Vendredi 18 mai 5 18 /05 /Mai 00:04
C'était une chambre ... ou un salon . La lumière était adoucie par les couleurs rosées des voilages framboises. Nous n'étions pas seuls. Et pourtant ... si.

Tu étais étendu sur le dos. Je discutais avec les autres, qui ne semblaient pas t'avoir remarqué. Tu n'étais visible qu'à mes yeux. Tu n'étais qu'avec moi. Tu n'étais que pour moi.

Etrangement, je te tournais le dos. Je te chevauchais, vêtue de ma nuisette bleutée. Pas un mot. Toujours cet incroyable silence dans mes rêves comme si les mots n'avaient de sens que lorsqu'ils étaient écrits, comme si les mots ne pouvaient être vrai, uniquement si je peux mettre des images sur eux dans ma tête, comme si les mots dits n'étaient finalement qu'un doux vent que je ne voulais pas entendre par faute d'avoir été trop trompée par ces murmures douceureux.

Le silence calfeutré. Toi. Moi. Et les autres. Non. Toi et Moi. Moi sur toi, et rien d'autre.

Tu étais nu. Détendu. Tendu. Tu étais là. Je n'avais pas vu ton visage. Le rêve avait commencé ainsi. Je te tournais le dos, et pourtant, c'était toi, je le savais, je le sentais. Je n'avais aucun doute. C'était toi, l'inconnu, croisé par hasard.

J'ai relevé légèrement ma nuisette pour laisser apparaître le haut de tes cuisses, le haut de mes cuisses. J'admirai ta queue dressée, fière, gonflée d'envie. Elle me défiait. Je sentais tes mains sur mes hanches. Déjà le doux balancement avait commencé. Entrons dans la danse ... veux-tu ?

Je ne pus résister à l'envie de la saisir. Je ne choisis pas de me mettre au-dessus d'elle, de la laisser glisser en moi doucement, jusqu'au fond de mes entrailles. Non, ce n'est pas ce que j'ai fait dans le rêve. Ce n'est pas cela dont j'avais envie. J'avais envie de la tenir, de la sentir. Dans mes mains d'abord, dans mon sexe, ensuite. A l'intérieur de moi, toute entière, profondément. Je voulais la sentir, te sentir.

J'ai donc saisi ton membre épais et du bout de ton gland, j'ai caressé mon bouton. Je l'ai titillé. Je l'ai excité. J'ai fait glissé ton sexe du haut vers le bas, du bas vers le haut. J'étais humide. Timidement humide, et pourtant si pleine du désir de te sentir, de te ressentir.

Non. Tu n'étais pas mon jouet. Non. Tu étais là. C'était important. Tu étais là tout entier. Je sentais plus que tes mains sur moi. Plus que ton corps sous le mien. Je pouvais sentir la brûlure de tes yeux sur mes épaules, sur ma nuque.

J'ai continué mes caresses avec ta queue, pour m'ouvrir, pour l'accueillir, pour t'accueillir. J'ai continué pour devenir plus humide. J'ai finalement saisi de mon autre main, tes boules, je les ai flattées. Je les ai faites rouler. Elles étaient douces. Elles étaient pleines. Elles étaient pour ma main.

C'est alors que j'ai choisi de t'enfoncer en moi, doucement, le plus doucement possible. Je voulais que chaque instant, chaque seconde, soit marqué du sceau du ressenti, de ta présence dans mon con. alors je t'ai glissé aussi loin que j'ai pu. Jusqu'à la base. Tu étais gonflé, épais, soumis.

La danse a pu commencer.
 

Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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