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Vendredi 5 octobre 5 05 /10 /Oct 00:36

Je m’approchais de lui, les yeux rivés sur sa croupe, sur ce sexe pendant. Une main au milieu de son dos, je le poussais un peu plus contre le mur. Je ne parlais pas. Je n’y tenais pas. Je devais jouer le jeu. J’essayais.


Il crut bon de me dire qu’il n’avait pas le sida, que le papier était là, sur la table de chevet. Je me penchais pour vérifier. La date, le résultat. Je ne l’avais pas non plus. Je me protégeais et je faisais régulièrement des tests. Ca m’arrangeait qu’il précise. J’avais en tête une petite pipe tant sa queue me donnait envie, et les pipes avec capote, je ne raffolais pas, je détestais …

 

Je me glissais entre ses jambes, sur le dos. J'avais les pieds bien ancrés sur le sol. J’étais à mon aise. Son sexe me faisait penser à un pis de vache. Je voulais boire le lait à même la source. Ma bouche se tendit pour le saisir pendant que mes mains agrippées à son cul, l’obligeaient à venir à moi. Je tétais, comme un veau sa mère. D’une main, je caressais ses bourses. Son gland s’offrait. Je me régalais. Mon autre main s’occupait de sa croupe. Mes doigts longeaient sa raie, titillaient son œillet. Il gémissait. Je le mettais entièrement dans ma bouche, ma langue s’amusait. Je me tendais. Il était appuyé au mur. Son bassin allait d’avant en arrière, comme si ma bouche était un sexe de femme. Je serrais parfois les dents. Puis, je le lâchais pour m’occuper de ses bourses. Mignonnes et délicieuses. Ma main continuait de s’activer sur son membre, ma langue sur son scrotum. Je sentais qu’il était proche de jouir tant son sexe tremblait. Dans un souffle, il me prévint. Je me pressais de le reprendre dans ma bouche. Il jouit dans une giclée, puis une seconde et encore une. J’avalais sa semence. La dernière goutte.

 

-         Tu as aimé ?

-         Oui … mais le temps passe.

-         Ne t’inquiète pas pour le temps. J’en fais mon affaire.

-         Et maintenant …

-         Laisse toi faire, je m’occupe de ton dépucelage.

 

Je m’étais sorti de son entre jambe, sans oublier de prendre une dernière fois sa queue dans ma bouche. Je ne jouais plus le jeu. Je le désirais. Je ne faisais pas une passe, je prenais mon pied.

Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Lundi 1 octobre 1 01 /10 /Oct 00:48

Je ne dis mot. Je le regardai de haut en bas. Il était ‘normal’ si ce n’était son regard. Je crois que je n’avais jamais vu un tel regard, que ce soit la couleur ou l’expression, ce qui s’en émanait. Le silence dura quelques instants. Lui aussi me détaillait. Que voulait-il savoir ? Si je ferais l’affaire ? Si j’étais ce qu’il cherchait ? Un mot. Il ne dit qu’un mot : combien ? -100 euros pour une demi heure. 150 pour une heure.

 

J’avais dit ça machinalement. Une heure, je lui proposais une heure, je m’offrais une heure pour 150 euros. C’est à ce prix que je m’estimais sous son regard. C’est à ce prix que je vendais mon cul. Il accepta sans discuter. Il enleva sa main, me tourna le dos. J’en conclus que je devais le suivre.

 

J’étais un peu surpris. C’était si ‘facile’ finalement … un prix, une durée et en route Simone. Il s’est retourné au bout d’un moment. Sans doute vérifiait-il que je le suivais. Il m’expliqua brièvement qu’il avait préféré garer sa voiture plus loin, qu’on irait chez lui,  que c’était à 5 minutes. Je me taisais. Il ajouta qu’il n’avait pas l’habitude, que c’était la première fois qu’il faisait ça. Je crois qu’il avait besoin de parler. Je crois qu’il était encore plus nerveux que moi. Je me gardais bien de lui dire que, lui et moi, en étions au même point. Sa voiture était comme lui, sans prétention. Simple, mais solide. Je n’avais pas l’impression qu’il était homo. Il me vint à l’esprit que lui aussi vivait une expérience. Un besoin de savoir.

 

Effectivement, nous étions proche de chez lui … Quelques rues à peine … Il s’était tu durant le trajet. Je ne favorisais pas le contact. Je ne cherchais pas à lier connaissance. J’étais payé pour baiser, pas pour autre chose. Son appartement était simple, lui aussi. Je me fis la réflexion qu’il lui ressemblait, à son appart, à moins que ce ne soit le contraire. Je le suivis vers la chambre, sous les toits. Il se rendit à la salle de bain. L’eau coula. Il réapparu avec une simple serviette nouée autour des hanches. – Tu peux y aller ! Je m’exécutais. Je me lavais le sexe, le cul. J’étais nu.  Je revins vers la chambre, mes fringues sous le bras. J’avais dans la main des capotes et du lubrifiant. Il me tournait le dos. La serviette était tombée. Il était à genou sur le matelas, penché en avant, il cherchait quelque chose. La vue de sa queue pendante entre ses cuisses, et de son cul offert provoqua chez moi un début d’érection.

 

 –Ne bouge pas, lui dis-je. Reste ainsi. Tu m’excites.

 

J’avais parlé machinalement, oubliant que j’étais payé, et que ce n’était nullement moi qui décidais. Pourtant il ne bougea pas. Mais j’entendis dans un souffle.

 

        Je n’ai jamais eu d’expérience homosexuelle. Je veux savoir. Je te laisse faire. Mais s’il te plaît, ne sois pas brutal.

 

J’étais stupéfait. Touché aussi. Je me dis que j’étais décidément trop sensible. Le tapin, ce n’était pas pour moi. Il s’était redressé légèrement, m’expliquant qu’il avait posé les 150 euros sur la table. Je tournais la tête pour vérifier, tout en pensant que son petit cul, je m’en serais occupé gratuitement ! Je bandais.

Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Jeudi 27 septembre 4 27 /09 /Sep 00:34

Ce sera ce soir. J’avais tourné et retourné cela dans ma tête toute la semaine. Etre sûr que j’avais envie de cette expérience. Etre sûr que je n’aurais pas de regret. Je devais être sûr. 

 

J’étais allé en ‘repérage’. Choisir le lieu, observer comment cela se passait. Je me mentirais si j’affirmais que j’étais à l’aise à l’idée de ce que j’allais faire. Mes mains étaient moites, mon ventre se serrait. Mais j’avais envie de le faire. Je voulais connaître ça, au moins une fois, ce que c’était, cette impression d’être une marchandise, ce que c’était d’être acheté pour donner du plaisir pour une durée bien définie. Je me demandais si je plairais, si finalement, moi qui n’avait aucun problème pour lever des ‘coups d’un soir’, j’attirerais des hommes qui ont d’autres envies, des envies purement mécaniques, des envies qu’ils ne pouvaient satisfaire dans la société, des envies auxquelles je n’avais pas accès, et dont j’ignorais les raisons, les causes, et les conséquences.

 

Je m’étais préparé nerveusement. Des vêtements simples mais flatteurs. J’avais choisi le classique Jeans / T-shirt. Pas de bijou. Rien. Si ce n’est un peu de mon parfum, pour me rassurer, pour me rappeler qui j’étais, et que tout ceci n’était qu’une expérience.

 

J’avais parfaitement conscience que je pouvais tomber sur n’importe qui. Il me faudrait être prudent. Ecouter mon intuition. Et puis on n’est pas obligé de monter avec qui ne nous plaît pas. J’essayais de me rassurer, de me donner du courage.

 

Je choisis de m’y rendre en taxi. Je lui demandais de me déposer un peu avant. J’arrivais d’un pas nonchalant au milieu de ces hommes, de ces travelos, de ces autres qui étaient là pour gagner de quoi payer leur loyer, de quoi manger, de quoi s’acheter leur dope … alors que moi, je ne faisais qu’une expérience. Une drôle d’expérience pour mettre du piment dans ma vie ? Pour le grand frisson ? Non. Même pas. Juste parce qu’un soir, des amis … juste parce que l’idée avait germé … juste parce que je voulais savoir …

Je me demandais si, finalement, je n’étais pas aussi stupide et inconscient que certains de mes amis le prétendent. Je me demandais si je n’étais pas tout bêtement cinglé de tenter cela. Qu’importe, j’étais décidé. J’étais maintenant au milieu d’eux, j’étais un des leurs. Au moins, pour cette nuit. Au moins pour une passe.

 

Je cherchais un endroit où me poser. Un peu à l’écart. Pour pouvoir observer. Je m’appuyais sur le gros rocher, un peu en retrait du trottoir. Le fleuve derrière moi. Je regardais le ballet des voitures. Je voyais les ‘travailleurs’ se pencher à une fenêtre baissée, échanger quelques phrases, monter, ou s’éloigner.

 

J’avais presqu’oublié pourquoi je me trouvais là. Je ne cherchais à attirer personne. C’est une main sur mon épaule qui me fit tourner la tête. Mes yeux plongèrent dans les siens. D’un bleu profond. J’y lus de l’appréhension mais de la détermination aussi. Cela me rappela pourquoi j’étais là, ce soir.

Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Dimanche 23 septembre 7 23 /09 /Sep 00:46

Les jours passaient et se ressemblaient. J’avais fini par m’ennuyer. Un bar, une boite, un petit restaurant. Un mec que je ramassais parce qu’il était mignon, parce qu’il avait dit un bon mot, parce qu’il avait un joli petit cul, j’avais envie d’autres choses.

 

Alors que nous avions passablement bu avec des amis, la conversation se dirigea sur qui avait déjà payé pour coucher. J’écoutais. Je n’avais jamais eu à payer pour le faire, et n’avais nullement envie de le faire. Je n’en avais même jamais eu l’idée. Sans doute parce que je n’avais pas besoin d’allonger quelques billets pour me taper quelqu’un. Chacun y allait de sa petite histoire, de ses rencontres furtives, juste pour la baise, pour se vider, pour tripper.

 

C’est alors qu’une drôle d’idée germa en moi. Une étrange idée. Elle s’installa peu à peu, s’insinua, devint une obsession. Je n’avais pas envie de payer pour coucher, mais j’eus soudain l’envie qu’on me paye, moi. J’eus soudain envie de les voir en face, ces mecs qui payent pour un cul, ou pour qu’on s’occupe du leur. J’eus soudain l’envie d’être de l’autre côté, pour savoir.

 

Je ne perdais pas une miette de la conversation. Les lieux, les tarifs, comment ça fonctionnait. C’était finalement assez proche de ce que l’on pouvait voir dans certains films, glauque aussi. Qu’importe, l’envie avait fait son chemin, m’avait envahi ! J’étais fasciné.

 

Je rentrais seul, ce soir là. Mon cerveau s’était mis en marche. Il fallait trouver quand, où. Il le fallait. J’allais faire cette expérience. J’avais désormais besoin de savoir ce que c’était d’être payé pour ça, payer pour faire ce que quelqu’un voulait, n’avoir rien à dire et seulement s’exécuter. Laisser le désir de côté. Laisser tout de côté. Et baiser comme on irait à l’usine.
Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Lundi 10 septembre 1 10 /09 /Sep 17:41
Et bien je vois que tu te dévoiles plus, mais je crois que tu ne remarques pas qu'il te manque une chose essentiel : la sensualité ! Quant à tes formes que tu essais d'accepter, elles ne sont pas si jolies que nous aurions pu le penser avec tous "ces morceaux" de toi que tu as laissé derrière toi. Tu as du mal à les accepter, je comprends maintenant pourquoi. Il est difficile de copier un model n'est ce pas ?

Cher Kilékon, je voulais te faire l'honneur de publier ton com, en plus de l'avoir validé. Il serait intéressant que pour une fois tu ais le courage de donner ton pseudo véritable et de donner par la même occasion le nom de ce modèle que tu sembles vouer à tous les seins ...

Il est regrettable également que tu n'ais pas assimilé une chose dans ton cerveau attrophié, c'est que blackevil fait du blackevil, et ce au gré de ses envies ... Je n'ai pas de modèle ... J'ai du mal à m'accepter ? ... On se connaît pour que tu me dises de telles choses ? ... Je crois que ta psychologie à deux balles, tu peux te la mettre DTC ...

Je ne suis pas sensuelle à ton goût ... Mes formes ne te plaisent pas ... Alors pourquoi continuer à venir te rincer l'oeil avec une main sur le clavier et l'autre sur ton cerveau ...

Fais attention ... les claviers n'aiment pas certaines bavures ...
Par blackevil - Publié dans : façatoa
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