur votre visage, vos reins... J'ai ressenti tout ça en lisant....
Sinon Cat tu m'avais pas dit qu'on nous photographiait ???? Pffff.... Bisous impressionnés.