une vie ailleurs

Il m'arrive encore certains soirs de penser à toi, de penser à nous.

Couchée sur le flanc gauche, au bord de m'endormir, la lumière encore allumée, je songe dans un sommeil presque là, de sentir ton corps se glisser sous la couette pour venir se fondre au mien. Je peux sentir la douceur de tes lèvres se poser tendrement à la base de ma nuque. Je peux sentir la caresse de ta main sur ma croupe.

Je sais que toi aussi, tu rêves de venir me rejoindre sous la couette. Je sais que tu rêves de venir coller ton corps contre le mien. Ton torse contre mon dos. Ton ventre contre mes reins. Je sais que tu rêves de venir en moi à ce moment là, ce moment où le sommeil est au bord de m'emporter, alors que tu choisiras de nous emporter ailleurs.

Un instant particulier entre toi et moi. J'aurais fermé le livre. Tu auras coupé le pc. Tu auras entendu le froissement du drap quand j'aurais posé le livre sur la table de chevet. Tu auras su que là était le moment. Alors, tu auras vite cessé tes activités pour me rejoindre avant que je ne sois plus du tout là pour t'accueillir.

Parfois, tu auras espéré que je me sois amusée, seule, avant. Tu auras espéré que j'ai préparé le terrain, avant. Comme une provocation à ton encontre, que, malgré ce que tu me donnes, je peux m'assouvir seule, aussi.

Tu seras allé vite mais pas trop. Car toi aussi, tu sais me faire attendre, me faire espérer, te faire désirer.

Tu auras eu raison. J'aurais attendu. J'aurais espéré. J'aurais désiré. Et comme presque toujours, au moment où mes yeux déjà lourds s'engourdiraient de cette attente voluptueuse, peletonnée comme un bébé dans le ventre de sa mère, je te sentirais là, ta peau contre la mienne, chaude et agréable.

Je garderai les yeux fermées, et ma bouche sera étirée par un large sourire gourmand. Tu sauras que je souris, tu le devineras, et cela te rendra hardi.

Tu glisseras ta main sur mon ventre, tu descendras vers mon mont de venus. Tu t'amuseras doucement. Je serais restée figée, offerte, comme un rêve. Je sentirai ton sexe contre ma croupe, dur et plein d'envie. Ta main aura pris un autre chemin. Elle caressera mes fesses, descendra vers ma chatte humide. Tu la prépareras. Et quand tu auras jugé le moment idéal, tu t'enfonceras doucement dans mon ventre. Je ne ferais rien. C'est un jeu entre toi et moi. Je te laisse le choix du moment, je suis ta chose.



Lun 4 jun 2007 5 commentaires

"Je me ferai alors durcir encore un peu plus, dans ce doux va-et-vient au dedans de toi, par derrière, tout en énervant ton clito avec ma main ; tu monteras doucement, près à jouir en gémissant régulièrement,


puis je me retirerai de ta fente, j'abaisserai un peu tes jolies fesses rondes et pulpeuses, et de ton humidité qui m'a lubrifié moi, je me servirai pour pénétrer doucement ton oeillet, et te finir de cette manière sans cesser de te caresser pour t'emmener au plaisir et au mien..."


Hum, bisous imaginatifs et tentés....

Ano - le 04/06/2007 à 10h22
ce n'est pas la suite du texte, mais c'est bien essayé ;)
bisous Ano
blackevil
tu me fais trésaillir ma cat, continues stp
DID - le 04/06/2007 à 21h31
c'est un texte en trois parties ;)
donc il y en a encore deux à venir

bisous mon Did
blackevil
j'ai ni lu ni regardé la photo ^^
je voulais juste te demander comment mettre le smiley qui rougit dans un article (comme dans le texte d'accueil signé poulbot là)
dodo-kun - le 05/06/2007 à 22h05
il faut faire un copier coller ... c'est le seul moyen

blackevil

il est tellement vrai ce texte !!


il faut peu de chose pour etre heureux


... et c'est a la fois beaucoup !!


bisous Cat

le dragon rouge - le 07/06/2007 à 21h29
merci Dragon
blackevil
un jeu qui a de l'inspiration,étrange et ..bonne journée.a++
boutdezan - le 10/06/2007 à 15h39
et ... ? et quoi ?

bonne journée
blackevil