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Samedi 8 septembre 6 08 /09 /Sep 00:20




Dignus est intare



Me sentant serpent mou,

Confortablement installé

Sur les bourses chaleureuses

Que sont mes deux inséparables compagnes,

Je rêvais paresseusement

A la main d’une donzelle

Venant me faire dresser

Sournoisement !

 

Ballotter d’un coup vif

Par le mouvement du corps

Dont je suis l’appendice,

Je sens naître dans mes chairs

Les prémices du doux réveil,

Les prémices de l’irrésistible désir.

 

Alors petit téton hypertrophié

Je me gonfle d’envie

A la vue d’une main

Qui, dangereusement,

Se rapproche, s’abat,

 Me saisit, me caresse.
Main experte,

Tantôt brutal, tantôt aimante,

Me fait pousser, grandir,

Et finalement tendre le gland.

 

De mou et flasque serpent

Je deviens dard, pieu ou barreau

Dur comme la pierre

Et fier comme le Pan

Je me tends

N’en finissant pas d’attendre

Plus d’audace de cette main

Et pourquoi pas

La chaleur d’une bouche savante.

 

Me sentant délaissé

Pour mes deux compagnes accrochées

Je me surprends à tressaillir

De ces bourses flattées

Qui me transmettent

Leur plaisir non dissimulé.

 

Ce n’est pas la bouche de la belle

Qui jouera  des mandibules

 Avec moi,

Le pieu dru et dressé,

Tel un obélisque, un trophée.

Ce n’est pas par cette bouche

Que je me sens

Absorbé, englouti, dévoré

Mais par une chaude caverne

Confortable et

Humide  à souhait.

 

Me sentant enserré, prisonnier

Et pourtant enhardi par le plaisir

Je rentre et je sors

Titille, m’entortille

De l’entrée jusqu’au tréfonds

De cet accueillant gouffre,

De ce puit de désir

De plaisir, de jouissance.

 

Car vigoureux comme je suis

Le con de la belle

M’avait déclaré rapidement

 

Dignus est intare.

(Il est digne d’entrer)


 



 

Le 2 septembre 07.

Cat.

Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Samedi 18 août 6 18 /08 /Août 00:02
Envie de ...


Assise face au grand lit,

J’admire, pensive,

Les courbes de ton corps.

 

Les jambes croisées,

Un coude appuyé sur le genou,

Le poing sous le menton,

 

Je rêve de toi,

Offert à mon regard,

Lascif et innocent.

 

Nue sur la chaise,

Au creux de mon ventre,

L’envie me  tourmente.

 

Je ne quitte la pose,

Laisse mon esprit s’envoler

Sur les vagues de mes pensées.

 

A ma main qui te caresse,

A ma langue qui te lèche,

A moi qui t’éveille, je rêve.

 

De ton corps qui se tourne,

Qui s’épanouit de mes coquineries,

Je créé mes envies.

 

Je souris d’imaginer

Tes mains douces et puissantes

Faire le tour de mes hanches.

 

Ta  bouche tiède et gourmande,

Sur mes seins, sur mon ventre,

A la fontaine de mon corps.

 

Je souris d’imaginer

Ton sexe fier, gonflé,  impatient

Me pénétrer doucement.

 

Assise, nue sur la chaise

Je rêve à mes envies

De ton corps lascif, innocent.






Esquisse et texte de Cat.



Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Mercredi 25 juillet 3 25 /07 /Juil 04:41

J’ai fermé les yeux et laissé les rêves m’envahir

Les courbes de son corps sont alors apparues sous mes paupières

Et j’ai vu ma main glisser au dessus de ses épaules

Suivre la chute de ses reins

Remonter à l’assaut de son fessier

Pour s’en aller courtiser ses cuisses fermes

Et s’échouer, enfin,  sur ses mollets ronds.

 

Ma main revint sur ses épaules.

Plus audacieuse

Plus proche aussi.

Elle le touchait presque, son corps,

Ce corps patient, offert tel un trésor.

 

Ma main refit le chemin.

D’abord la courbe discrète mais puissante des épaules

Puis la pente douce

Pour se perdre vers le petit creux,

Au coin de ses reins

Parcourir la ligne parfaite de ses fesses

Pour s’échouer une nouvelle fois

Sur les doux muscles de ses jambes.

 

Ma main assoiffée se fit plus coquine

Elle toucha le corps

Du bout de ses doigts.

Pour savourer.

Elle redessina les bosses et les creux de ses épaules enivrantes

Elle suivit l’épine dorsale jusqu’à la naissance de sa raie

Caressa tendrement le doux  sillon jusqu’à l’entrejambe

Pour se faufiler de la courbe de ses cuisses jusqu’à son talon d’Achille.

 

Ma main, sans cesse gourmande,

Ne se rassasiait pas d’esquisser le corps.

Elle, tout à son paradoxe,

Sa timidité, sa pudeur

Et son envie folle de sentir la chaleur de la peau,

De sa peau offerte

Si près et si lointaine pourtant,

Osa en rêve

Croquer encore la courbe de son corps.

 

Non plus en le survolant

Non plus en le frôlant

Non plus du bout des doigts

 

Non,

La main osa poser sa paume sur les épaules rassurantes

La main osa imprimer la texture de la peau du corps dans la sienne

La main osa caresser le plus lentement du monde le dos du corps

La main s’attarda le plus longuement du monde sur le fessier aguicheur

La main ne voulut rien rater de sa rondeur langoureuse

Enfin,

La main reprit son chemin pour s’en aller s’échouer à ses pieds

 

Le corps continuait à imposer sa présence

A l’esprit peu combatif, il faut dire

L’esprit et la main se lièrent

Au grand jour,

La main prit un crayon

Et coucha sur le papier

Les lignes du corps rêvé.

 

Cependant la main ne fut jamais contentée

Et quand le soir venu

Mes yeux se ferment

S’abandonnant à la nuit

Le corps revient s’insinuer dans mon esprit

Imposer son image à la main affamée

Pour que celle-ci

Sans retenue

Reprenne sa caresse

 

Sans fin.

 

 

 

17 juillet 2007. Poème de Cat.

 




Esquisse de Cat. 9 Juillet 2007.
Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Dimanche 1 juillet 7 01 /07 /Juil 00:23

Toi

TOI

Je voudrais parler de toi
Te raconter
Trouver les bons mots
Pour te dire

Je voudrais te voir
Sans contrainte
Te regarder à l'infini
Te vivre

Je voudrais te toucher
Caresser ta main, ta joue
Te tenir serrer contre moi
Et ne plus te laisser partir

Je voudrais te sentir
Respirer ton odeur
L'imprimer à jamais
Dans mon coeur

Je voudrais te goûter
Embrasser chaque parcelle de te peau
Jouer avec ta langue
Etre tienne

Je voudrais t'écouter
Entendre tes "je t'aime"
Ressentir l'émotion de ta voix
Rire dans ton rire

Je voudrais ...


Poème de Cat.
Par blackevil - Publié dans : façatoa
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Jeudi 21 juin 4 21 /06 /Juin 00:16
J'ai fermé les yeux
...
et j'ai vu
 ...
j'ai vu un baiser
... 
c'était une image dans les tons bleutés
...
c'était une image de douceur
...
deux mentons
...
deux bouches
...
c'était attirant
...
...
J'ai fermé les yeux
...
et j'ai vu
...
j'ai vu un baiser
...
j'ai vu sa main
...
à lui
...
saisir son menton
...
à elle
...
c'était doux
...
...
J'ai fermé les yeux
...
et j'ai vu
...
j'ai vu un baiser
...
j'ai vu ses lèvres
...
à lui
...
se poser délicatement sur ses lèvres
...
à elle
...
c'était envivrant
...
...
J'ai fermé les yeux
...
et j'ai vu
...
j'ai vu un baiser
...
bleuté
...
attirant
...
doux
...
enivrant
...
...
J'ai fermé les yeux
...
et j'ai vu
...
un baiser
...
et je me suis endormie
...
le sourire aux lèvres
...
en pensant que peut-être
...
lui
...
posait ses lèvres
...
avec délicatesse
...
sur les miennes
...
J'ai fermé les yeux
...


Par blackevil - Publié dans : façatoa
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