Le Monde d'Ondine


Jeudi 7 juin 4 07 /06 /Juin 00:10
Quand tu auras  pris possession des lieux, comme tu aimes à le faire, tu te figeras. Tu attendras que je m'éveille à mon plaisir. Tu attendras que j'en désire plus. Tu continueras de ne pas bouger, mais tu provoqueras le désir. Tu joueras avec mes tétons. Ta langue glissera sur mon épaule. Tu viendras reniffler mon cou. Je commencerai à me détendre. Je saisirai ta main pour la conduire vers mon sexe dont je désirerai que tu t'occupes.

Je commencerai à rouler doucement les hanches. A t'activer, diras-tu, enfin. Je serai douce et tendre. Pas de gestes brusques. Je te sentirai dans mon ventre, je sentirai tes mains sur moi. Et je n'aurai toujours pas ouvert les yeux. De mes lèvres commenceront à s'échapper de timides gémissements, alors que j'entendrai, déjà, dans mon cou, ton souffle plus rauque, chaud de ton désir.

Je m'écarterai doucement pour faire sortir un peu ton sexe de moi, pour mieux recoller mes fesses contre ton ventre. Rapidement. Pour être traverser par ton pieu. Et puis tu te coucheras sur le dos. Tu me laisseras faire.

Alors, complètement éveillée, envieuse, désirante, je prendrai ton sexe dans ma bouche. Le bout de ton gland du bout de mes lèvres. M'amusant de ma langue à le rendre humide et frétillant. Je me pencherai pour venir gober tes boules gonflées. Pendant que de ma main, je te serrerai suffisamment fort pour t'arracher un cri. Je te lécherai avec gourmandise, t'engouffrerai une derniere fois dans ma bouche. Et je te laisserai ainsi. Je m'allongerai à tes cotés. Et de nouveau je t'attendrai. J'attendrai ce que tu veux me donner.


Dessin trouvé sur google.
Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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Lundi 4 juin 1 04 /06 /Juin 00:33
Il m'arrive encore certains soirs de penser à toi, de penser à nous.

Couchée sur le flanc gauche, au bord de m'endormir, la lumière encore allumée, je songe dans un sommeil presque là, de sentir ton corps se glisser sous la couette pour venir se fondre au mien. Je peux sentir la douceur de tes lèvres se poser tendrement à la base de ma nuque. Je peux sentir la caresse de ta main sur ma croupe.

Je sais que toi aussi, tu rêves de venir me rejoindre sous la couette. Je sais que tu rêves de venir coller ton corps contre le mien. Ton torse contre mon dos. Ton ventre contre mes reins. Je sais que tu rêves de venir en moi à ce moment là, ce moment où le sommeil est au bord de m'emporter, alors que tu choisiras de nous emporter ailleurs.

Un instant particulier entre toi et moi. J'aurais fermé le livre. Tu auras coupé le pc. Tu auras entendu le froissement du drap quand j'aurais posé le livre sur la table de chevet. Tu auras su que là était le moment. Alors, tu auras vite cessé tes activités pour me rejoindre avant que je ne sois plus du tout là pour t'accueillir.

Parfois, tu auras espéré que je me sois amusée, seule, avant. Tu auras espéré que j'ai préparé le terrain, avant. Comme une provocation à ton encontre, que, malgré ce que tu me donnes, je peux m'assouvir seule, aussi.

Tu seras allé vite mais pas trop. Car toi aussi, tu sais me faire attendre, me faire espérer, te faire désirer.

Tu auras eu raison. J'aurais attendu. J'aurais espéré. J'aurais désiré. Et comme presque toujours, au moment où mes yeux déjà lourds s'engourdiraient de cette attente voluptueuse, peletonnée comme un bébé dans le ventre de sa mère, je te sentirais là, ta peau contre la mienne, chaude et agréable.

Je garderai les yeux fermées, et ma bouche sera étirée par un large sourire gourmand. Tu sauras que je souris, tu le devineras, et cela te rendra hardi.

Tu glisseras ta main sur mon ventre, tu descendras vers mon mont de venus. Tu t'amuseras doucement. Je serais restée figée, offerte, comme un rêve. Je sentirai ton sexe contre ma croupe, dur et plein d'envie. Ta main aura pris un autre chemin. Elle caressera mes fesses, descendra vers ma chatte humide. Tu la prépareras. Et quand tu auras jugé le moment idéal, tu t'enfonceras doucement dans mon ventre. Je ne ferais rien. C'est un jeu entre toi et moi. Je te laisse le choix du moment, je suis ta chose.



Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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Jeudi 24 mai 4 24 /05 /Mai 00:10
C'est alors que nous nous sommes détachés. Pas d'autre mot. Détachés. J'aurais pu dire séparés. J'aurais pu dire déboités. Non. Nous nous sommes détachés. C'est la magie des rêves. On se détache des lieux. Nous nous sommes détachés du lieu. Nous étions courant dans un couloir particulièrement blanc, comme si nous cherchions à nous cacher de ces rires. Oui. De ces rires. Et pourtant, nous riions, nous-même dans cette fuite des bruits. Comment le sais-je ?Tu as raison, je n'entendais pas. Je voyais. Je voyais ton visage illuminé et heureux. Je devinais les visages des autres détachés dans le rêve, et donc laissés dans un autre ailleurs.


Soudain surgit un grand bac à douche. Très blanc. Couvert par de grands rideaux cirés tout aussi blanc. Maintenus, eux, par une pince à linge. Alors que durant tout le reste du rêve, nous étions aux yeux et à la vue de tous, parmi eux, sans qu'à un seul moment, ils n'aient eu conscience de nous.La magie du rêve avait fait que, seuls, nous éprouvions le besoin de nous cacher.

Nous sommes donc entrer dans la douche.

Et la vue s'est dérobée à moi. La magie du rêve. Je nous ai vu dans la douche. Je me suis vue de nouveau empâlée par toi, par ton vigoureux. Je me suis vue. Je nous ai vus, heureux et souriants. Je nous ai vus reprendre le balancement doux des hanches. Et je n'ai plus rien vu.

Mais, j'ai continué de sentir ta puissance dans mon ventre. J'ai continué de sentir ton bonheur. J'ai continué de sentir mon plaisir d'être avec toi, d'être complètement là. Corps et âme. Dans ce rêve.

Et je me suis éveillée à un jour nouveau. Doucement. Et, le croiras-tu si je te dis que j'avais les genoux écartés, l'entrejambe humide ? Le croiras-tu si je te dis, que j'avais dans le lit, le balancement du rêve ? Le doux balancement de mes hanches contre les tiennes ?

Alors dans une demi sommeil, encore emprunte de la magie du rêve, j'ai glissé ma main vers mon intimité. Je suis allée vite, alors que j'aime aller doucement. Je ne me suis pas caresser. Non. Je ne peux pas dire que c'étaient des caresses. Non. Je voulais me finir, m'achever. Je voulais aller vite pendant que les images et les sensations du rêve embaumaient encore mon cerveau. Je voulais aller vite. Alors pardon mon doux bouton, je t'ai travaillé d'arrache main ... je t'ai astiqué vigoureusement ... pour que très vite monte du fond de mon ventre, la sensation du plaisir qui conduit à la jouissance. Très vite. Très vite .... Trop vite.

Le plaisir était venu trop vite, emportant avec lui les images du rêve. Et pourtant. J'écris le rêve. J'écris la sensation. Et je ressens toujours ta queue dans mon ventre. Et je me sens redevenue humide de cette sensation. Et je revois ton sourire sur tes lèvres et dans tes yeux. La douce puissance de tes mains sur mes hanches. Et le balancement ... le balancement sans fin ...


Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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Lundi 21 mai 1 21 /05 /Mai 00:46
Etrange balancement. Tout en douceur. Et ta queue si puissante en moi. Si profondément en moi. Et moi si surprise de te ressentir ainsi. Si surprise d'être totalement là avec toi. L'esprit, les sens, fixés sur ton membre, sur la sensation qu'il me procure. Sur cette envie, ce désir de t'accueillir longtemps, longuement. Que cela dure, encore, encore. Tant ce balancement me plaisait, me faisait du bien, me faisait aimer ça.

Et les autres autours insignifiants dans leurs mots. Insignifiants dans leur être. Qui ne voyaient rien. Ne se rendaient compte de rien. Seuls parmi eux. Comme si tu n'existais que pour moi. Pour mon propre plaisir. Et le tien aussi. Je l'espère.

Je me suis placée au dessus de ta queue, bien droite, pour ne plus la courber à ma guise. Je te voulais bien au fond ... au plus profond. Et tes mains sur mes hanches. Sur mon dos. Sur mes cuisses aussi parfois.

Pas un moment tu ne t'ai redressé pour coller ton torse sur mon dos. Pour mettre tes mains sur mes seins. Tu m'a laissée seule maitre de ton sexe. J'ai continué à caresser tes bourses, doucement. Puis j'ai fini par me retirer. Te faire face. Enfin. Te regarder. Enfin. Et voir que c'était bien toi. Que je ne m'étais pas trompée. J' ébauchais un sourire. Je crois que c'est à ce moment là du rêve, que je n'ai plus fait attention aux autres. Qu'il n'y a plus eu que nous. Que toi. Que moi.

C'est toi qui m'a attrapée les hanches. Qui m'a posée sur ta queue. Qui m'a empâlée doucement dessus. C'est toi qui a repris le balancement des hanches. De nos hanches. C'est à ce moment-là, que tu as posé tes mains sur mes seins. Et je continuais de penser, il est là en moi. Et je le sens, en moi, comme je n'ai jamais senti un homme en moi. Et le balancement à continuer. Tu souriais. Tu semblais heureux. Je souriais aussi.

Je crois que seul comptait l'envie de te sentir. L'envie. Le désir. Que cela dure. Encore. Encore. Encore. Je ne pensais pas à la jouissance finale. Elle arrive toujours trop tôt. Je ne pensais pas à l'explosion des sens. Il arrive toujours trop tôt aussi. Car l'arrivée du coït signifiait aussi la fin de te sentir en moi. Et ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais te sentir en moi. Longtemps. Longuement. Profondément.

Les rêves ont ça de bien, qu'ils nous laissent la conscience de notre insconscience ... l'inconscience de notre conscience.

Soudain les autres ont réapparu. Par des éclats de rire. Ou plutôt par la marque de leurs éclats de rire sur leur visage. J'avais donc détourné mes yeux des tiens. Je m'étais donc égarée un court instant. Suffisamment pour être rattrapée par ces autres autour de moi, qui ne te voyaient pas, qui ne semblaient pas plus me voir, d'ailleurs. J'en étais troublée. De cette transparence parmi les proches. Ou bien de ce que nous faisions parmi eux, sans qu'ils n'aient la conscience de ce que nous accomplissions.


Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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Vendredi 18 mai 5 18 /05 /Mai 00:04
C'était une chambre ... ou un salon . La lumière était adoucie par les couleurs rosées des voilages framboises. Nous n'étions pas seuls. Et pourtant ... si.

Tu étais étendu sur le dos. Je discutais avec les autres, qui ne semblaient pas t'avoir remarqué. Tu n'étais visible qu'à mes yeux. Tu n'étais qu'avec moi. Tu n'étais que pour moi.

Etrangement, je te tournais le dos. Je te chevauchais, vêtue de ma nuisette bleutée. Pas un mot. Toujours cet incroyable silence dans mes rêves comme si les mots n'avaient de sens que lorsqu'ils étaient écrits, comme si les mots ne pouvaient être vrai, uniquement si je peux mettre des images sur eux dans ma tête, comme si les mots dits n'étaient finalement qu'un doux vent que je ne voulais pas entendre par faute d'avoir été trop trompée par ces murmures douceureux.

Le silence calfeutré. Toi. Moi. Et les autres. Non. Toi et Moi. Moi sur toi, et rien d'autre.

Tu étais nu. Détendu. Tendu. Tu étais là. Je n'avais pas vu ton visage. Le rêve avait commencé ainsi. Je te tournais le dos, et pourtant, c'était toi, je le savais, je le sentais. Je n'avais aucun doute. C'était toi, l'inconnu, croisé par hasard.

J'ai relevé légèrement ma nuisette pour laisser apparaître le haut de tes cuisses, le haut de mes cuisses. J'admirai ta queue dressée, fière, gonflée d'envie. Elle me défiait. Je sentais tes mains sur mes hanches. Déjà le doux balancement avait commencé. Entrons dans la danse ... veux-tu ?

Je ne pus résister à l'envie de la saisir. Je ne choisis pas de me mettre au-dessus d'elle, de la laisser glisser en moi doucement, jusqu'au fond de mes entrailles. Non, ce n'est pas ce que j'ai fait dans le rêve. Ce n'est pas cela dont j'avais envie. J'avais envie de la tenir, de la sentir. Dans mes mains d'abord, dans mon sexe, ensuite. A l'intérieur de moi, toute entière, profondément. Je voulais la sentir, te sentir.

J'ai donc saisi ton membre épais et du bout de ton gland, j'ai caressé mon bouton. Je l'ai titillé. Je l'ai excité. J'ai fait glissé ton sexe du haut vers le bas, du bas vers le haut. J'étais humide. Timidement humide, et pourtant si pleine du désir de te sentir, de te ressentir.

Non. Tu n'étais pas mon jouet. Non. Tu étais là. C'était important. Tu étais là tout entier. Je sentais plus que tes mains sur moi. Plus que ton corps sous le mien. Je pouvais sentir la brûlure de tes yeux sur mes épaules, sur ma nuque.

J'ai continué mes caresses avec ta queue, pour m'ouvrir, pour l'accueillir, pour t'accueillir. J'ai continué pour devenir plus humide. J'ai finalement saisi de mon autre main, tes boules, je les ai flattées. Je les ai faites rouler. Elles étaient douces. Elles étaient pleines. Elles étaient pour ma main.

C'est alors que j'ai choisi de t'enfoncer en moi, doucement, le plus doucement possible. Je voulais que chaque instant, chaque seconde, soit marqué du sceau du ressenti, de ta présence dans mon con. alors je t'ai glissé aussi loin que j'ai pu. Jusqu'à la base. Tu étais gonflé, épais, soumis.

La danse a pu commencer.
 

Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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