Le monde de Blackevil


Mercredi 26 novembre 3 26 /11 /Nov 05:40

Je ferme les yeux. Ne pas voir. Je veux seulement respirer ton parfum. Je hume tes cheveux, l'odeur de la fleur d'oranger. J'ai toujours trouvé que cela sentait le bébé, la douceur, la sérénité. Je me rappelle la première fois où cette senteur m'a renvoyée à mon enfance, à cette petite fille dont j'étais amoureux, mon premier amour véritable, ma madeleine de Proust. Je me souviens que cette effluve avait réveillé en moi des sourires, des craintes aussi, mais un incroyable bien être. La fleur d'oranger m'a toujours envoûtée. J'ai penché ma bouche vers la tienne pour connaître le goût de tes lèvres, persuadé qu'elles auraient le sucré de ta douceur.


Je m'apprête à refaire le même geste. L'odeur de tes cheveux m'a toujours fait le même effet. Toujours. L'envie de me fondre en toi, de t'aspirer, de te posséder, de me laisser emporter, engloutir par toi.


Par blackevil - Publié dans : Le monde de Blackevil - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 05:37
[Lune de fiel a pris fin ICI. En fouillant dans les archives de ce blog, j'ai redécouvert un texte appelé Toucher. En le modifiant légèrement, je vais en faire le premier d'une série intitulée " Des Sens".]



La nuit dégageait un doux parfum de chaleur humaine. Tu sais, cette odeur si particulière qui peut me réveiller parfois, excitant mes sens.


Tu étais déjà assoupie. Peut-être rêvais-tu à moi ? A nous ?


Je me penche doucement au-dessus de ta tête. Je te murmure quelques mots d'amour. La vibration, les inflexions de ma voix ne réussissent pas à te réveiller.


Tu dors. Tu dors plus profondément que je ne pensais.


Je me rapproche alors un peu plus, je me tiens si proche qu'il m'est aisé de humer l'odeur de ton souffle, la chaleur de ton souffle.


Tu sursautes. Je t'ai fait peur. Tu m'as senti. Tu ne m'as pas entendu, mais tu m'as senti. Tu as senti à ton tour l'odeur de mon animalité sexuée. Tu as senti le souffle de mon cœur, de mon haleine haletante.


Je devine ton sourire dans l'obscurité. J'approche ma bouche. Sentir tes lèvres, leur douceur, leur chaleur. Je veux voir avec mes propres lèvres. Je veux voir avec mes mains. Avec ma peau. Je veux que ma bouche, ma peau, mon corps tout entier devienne mes yeux. Je veux te découvrir, te redécouvrir autrement, je veux te voir par mon toucher, je veux te voir par tes odeurs.

Par blackevil - Publié dans : Le monde de Blackevil
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Mardi 4 novembre 2 04 /11 /Nov 00:16

Comment ai-je pu en arriver à autant de bassesses ? De quelle manière la douleur peut-elle nous aveugler et nous rendre aussi dur et froid ? Comment puis-je faire une chose pareille à celle que j'aime le plus au monde ? A celle que je hais le plus au monde ?


Au Diable les questions !  Au diable le sentiment de culpabilité ! Qu'importe, c'est plus fort que moi ! C'est le jeu que tu as choisi, mais aujourd'hui, tu en es la victime, le pion ! Je t'avais prévenue : Jouer n'est pas jouer ! Tu n'écoutes jamais ! Maintenant ASSUMES !



Alors qu'elle s'occupe de tes seins, les lèches, t'aspire les tétons, veut pénétrer ta bouche de ses doigts, lui a baisser la tête. Il s'est mis à niveau. Il s'occupe de ta chatte, joue avec ton bouton de rose, tire sur tes lèvres. Je vois bien que malgré ta haine de moi, l'horreur de la situation, tu es excitée. Ton visage a changé d'expression.  C'est plus fort que toi. Tu aimes l'amour, peu importe qui, peu importe les sentiments que l'humain t'inspire ton désir corporel est plus fort que tout.



Pendant que sa langue te fouille, ses mains glissent sur tes cuisses fermes et musclées. Remarques-tu que tu as cessé de te débattre. Remarques-tu que tes yeux se ferment par moment. Tu te laisses emporter. Tu m'oublies, tu oublies ce que je te fais subir. Avec ma chance, tu sauras apprécier ma vengeance, tu prendras cela comme une expérience, une initiation au plaisir. Idiot jusqu'au bout !



Tu as fini par l'ouvrir, ta sale petite bouche gourmande. Elle t'embrasse, elle t'avale, elle aussi te fouille. Tu lui réponds, tu te régales de ses baisers. Tu es entrée dans le jeu. Je suis déçu. Ma vengeance a désormais un goût amer. Je me suis pris à mon propre jeu. Je me retrouve puni, moi d'avoir eu ce sentiment vil. Je regarde, je suis devenu mon propre bourreau. La vengeance est réductrice et fait souvent bien plus de mal à celui qui se venge qu'à celui qui subit la vengeance.



Il vient jouer avec ton nombril, introduit ses doigts dans ton intimité. Vous êtes trois beaux excités. Trois beaux salops. Et moi, que suis-je ? Une belle ordure !


J'ai cru que je serais plus fort que toi.  J'ai perdu, je me suis perdu !


Je t'entends gémir dans la bouche de cette grue. Elle retourne s'occuper de tes seins. Lui, s'est redressé. Dieu qu'il est fier !


Elle se met à califourchon sur toi. Face à face. Elle lui offre son cul. Mais c'est toi qu'il pénètre, d'un coup de rein. Il s'active puissamment, ne ménage pas ses efforts. Je vois tes hanches suivrent son rythme. Lui aussi a un fier appétit. Pendant qu'il te laboure brutalement, il s'occupe également de sa grue, joue avec sa rosette. Elle frotte ses seins sur les tiens comme une chienne. Tu ouvres la bouche, tu as la langue sortie. Tu la cherches, tu cherches la bouche de cette salope !

L'autre pousse des cris rauques digne d'un animal. Je souffre ! Je ne peux cependant m'empêcher de regarder. C'est plus fort que moi, je dois regarder ce que je t'ai fait, ce que je me suis fait.


Tu acceptes tout. J'accepte tout. Je ne suis qu'un lâche, qu'un idiot ... qu'un homme !


La femme s'écarte de toi. Descend de la table, détache tes liens. Lui est sortie de toi, mais il te maintient. Ils vont encore jouer avec toi. Il te retourne brutalement ! Elle t'a attrapé les bras, tes mains sont de nouveau liées. Tu as les seins, le corps écrasé sur la table. Elle te soulève le bassin, te force à t'ouvrir. Il regarde, se branle, ne pas devenir mou. Il s' excite, son visage, son visage presque déformé. Elle te lèche l'anus, introduit un doigt, crache sur ton oeillet. Elle relève la tête, attrape le sexe dressé de son homme, l'avale, le lèche, le ressort, le presse, elle revient à toi, s'occupe de ton trou. Et cède la place. Tu vas aimer, je le sens. Tu vas aimer cette violence, cette sauvagerie. Il entre en toi, d'un coup. Tu as le souffle coupé. Tu cries. Il s'active encore plus vite que dans ton sexe. Sa grue regarde, puis décide de se mettre derrière lui, elle calque les mouvements de son bassin sur les siens. Elle caresse ses couilles. Glisse ses doigts dans ton sexe. Il souffle plus fort, ce porc. Je te sens prête à t'abandonner, tu t'abandonnes, au bord de la jouissance. Il n'a pas encore éjaculé. Il sort de toi. Se tourne vers sa femme, l'attrape par la taille. Il la soulève et la pose sur le bord de la table. Tu as encore le cul en l'air, offert. Il pénètre sa rondelle, doucement, s'active, doucement, accélère, doucement. Elle est contre tes jambes. Ils s'embrassent fougueusement, elle jouit, il jouit. Il éjacule en elle. Tu n'es rien, tu n'as servi qu'à exciter leur sens. Ils se sont servit de toi ! Tu n'es pas allé au bout de ta jouissance, tu n'as eu qu'un aperçu de ce que tu aurais pu avoir.


Que ressens-tu ?


Je suis en colère.


Contre toi.


Contre moi.


J'ai honte.

Par blackevil - Publié dans : Le monde de Blackevil
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Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 08:49

Ne crois pas que je me délecte de tes souffrances. N'imagine pas cela. N'imagine jamais cela. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Comment ne pourrais-tu pas me haïr pour ce que je te fais vivre ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Peut-être pas. Je continue à douter. Ma conviction s'ébranle. Mais il est trop tard pour revenir en arrière. Je n'ai aucune envie de revenir en arrière. Sache que j'assume tout ce que je te fais subir. J'assume aussi la haine que tu commences à me porter.



J'ai déniché ce couple, il était exactement ce que je cherchais. Pas question de faire les choses au hasard. Rien n'est jamais le fruit du hasard. Je me demande si tu te souviens de cette connaissance, ce mec particulièrement branché cul que tu n'aimais guère. Te souviens-tu qu'il ne vit, ne pense que cul. Ce fut donc facile. Je lui ai dit ce que je voulais, il a fait le reste. Rassure-toi, ils sont payés très largement, à la hauteur de ta beauté, à la hauteur de ton âme !



Pourquoi me fais-tu cela ? Pourquoi ?



Je vois bien que tu te retiens de crier, de m'appeler. Je vois bien que tu ne veux pas de sa langue dans ta bouche. Elle a enlevé sa robe, lui sa chemise. C'est étrange ! C'est sordide. Elle se frotte contre toi. Elle frotte ses seins sur ton joli petit ventre. Il se redresse, la regarde. Il  l'aime, il la désire. Et elle, elle continue de se frotter, elle descend vers ton entrejambe. Je la vois t'embrasser, embrasser ta douce toison. Elle t'attrape les lèvres, les tire. Tes yeux sont déjà remplis de larmes. Que penses-tu de l'humiliation que tu subis ?

Elle te mange littéralement la chatte. Il fut un temps où c'était moi. Il fut un temps où j'aurais tué celui qui aurait fait cela à ma place.


Lui s'occupe toujours de tes seins. Il a déboutonné son pantalon, l'a fait glisser le long de ses jambes. Tu n'aimes pas les velus, c'est bien pour cela que je l'ai choisi. Tu vois, je n'ai rien laissé au hasard. Il fallait que tu détestes ce qui t'arrive, il fallait aussi que tu me détestes, pour que ma haine se nourrisse de la tienne.


Son sexe est dressé. Je te rassure, Mon Amour, ce n'est pas leur première expérience de cette nature. Ils en sont mêmes adeptes, des membres d'une société secrète.


Elle sort de ton entre jambe,  contourne la table, et s'arrête devant lui. Elle a saisi son sexe dans sa main. Ta minute de répit, Mon Amour. Ils s'embrassent. Leurs langues s'entrechoquent, se happent, se mélangent. Ils se dévorent, se lèchent, se mordent. Aucune pudeur. Je ne sais si tu vois, mais sa main à elle emprisonne son sexe à lui, au point que son gland est gonflé à bloc. On dirait qu'il va exploser. Que crois-tu qu'ils vont te réserver ?

 
Il a glissé sa main dans son dos. Elle s'agenouille, libérant la queue de cette pression. Sa langue joue avec le bout du gland puis glisse vers les bourses, les gobe, les aspirent. Sa main emprisonne toujours le dard, serrant de nouveau. Sa bouche l'engloutit en une fois, jusqu'à la garde. Je me surprends à observer attentivement leur jeu. Presque fasciné. J'ai failli t'oublier.


Tiens, tu regardes finalement. Me serais-je trompé ? M'aurais-tu aussi menti à ce sujet ? Ou te découvres-tu des talents de voyeuses ?


Son sexe est aspiré par la bouche gourmande. Il a rejeté sa tête en arrière, il respire fort. Il la tient par les cheveux, se crispe dessus.


Elle se relève. Il n'a pas joui. Elle l'a juste suffisamment excité. Elle a commencé le travail. Il te revient de le finir. L'homme vient se placer devant toi. Juste entre tes cuisses. Il te reluque. Tu ne le quittes pas du regard, ce regard si méprisant, si plein de haine, ce regard qui est si toi.



Tu me hais.


Je te hais.


Et pourtant je bande.

Par blackevil - Publié dans : Le monde de Blackevil
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Mardi 21 octobre 2 21 /10 /Oct 00:05

Je m'installe confortablement dans le fauteuil pour ne rien rater de ce qui va se dérouler dans la salle. J'avais pris soin d'installer une caméra reliée directement à la télévision du bureau. Rien n'avait été laissé au hasard. Ma vengeance ne tenait pas à une décision prise sous le coup d'une colère. Elle était le fruit d'un trop plein de blessures. La caméra est braquée sur ton visage. Seulement ton visage et ce qu'il va refléter, c'est ça qui m'intéresse. Ils doivent te laisser attachée. C'est la règle. Tu ignores tout. J'ai donné des directives, bien précises. Pas question de te faire du mal. Physiquement j'entends. Ce que je veux, c'est une souffrance mentale, une souffrance morale. Je me moque de leurs jeux sexuels, je me moque de leurs envies. Je suis malheureux à cause de toi. Je veux que tu payes, je veux que tu souffres dans ton amour propre de la même manière que tu m'as fait souffrir.



Je ne comprends pas ce qui se passe. Pourquoi ne m'embrasses-tu plus ? Pourquoi je ne te sens plus au-dessus de moi ? Pourquoi ?


J'ouvre les yeux. Ton regard est dur, froid et distant. Je ne comprends pas. Tu m'embrassais fougueusement, tu caressais mon sexe, tu le fouillais même. Tu avais les gestes de ces jours où tu semblais posséder d'un feu nouveau. Mais que regardes-tu ? Pourquoi as-tu tourné la tête ?  Un couple ? Mais, qui sont-ils ? Qu'as-tu inventé ? Je n'aime pas les trucs à plusieurs ! Toi non plus ! Pourquoi t'éloignes-tu ?


Reviens ! Que fais-tu ? Ne m'abandonnes pas ! S'il-te-plaît ! Ne me laisse pas ! Je t'en supplie ! Ne pars pas ! Reviens !!!


J'ai peur. Je ne comprends pas. Tu ne vas pas me laisser seule avec ce couple inconnu. Ce n'est pas possible, pas toi. Pas toi ! Où est l'homme que je connais, l'homme si doux, si attentionné. Lui ne me ferait jamais ça. C'est sordide ! Je ne veux pas un autre que toi, je ne veux pas de ce couple, je n'aime pas l'amour à plusieurs.


Non, je ne veux pas qu'il m'embrasse. Nan, je ne veux pas. Je sers les dents. Je suis contractée. Je suis terrifiée. Mais où es-tu, ce n'est pas possible !


Que fait-elle ? Je suis dans un cauchemar. Elle m'écarte les jambes, pourtant je fais tout mon possible pour l'empêcher, mais je ne peux pas. Tu m'as attachée, je ne peux rien faire, je ne veux pas subir.

 
Non, je ne veux pas qu'elle embrasse mon sexe, qu'elle mette sa langue en moi. Et lui, ce porc qui me mordille les tétons, qui essaye d'introduire ses doigts dans ma bouche.
Je voudrais crier mais si je le fais ...



Je vois ton visage, je peux imaginer, ressentir, lire tes pensées. Chacune de tes pensées. Tu vas me détester, tu me détestes déjà. Peu importe. Nous serons quitte au final. Peut-être pas. J'aurais le dégoût de moi-même. Et toi aussi !



Par blackevil - Publié dans : Le monde de Blackevil
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