une vie ailleurs
Je reste interdite par cette rencontre surprise. J'ai un peu peur de ce qui peut en découler. J'ai un peu peur de voir mes sentiments remontés à la surface. J'ai peur de me rendre compte que finalement je ne t'ai pas oublié. Que je n'ai pas cessé de t'aimer.
Tu sais comme je suis. Tu sais que je regarde, que j'observe. J'ai besoin de recul. Cela me protège. Alors tu ne forces rien. Tu te contentes de garder ma main dans la tienne, et nous suivons le petit chemin blanc poussiéreux.
Nous arrivons doucement au canal d'Orléans. J'aime à regarder les saules se pencher dangereusement sur l'eau pour s'y mirer. J'aime aussi ces maisons, souvent habitées par des parisiens, qui ne prennent vie que le temps des week-end.
Je ne suis pas sûre d'être vraiment là avec toi. J'entends que tu me parles, et déjà je suis loin. Déjà je t'ai laissé filer pour ne pas avoir à souffrir encore. Je ne suis pas sûre que tu vois ce qui m'arrive, je ne suis pas sûre que tu aies envie de le voir. Ce n'est pas grave. Ce n'est pas bien grave.
Nous nous retrouvons devant le petit restaurant. Tu proposes de nous poser là, un moment. Il fait beau. J'aime la chaleur des rayons du soleil sur ma peau. J'aime me taire et simplement profiter. J'acquiesse en hochant la tête. Nous nous asseyons côte à côte. Face à l'écluse. Nos bras se frôlent. Je n'éprouve rien. Pas d'émotions particulières. Pas de sensations étourdissantes. Pas de tourbillons dans le ventre. Non rien. Il ne se passe rien.
Pas tout à fait à vrai dire. Le manque physique. La chaleur. La douceur du moment. Tout est réuni pour faire et naître des images et naître des envies.
Je commençe déjà à me dissocier de cette réalité quand l'arrivée du serveur me ramène vers toi. Je commande naturellement un perrier citron. La seule chose qui me désaltére vraiment.
Tu sais comme je suis. Tu sais que je regarde, que j'observe. J'ai besoin de recul. Cela me protège. Alors tu ne forces rien. Tu te contentes de garder ma main dans la tienne, et nous suivons le petit chemin blanc poussiéreux.
Nous arrivons doucement au canal d'Orléans. J'aime à regarder les saules se pencher dangereusement sur l'eau pour s'y mirer. J'aime aussi ces maisons, souvent habitées par des parisiens, qui ne prennent vie que le temps des week-end.
Je ne suis pas sûre d'être vraiment là avec toi. J'entends que tu me parles, et déjà je suis loin. Déjà je t'ai laissé filer pour ne pas avoir à souffrir encore. Je ne suis pas sûre que tu vois ce qui m'arrive, je ne suis pas sûre que tu aies envie de le voir. Ce n'est pas grave. Ce n'est pas bien grave.
Nous nous retrouvons devant le petit restaurant. Tu proposes de nous poser là, un moment. Il fait beau. J'aime la chaleur des rayons du soleil sur ma peau. J'aime me taire et simplement profiter. J'acquiesse en hochant la tête. Nous nous asseyons côte à côte. Face à l'écluse. Nos bras se frôlent. Je n'éprouve rien. Pas d'émotions particulières. Pas de sensations étourdissantes. Pas de tourbillons dans le ventre. Non rien. Il ne se passe rien.
Pas tout à fait à vrai dire. Le manque physique. La chaleur. La douceur du moment. Tout est réuni pour faire et naître des images et naître des envies.
Je commençe déjà à me dissocier de cette réalité quand l'arrivée du serveur me ramène vers toi. Je commande naturellement un perrier citron. La seule chose qui me désaltére vraiment.
Sam 12 mai 2007
3 commentaires
cadeau du jour pour mon padawan
Michka - le 12/05/2007 à 08h31
merchi pour cette rose :D
blackevil
Tout ça est joliment romantique... Bisous tendres....
Ano - le 12/05/2007 à 09h03
bisous Ano
blackevil
Tu parles du canal d'Orléans .... Mes souvenirs reviennent au galop ...
Bisous
Bisous
Artemis - le 13/05/2007 à 18h02
attention, attention ;)
bisous Artémis
bisous Artémis
blackevil