Lundi 21 mai 1 21 /05 /Mai 00:46
Etrange balancement. Tout en douceur. Et ta queue si puissante en moi. Si profondément en moi. Et moi si surprise de te ressentir ainsi. Si surprise d'être totalement là avec toi. L'esprit, les sens, fixés sur ton membre, sur la sensation qu'il me procure. Sur cette envie, ce désir de t'accueillir longtemps, longuement. Que cela dure, encore, encore. Tant ce balancement me plaisait, me faisait du bien, me faisait aimer ça.

Et les autres autours insignifiants dans leurs mots. Insignifiants dans leur être. Qui ne voyaient rien. Ne se rendaient compte de rien. Seuls parmi eux. Comme si tu n'existais que pour moi. Pour mon propre plaisir. Et le tien aussi. Je l'espère.

Je me suis placée au dessus de ta queue, bien droite, pour ne plus la courber à ma guise. Je te voulais bien au fond ... au plus profond. Et tes mains sur mes hanches. Sur mon dos. Sur mes cuisses aussi parfois.

Pas un moment tu ne t'ai redressé pour coller ton torse sur mon dos. Pour mettre tes mains sur mes seins. Tu m'a laissée seule maitre de ton sexe. J'ai continué à caresser tes bourses, doucement. Puis j'ai fini par me retirer. Te faire face. Enfin. Te regarder. Enfin. Et voir que c'était bien toi. Que je ne m'étais pas trompée. J' ébauchais un sourire. Je crois que c'est à ce moment là du rêve, que je n'ai plus fait attention aux autres. Qu'il n'y a plus eu que nous. Que toi. Que moi.

C'est toi qui m'a attrapée les hanches. Qui m'a posée sur ta queue. Qui m'a empâlée doucement dessus. C'est toi qui a repris le balancement des hanches. De nos hanches. C'est à ce moment-là, que tu as posé tes mains sur mes seins. Et je continuais de penser, il est là en moi. Et je le sens, en moi, comme je n'ai jamais senti un homme en moi. Et le balancement à continuer. Tu souriais. Tu semblais heureux. Je souriais aussi.

Je crois que seul comptait l'envie de te sentir. L'envie. Le désir. Que cela dure. Encore. Encore. Encore. Je ne pensais pas à la jouissance finale. Elle arrive toujours trop tôt. Je ne pensais pas à l'explosion des sens. Il arrive toujours trop tôt aussi. Car l'arrivée du coït signifiait aussi la fin de te sentir en moi. Et ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais te sentir en moi. Longtemps. Longuement. Profondément.

Les rêves ont ça de bien, qu'ils nous laissent la conscience de notre insconscience ... l'inconscience de notre conscience.

Soudain les autres ont réapparu. Par des éclats de rire. Ou plutôt par la marque de leurs éclats de rire sur leur visage. J'avais donc détourné mes yeux des tiens. Je m'étais donc égarée un court instant. Suffisamment pour être rattrapée par ces autres autour de moi, qui ne te voyaient pas, qui ne semblaient pas plus me voir, d'ailleurs. J'en étais troublée. De cette transparence parmi les proches. Ou bien de ce que nous faisions parmi eux, sans qu'ils n'aient la conscience de ce que nous accomplissions.


Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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