Te mirer sous ta douche avait excité mon plaisir. Mes yeux ne pouvaient se détacher de la courbe de tes fesses. J'imaginais mes doigts courant sur ton échine, s'attardant au creux de ta croupe. Se faisant plus pressant, ils se serraient brutalement, provoquant un trésaillement.


Un rire coquin s'échappait de ta gorge. Tu n'étais pas en reste. Tu aimais être l'objet d'une telle convoitise, sinon tu ne t'exposerais pas à mon regard coquin. Tu prenais un malin plaisir à te glisser sous la douche au moment où tu savais que j'allais arriver, laissais la porte ouverte, l'air de rien. Tu savais que mes pas me mèneraient jusqu'à toi, ne pouvant lutter contre l'envie de regarder ton corps parfait ruisseler d'eau pur.


J'avais juste ôté ma veste. Je ne craignais pas de me mouiller. Cela m'importait peu. L'eau perlait sur tout ton corps. Je me hissais sur la pointe des pieds pour venir cueillir les gouttes sur le haut de ton épaule. Déjà je m'accrochais à toi. Tu te laissais faire. J'ignorais si ton esprit s'égarait dans le fantasme. Mes mains glissaient sur ton torse, ton sexe. Je me retrouvais face à toi, tu n'avais fait aucun geste, tu étais soumis. Du moins, tu me laissais le penser.

Mes mains remontèrent ton dos pour mieux redescendre le long de ta colonne. Mon doigt s'introduit dans ta raie. Tu gémis doucement. J'encercle ta croupe ferme, me pressant ainsi un peu plus contre toi. Tu t'étais durci. De ma peau, tu n'avais que le contact de mes mains. Nous n'avions pas encore échangé un baiser. Je souriais. Le silence est d'or. Ressentir. Se laisser aller.


Tu te penches, m'embrasses le front, le nez, les lèvres. Ton baiser, d'abord tendre, se fait plus pressant, plus profond, plus excité.

A suivre ...