Dimanche 17 décembre
7
17
/12
/Déc
00:28
C'est toujours très facile de ramasser quelqu'un pour le goûter. Très facile. Se pencher. Saisir l'opportunité. Je suis sordide. Non. Je veux arracher le goût de toi. L'effacer à jamais. Ne plus y penser. Je suis partie en chasse. Une proix. Facile. Un inconscient. Il ignore quel rôle il va jouer. Il pense que c'est lui qui va se servir de moi. Il ignore le monstre qui sommeille en moi. Il ignore. Pauvre petite chèvre qui va se faire dévorer toute crue par la louve. Il a voulu jouer dans la cour des grands. Il n'a pas mesuré les conséquences. Il a sous-estimé son adversaire.
Ne jamais se méprendre sur une femme. Elle n'est jamais aussi idiote qu'elle n'y paraît. Elle n'est jamais aussi innocente qu'il n'y semble. Tel est pris qui croyait prendre. J'ai échappé à ta morsure. J'ai eu raison de te refuser le goût de moi. Je savais que j'y perdrais. Que je m'y perdrais.
Il a succombé. J'ai bien manoeuvré. Il est là. Mais c'est à toi que je pense. C'est toi qui aurait dû être là. Il n'aura pas le goût de toi. Je l'ai vu. Il n'aura pas de goût. Je l'ai senti. Je suis animale. Je sens. Je ressens.
Je t'ai laissé faire. J'ai regardé. Observé. Je voulais savoir jusqu'où tu irais. Ne pas te goûter. Ne pas me laisser goûter. Pauvre inconscient qui s'est laissé prendre dans tes filets. Ne jamais céder aux chants de la louve.
Par blackevil
-
Publié dans : façatoa
11
Mardi 7 novembre
2
07
/11
/Nov
01:59
Nos langues claquent, se cherchent, s'entre-choquent, s'amusent, se goûtent.
Mes doigts sont toujours accrochés à ton doux derrière. Tes mains s'enfouissent dans mes cheveux, défont le chignon trop serré. Ton nez plonge dedans, tu humes l'odeur de la fleur d'oranger dont je les parfume.
Mes mains écartent tes fesses, mes doigts, plus coquins, longent ta raie, chatouillent ton anus. Tu gémis, tu aimes.
Tes mains ont fait remonter ma jupe, dévoilant mes bas que j'aime à porter juste au dessus du genoux, et non pas haut sur la cuisse. A l'ancienne en quelque sorte. Amusé par mon jeu, tu me rends ce que je te fais. Tu suis le tissu de mon string rouge, remontes et descends ton doigt, t'introduis dessous.
Ta peau est si douce, ton odeur si mâle. Je voudrais te goûter, je tire la peau de ton épaule, me plaque contre toi, emprisonnant ton sexe dressé entre mon ventre et le tien. Je me frotte doucement, te lèchant le cou d'abord, puis sa base. Remise à plat pied, je suis à la hauteur de tes tétons. J'aspire d'abord le gauche, le suce, le tète, joue avec du bout de ma langue. Ne t'inquiète pas, mes doigts s'occupent toujours de tes fesses, les écartant, les resserrant, les caressant, alternant dureté et douceur, excitant tes envies.
Je me dirige vers le droit, laissant courrir ma langue entre les deux.
Tes doigts jouent avec mon sexe, frôlent mon clitoris, mon anus. Tu y vas, tu n'y vas pas. Tu entres légèrement, ressors, rentre de nouveau, plus loin. Je gémis en te mordillant le téton droit.
Je m'écarte, observe ton vit si fier, si dressé, si beau. Je souris. Tu me dévores des yeux. Je passe derrière toi. J'ôte ma jupe. Seulement elle. Je m'accroupis pour être à la hauteur de la courbe de tes fesses ...
A suivre ...
Par blackevil
-
Publié dans : façatoa
9
Dimanche 5 novembre
7
05
/11
/Nov
09:13
Te mirer sous ta douche avait excité mon plaisir. Mes yeux ne pouvaient se détacher de la courbe de tes fesses. J'imaginais mes doigts courant sur ton échine, s'attardant au creux de ta croupe. Se faisant plus pressant, ils se serraient brutalement, provoquant un trésaillement.
Un rire coquin s'échappait de ta gorge. Tu n'étais pas en reste. Tu aimais être l'objet d'une telle convoitise, sinon tu ne t'exposerais pas à mon regard coquin. Tu prenais un malin plaisir à te glisser sous la douche au moment où tu savais que j'allais arriver, laissais la porte ouverte, l'air de rien. Tu savais que mes pas me mèneraient jusqu'à toi, ne pouvant lutter contre l'envie de regarder ton corps parfait ruisseler d'eau pur.
J'avais juste ôté ma veste. Je ne craignais pas de me mouiller. Cela m'importait peu. L'eau perlait sur tout ton corps. Je me hissais sur la pointe des pieds pour venir cueillir les gouttes sur le haut de ton épaule. Déjà je m'accrochais à toi. Tu te laissais faire. J'ignorais si ton esprit s'égarait dans le fantasme. Mes mains glissaient sur ton torse, ton sexe. Je me retrouvais face à toi, tu n'avais fait aucun geste, tu étais soumis. Du moins, tu me laissais le penser.
Mes mains remontèrent ton dos pour mieux redescendre le long de ta colonne. Mon doigt s'introduit dans ta raie. Tu gémis doucement. J'encercle ta croupe ferme, me pressant ainsi un peu plus contre toi. Tu t'étais durci. De ma peau, tu n'avais que le contact de mes mains. Nous n'avions pas encore échangé un baiser. Je souriais. Le silence est d'or. Ressentir. Se laisser aller.
Tu te penches, m'embrasses le front, le nez, les lèvres. Ton baiser, d'abord tendre, se fait plus pressant, plus profond, plus excité.
A suivre ...
Par blackevil
-
Publié dans : façatoa
13
Mercredi 1 novembre
3
01
/11
/Nov
17:30
Glisser un blanc regard
Du côté de ta peau
Mirer sans un écart
La ligne de ton dos.
Fixer ton geste habile
Le suivre, avec envie
T'épier sur le fil
Admirer tant de vie.
Homme Sweet Homme
Tu es fait d'eau de rose
Et d'odeurs charnelles.
Homme Sweet Homme
Tu es fait d'os de rose
Et d'envie d'elles.
Contempler avidemment
Tes mains frôler ton sexe
Dévorer l'eau coulant
Ton torse sans complexe.
Passés et repassant
Les courbes de ton corps
Mes yeux se font pressant
Devant un tel trésor.
Homme Sweet Homme
Tu es fait d'eau de rose
Et d'odeurs charnelles.
Homme Sweet Homme
Tu es fait d'os de rose
Et d'envie d'elles.
Merci à GranitRose pour la photo.
Texte de Blackevil.
Par blackevil
-
Publié dans : façatoa
11
Mardi 17 octobre
2
17
/10
/Oct
18:07
Parce qu'il m'a mis l'eau à la bouche hier
Ecoute tes sens, écoute tes envies
Pense à ma langue qui frémis
Je t'en prie laisse moi faire
Quand ma bouche s'affaire
Je te veux confiant, je te sens captif
Je te veux docile, je te sens craintif
Je t'en prie laisse moi faire
Quand ma bouche s'affaire
Laisse toi au gré de ma langue
Emporter juqu'au big bang
Après de moi
Feras comme voudras
Quittons la rive
Partons à la dérive
Je te lapperais doucement et sans contrainte
De quoi as-tu peur allons n'aie nulle crainte
Je t'en pris laisse moi faire
Quand ma bouche s'affaire
Cette nuit, devant moi tu viendras te tendre
Oui, je serais calme, je serais patiente
Et pour que tu ne t'affaiblisses
Vois, je te conduis vers l'abysse.
Par blackevil
-
Publié dans : façatoa
16
Vous