Il ne lui fallut pas bien longtemps pour reprendre des forces. Elle se redressa, libérant sa main attaché, et m’obligea à me mettre sur le dos. Elle m’enjamba pour un tête bêche, empoignant mon sexe tendu d'une main, le happant de sa bouche sous les yeux d’une Foncine ravie, tandis qu’elle  m'offrait sa fontaine ruisselante, à laquelle je ne me fis pas prier pour m’abreuver ... Je la sentais aspirer mon gland avec ferveur en me branlant doucement, son autre main enveloppant mes boules... Et moi, avec saveur, je la happais comme un bol de lait, tandis qu’elle engloutissait ma verge avec avidité, sa langue chaude tournant autour de mon gland rougi et mouillé. L'odeur de ses fesses humides m'emportait... Jamais je ne t’oublierais … Elle ne tarda pas à jouir de nouveau, balayant de petites secousses mon visage sous les assauts de ma langue allant de son oeillet à son fente. Foncine, excitée elle aussi par ce spectacle, se caressait avec la cuillère, sublime boule de geisha improvisée ... une chaude décharge électrique m'envahit, et j'explosais à mon tour sous les succions de la bouche goulue et douce d'Ondine, énervé de mon côté par les cris de Foncine qui partait à son tour...

A la Claire Fontaine … Je me réveillais … m’en allant promener … sous le regard étonné d'Ondine : "Mais tu gémis  en dormant, et tu bandesssssss ?!!!", rigola-t-elle. J’ai trouvé l’eau si claire …  "Je vais m'occuper de toi !"... que je m’y suis baigné …Sans m'en rendre compte, je lâchais : "Où est Foncine ?" Elle éclata de rire : "Foncine !?", non mais dis donc toi tu prends tes désirs pour des réalités !?". Il y a longtemps que je t’aime …Son oeil brilla : "Hum … Je vais y réfléchir …", susurra-t-elle en se collant à moi... J'ai senti que nous allions de nouveau boire à la claire fontaine... Jamais je ne t’oublierais … A "deux" cette fois...

Illustration de Sandokan.

Texte de Valmont.

J’ignorais totalement ce que Foncine lui faisait. Je n’étais concentré que sur les gémissements que je l’entendais pousser, que sur sa main posée sur mes cheveux. Je sentis durcir son clito sous ma langue, ses cuisses s’ouvrir un peu plus, son bassin se tendre vers ma bouche, son temple gonflé de désir. Je percevais l’accélération de  son souffle. Je relevais la tête. Ondine ondulait au rythme des mains de Foncine qui n'ignoraient plus les secrets de son corps pulpeux.

Je m’assis entre les jambes de mon amante. Ma queue raide face à son con. Je me branlais doucement devant ces deux femmes qui se repaissaient de caresses et de baisers. M’en allant promener …

C’est alors qu’une idée me vint. Je me rendis à la cuisine chercher une cuillère à miel, petit ustensile de cuisine en bois, d’une vingtaine de centimètre dont la particularité était d’avoir au bout du manche une petite boule, et de l’autre côté un ovale, formée de strates.

Durant les quelques instants où je fus parti, les deux amies n’étaient pas restées à se languir de moi. J’avais l’impression que j’allais devoir faire preuve de beaucoup d’audace pour, si ce n’est faire oublier les caresses de Foncine, du moins rappeler à Ondine, que moi aussi, je savais la faire jouir par mes jeux. Je les trouvais donc gémissantes et affairées. Foncine une main sur le con de ma belle, la pénétrant de deux doigts qu’elle s’amusait à faire entrer et sortir au son des gémissement de mon amante, qui frétillait comme une truite dans la main de Foncine. J’ai trouvé l’eau si belle …

Première illustration : Le sommeil, de Gustave Courbet.

Deuxième illustration : Sandokan. Son blog de dessins érotiques.