Jeudi 24 mai 4 24 /05 /Mai 00:10
C'est alors que nous nous sommes détachés. Pas d'autre mot. Détachés. J'aurais pu dire séparés. J'aurais pu dire déboités. Non. Nous nous sommes détachés. C'est la magie des rêves. On se détache des lieux. Nous nous sommes détachés du lieu. Nous étions courant dans un couloir particulièrement blanc, comme si nous cherchions à nous cacher de ces rires. Oui. De ces rires. Et pourtant, nous riions, nous-même dans cette fuite des bruits. Comment le sais-je ?Tu as raison, je n'entendais pas. Je voyais. Je voyais ton visage illuminé et heureux. Je devinais les visages des autres détachés dans le rêve, et donc laissés dans un autre ailleurs.


Soudain surgit un grand bac à douche. Très blanc. Couvert par de grands rideaux cirés tout aussi blanc. Maintenus, eux, par une pince à linge. Alors que durant tout le reste du rêve, nous étions aux yeux et à la vue de tous, parmi eux, sans qu'à un seul moment, ils n'aient eu conscience de nous.La magie du rêve avait fait que, seuls, nous éprouvions le besoin de nous cacher.

Nous sommes donc entrer dans la douche.

Et la vue s'est dérobée à moi. La magie du rêve. Je nous ai vu dans la douche. Je me suis vue de nouveau empâlée par toi, par ton vigoureux. Je me suis vue. Je nous ai vus, heureux et souriants. Je nous ai vus reprendre le balancement doux des hanches. Et je n'ai plus rien vu.

Mais, j'ai continué de sentir ta puissance dans mon ventre. J'ai continué de sentir ton bonheur. J'ai continué de sentir mon plaisir d'être avec toi, d'être complètement là. Corps et âme. Dans ce rêve.

Et je me suis éveillée à un jour nouveau. Doucement. Et, le croiras-tu si je te dis que j'avais les genoux écartés, l'entrejambe humide ? Le croiras-tu si je te dis, que j'avais dans le lit, le balancement du rêve ? Le doux balancement de mes hanches contre les tiennes ?

Alors dans une demi sommeil, encore emprunte de la magie du rêve, j'ai glissé ma main vers mon intimité. Je suis allée vite, alors que j'aime aller doucement. Je ne me suis pas caresser. Non. Je ne peux pas dire que c'étaient des caresses. Non. Je voulais me finir, m'achever. Je voulais aller vite pendant que les images et les sensations du rêve embaumaient encore mon cerveau. Je voulais aller vite. Alors pardon mon doux bouton, je t'ai travaillé d'arrache main ... je t'ai astiqué vigoureusement ... pour que très vite monte du fond de mon ventre, la sensation du plaisir qui conduit à la jouissance. Très vite. Très vite .... Trop vite.

Le plaisir était venu trop vite, emportant avec lui les images du rêve. Et pourtant. J'écris le rêve. J'écris la sensation. Et je ressens toujours ta queue dans mon ventre. Et je me sens redevenue humide de cette sensation. Et je revois ton sourire sur tes lèvres et dans tes yeux. La douce puissance de tes mains sur mes hanches. Et le balancement ... le balancement sans fin ...


Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Retour à l'accueil

A vous de voir

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus