Lundi 4 juin 1 04 /06 /Juin 00:33
Il m'arrive encore certains soirs de penser à toi, de penser à nous.

Couchée sur le flanc gauche, au bord de m'endormir, la lumière encore allumée, je songe dans un sommeil presque là, de sentir ton corps se glisser sous la couette pour venir se fondre au mien. Je peux sentir la douceur de tes lèvres se poser tendrement à la base de ma nuque. Je peux sentir la caresse de ta main sur ma croupe.

Je sais que toi aussi, tu rêves de venir me rejoindre sous la couette. Je sais que tu rêves de venir coller ton corps contre le mien. Ton torse contre mon dos. Ton ventre contre mes reins. Je sais que tu rêves de venir en moi à ce moment là, ce moment où le sommeil est au bord de m'emporter, alors que tu choisiras de nous emporter ailleurs.

Un instant particulier entre toi et moi. J'aurais fermé le livre. Tu auras coupé le pc. Tu auras entendu le froissement du drap quand j'aurais posé le livre sur la table de chevet. Tu auras su que là était le moment. Alors, tu auras vite cessé tes activités pour me rejoindre avant que je ne sois plus du tout là pour t'accueillir.

Parfois, tu auras espéré que je me sois amusée, seule, avant. Tu auras espéré que j'ai préparé le terrain, avant. Comme une provocation à ton encontre, que, malgré ce que tu me donnes, je peux m'assouvir seule, aussi.

Tu seras allé vite mais pas trop. Car toi aussi, tu sais me faire attendre, me faire espérer, te faire désirer.

Tu auras eu raison. J'aurais attendu. J'aurais espéré. J'aurais désiré. Et comme presque toujours, au moment où mes yeux déjà lourds s'engourdiraient de cette attente voluptueuse, peletonnée comme un bébé dans le ventre de sa mère, je te sentirais là, ta peau contre la mienne, chaude et agréable.

Je garderai les yeux fermées, et ma bouche sera étirée par un large sourire gourmand. Tu sauras que je souris, tu le devineras, et cela te rendra hardi.

Tu glisseras ta main sur mon ventre, tu descendras vers mon mont de venus. Tu t'amuseras doucement. Je serais restée figée, offerte, comme un rêve. Je sentirai ton sexe contre ma croupe, dur et plein d'envie. Ta main aura pris un autre chemin. Elle caressera mes fesses, descendra vers ma chatte humide. Tu la prépareras. Et quand tu auras jugé le moment idéal, tu t'enfonceras doucement dans mon ventre. Je ne ferais rien. C'est un jeu entre toi et moi. Je te laisse le choix du moment, je suis ta chose.



Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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