Ne crois pas que je me délecte de tes souffrances. N'imagine pas cela. N'imagine jamais cela. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Comment ne pourrais-tu pas me haïr pour ce que je te fais vivre ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Peut-être pas. Je continue à douter. Ma conviction s'ébranle. Mais il est trop tard pour revenir en arrière. Je n'ai aucune envie de revenir en arrière. Sache que j'assume tout ce que je te fais subir. J'assume aussi la haine que tu commences à me porter.
J'ai déniché ce couple, il était exactement ce que je cherchais. Pas question de faire les choses au hasard. Rien n'est jamais le fruit du hasard. Je me demande si tu te souviens de cette
connaissance, ce mec particulièrement branché cul que tu n'aimais guère. Te souviens-tu qu'il ne vit, ne pense que cul. Ce fut donc facile. Je lui ai dit ce que je voulais, il a fait le reste.
Rassure-toi, ils sont payés très largement, à la hauteur de ta beauté, à la hauteur de ton âme !
Pourquoi me fais-tu cela ? Pourquoi ?
Je vois bien que tu te retiens de crier, de m'appeler. Je vois bien que tu ne veux pas de sa langue dans ta bouche. Elle a enlevé sa robe, lui sa chemise. C'est étrange ! C'est sordide. Elle se
frotte contre toi. Elle frotte ses seins sur ton joli petit ventre. Il se redresse, la regarde. Il l'aime, il la désire. Et elle, elle continue de se frotter, elle descend vers ton
entrejambe. Je la vois t'embrasser, embrasser ta douce toison. Elle t'attrape les lèvres, les tire. Tes yeux sont déjà remplis de larmes. Que penses-tu de l'humiliation que tu subis
?
Elle te mange littéralement la chatte. Il fut un temps où c'était moi. Il fut un temps où j'aurais tué celui qui aurait fait cela à ma place.
Lui s'occupe toujours de tes seins. Il a déboutonné son pantalon, l'a fait glisser le long de ses jambes. Tu n'aimes pas les velus, c'est bien pour cela que je l'ai choisi. Tu vois, je n'ai rien
laissé au hasard. Il fallait que tu détestes ce qui t'arrive, il fallait aussi que tu me détestes, pour que ma haine se nourrisse de la tienne.
Son sexe est dressé. Je te rassure, Mon Amour, ce n'est pas leur première expérience de cette nature. Ils en sont mêmes adeptes, des membres d'une société secrète.
Elle sort de ton entre jambe, contourne la table, et s'arrête devant lui. Elle a saisi son sexe dans sa main. Ta minute de répit, Mon Amour. Ils s'embrassent. Leurs langues s'entrechoquent, se happent, se mélangent. Ils se dévorent, se lèchent, se mordent. Aucune pudeur. Je ne sais si tu vois, mais sa main à elle emprisonne son sexe à lui, au point que son gland est gonflé à bloc. On dirait qu'il va exploser. Que crois-tu qu'ils vont te réserver ?
Il a glissé sa main dans son dos. Elle s'agenouille, libérant la queue de cette pression. Sa langue joue avec le bout du gland puis glisse vers les bourses, les gobe, les aspirent. Sa main
emprisonne toujours le dard, serrant de nouveau. Sa bouche l'engloutit en une fois, jusqu'à la garde. Je me surprends à observer attentivement leur jeu. Presque fasciné. J'ai failli
t'oublier.
Tiens, tu regardes finalement. Me serais-je trompé ? M'aurais-tu aussi menti à ce sujet ? Ou te découvres-tu des talents de voyeuses ?
Son sexe est aspiré par la bouche gourmande. Il a rejeté sa tête en arrière, il respire fort. Il la tient par les cheveux, se crispe dessus.
Elle se relève. Il n'a pas joui. Elle l'a juste suffisamment excité. Elle a commencé le travail. Il te revient de le finir. L'homme vient se placer devant toi. Juste entre tes cuisses. Il te
reluque. Tu ne le quittes pas du regard, ce regard si méprisant, si plein de haine, ce regard qui est si toi.
Tu me hais.
Je te hais.
Et pourtant je bande.
si elle le déteste, elle ne reviendra plus vers lui
enfin je suppose
je ne suis pas dans sa tête.
au fur et à mesure que j'ai écrit ces textes, que je déversais haine et colère dedans, j'ai pris conscience de nombres choses ... qui transparaissent aujourd'hui à la réécriture.
je pense que malgré la sombre et violente colère qu'il a contre elle, il continue de l'aimer
je crois qu'il voit là une scène à laquelle il pourrait participer. mais en même temps, ce qui le fait bander là, ici, c'est de voir ce que cette femme fait avec cet homme, c'est ce que ce couple lui renvoie qui le fait bander
je suppute sur mon propre personnage ^^
oui quand j'ai écrit ça, c'était ça, il avait réussi à se défaire de celle dont il veut se venger, il était absorber par la scène entre l'homme et la femme, c'est pour ça, qu'il dit, qu'il l'avait presqu'oublier elle, l'objet de sa vengeance, parce que lorsqu'il voit ce couple, il voit ce qu'il y a entre eux ... et qu'il envie, et c'est sans doute ce qui l'excite ...
quand on dit que les personnages que l'on met en scène ne nous appartiennent pas vraiment ... c'est quand même vrai ;)
alors qui sait, peut etre que cette fois j'irais au bout !!!
pleins de bisous
il est des fois où le miel prend un goût de fiel
tu supposes juste. j'avoue que je passe trop de temps devant un écran pour lire des textes si long...