Lundi 16 avril
1
16
/04
/Avr
01:18
Tu sais, les hommes, Ondine ...
Tu sais, les hommes ... Tu sais ...
Oui, je sais, je sais, je ne sais que ça ...
Les hommes qui passent, repassent ... s'effacent ...
Que voulaient-ils de moi ? Qu'ont-ils fait de moi ?
A quoi rêvais-je quand j'avais quinze ans ?
Qu'espérais-je quand j'avais dix-huit ans ?
Qui me faisait frissonner, vibrer ?
Qui créait au creux de mon ventre cette sensation à nulle autre pareil ?
Qui ?
Qui m'a volé mes illusions, mes rêves, mes espoirs ?
Les ai-je laissés dans les lits de ces hommes qui ne voulaient de moi qu'une certaine image de moi ?
Les ai-je égarés dans les nuits de plaisir vides de sentiments ?
Vides de moi toute entière ?
Ai-je vendu mes rêves pour des nuits de plaisir ?
Me suis-je perdue en route pour ces nuits qui me donnaient la douce impression d'être aimée ?
Des hommes qui ne voulaient de moi qu'une certaine image de moi, qu'une partie de moi ...
Qui ne me voulaient pas moi.
Toi, toi, et toi aussi ...
M'avez-vous aimée comme ces hommes ?
N'avez-vous aimé de moi que cette image ?
Et toi encore ...
N'es-tu capable d'aimer qu'une partie d'un tout ?
Et toi ... oui toi,
Que fais-tu de moi ?
Une fille de passage ?
Une fille ?
Et toi ...
C'est vraiment ça que tu veux de moi ...
Juste l'illusion qui te rend ta fierté de mâle ...
L'illusion de me donner du plaisir ...
Alors que tu n'as de moi ...
Que si peu de choses ...
Alors que tu pourrais avoir beaucoup plus
Alors que tu pourrais voir que je vaux mieux que cette image là
Et toi ...
Juste ça ...
Ca te suffisait vraiment ...
Etes-vous fiers de vos mensonges ?
Etes-vous fiers de vos jeux de séduction ?
Etes-vous fiers d'avoir fait de moi une catin ?
Pourquoi parlais-je dans le vide ?
Vous n'êtes pas là pour m'entendre ...
Vous ne m'avez jamais écoutée ...
Vous n'étiez pas là pour ça ...
Par Ondine
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Publié dans : Le Monde d'Ondine
3
Jeudi 12 avril
4
12
/04
/Avr
00:53
Je suis humide. Un peu. A chaque main, son occupation. A chaque cellule, son attention. Quelle partie de moi pour le livre ? ... Quelle partie de moi pour le plaisir ? ...
Mes mains sont indépendantes. L'une tient le livre, l'autre mon sexe.
Un doigt pour les pages. Un doigt pour les lèvres.
Mon esprit est indépendant ... Le sérieux pour l'esprit, le plaisir pour le coeur ... Le corps ... Les sens.
Et je pense à toi. Et je pense à ta tête entre mes cuisses. Et je pense à ta langue, à tes coups de langues. Et je perds le fil ... mes yeux se ferment. Je peux te sentir. Sentir ton odeur, ta douceur. Je te sens.
Mes doigts s'activent. Pareil à ta langue. Avant ... Arrière ... plus audacieux ... recherche la chaleur de mon antre ... l'humidité de mon antre.
J'ouvre les yeux. Regarde la page, pose le livre sur le coin du matelas. Je retourne à mon esprit, à mon fantasme, à mon imagination.
Une main agrippée à l'oreiller. L'autre est devenue toi. Elle ne m'appartient plus. Elle est toi. Ta bouche ... ta langue ... tes lèvres ... tes dents ... tes doigts ...
Je te sens sur mon sexe. J'ondule. Mon bassin ondule. Mes cuisses ouvertes t'attendent. Mon bassin se soulève. Je gémis doucement. Je vois ton sexe dru. Je vois tes mains. Je te vois dans l'instant. J'ai l'image de toi entre mes jambes. Je suis excitée d'imaginer, je suis excitée de toi.
Je sens tes caresses sur mes seins, sur mes fesses. J'ondule plus fort. Mes hanches tanguent. Tes doigts en moi ... dans ma chatte ... tu frôles mon oeillet ... le pénètre doucement ... Je gémis ... j'aime te voir là ... dans ma tête ... j'aime les images de ton sexe excité ... je me fouille, tu me fouilles ... Ma chatte se sert. Mon ventre se tend, se crispe. Je gémis ... plus fort ... ton sexe aussi dégouline ... plus fort ... plus gonflé ... J'accélère ... J'ondule plus fort plus vite ... Mon bassin se soulève ... Mes cuisses se crispent ... Mon ventre fourmille ...
Je me sens chatte ... Je suis chatte ... Le plaisir monte ... J'ai l'impression de ta présence ici ... avec moi ... Je jouis ... Je vois ton sexe jouir sous mes yeux ... ton sperme s'écoulant doucement ... J'imagine ta langue recueillant ma jouissance ... la mienne la tienne ...
C'est bon ...
Je souris.
Le livre est tombé dans la jouissance. Il a entrainé d'autres trucs par terre. Je souris. J'ai joui de t'avoir imaginer entre mes cuisses. J'ai joui d'avoir imaginer ta langue à la place de mes doigts. J'ai joui du souvenir de ta jouissance. J'ai joui de t'avoir imaginé là ... en moi.
Je souris.
cliquez sur l'image pour voir l'original.
Par Ondine
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Publié dans : Le Monde d'Ondine
7
Vendredi 6 avril
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06
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00:07
Les jours passent, se ressemblent, ne se ressemblent pas ... se passent ... se déroulent ... s'écoulent.
Je lis ... blottie sous la couette. Il fait encore un peu froid pour moi. Rien de sexy. Pantalon trop grand, tee shirt trop vieux. Qu'importe ...
Je suis entrain de lire. Pelotonnée. Bien au chaud. Un livre dans les mains. Je lis ... lis ... lis.
Mon esprit s'évapore au fil des mots. Je pense à toi, à nos conversations. Je pense à tes mots. Je pense à tes mains sur moi. Le soubressaut au creux du ventre. L'envie est là.
Alors, je commence à penser au sexe, au plaisir, à la jouissance solitaire. Je commence à t'imaginer. J'imagine ce que tu me ferais. Je lis ... je lis ... et je pense ...
Je glisse une main sous mon tee-shirt, effleure mon ventre ... mes seins. J'aime leur lourdeur, leur chaleur ... C'est doux ... C'est rassurant. Mes doigts sont tes doigts. Mes caresses, tes caresses.
Je n'aime pas me toucher, me frôler, gémir sous mes propres caresses ... je n'aime pas ... je ne veux pas ... je lutte ... je suis fatiguée ... il est tard ... mais c'est plus fort que moi.
Je m'étire ... m'allonge sur le dos ... écarte les cuisses ...
Ma main libre se glisse dans mon pantalon trop grand. L'autre tient toujours le livre ... Je caresse mon sexe. Doucement. C'est si doux. Mes lèvres légèrement gonflées d'envie. Je caresse la naissance de mes cuisses, survole mon entre-jambe. Pas de précipitation. Je pense à toi. J'ai les images de toi en tête. De ta langue, de ton sexe, de ton désir de moi.
Ne pas m'éloigner du sujet. Le livre. Ne pas me dispercer. Où en suis-je dans l'histoire ? ... Ah oui ...là ... cette ligne. Me concentrer. Me reconcentrer.
Trop tard. Mon majeur joue avec mon bouton de rose. Le roule sur son bout. Glisse vers ma fente. Je lis. C'est un jeu. Jusqu'à faire tomber le livre.
Merci à Garou DesBois pour avoir enlever le fond de l'image.
Par Ondine
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Publié dans : Le Monde d'Ondine
5
Lundi 26 mars
1
26
/03
/Mars
02:02
Dans ses bras, je rêve. Je rêve de toi.
Dans les bras du voleur de vide, je rêve de toi.
Je rêve de ton torse contre mon dos. De ton ventre contre mon cul.
Je rêve de tes bras autour de mon ventre. De tes jambes collées aux miennes.
Je rêve de ton sexe dans mon sexe. Je rêve du roulement de mon bassin autour de ta queue.
Je rêve de ton souffle sur ma nuque. De la chaleur de ton haleine sur ma peau.
Je rêve dans les bras du combleur de vide à un autre combleur de vide.
Il partira. J'oublierai son visage. J'oublierai son corps. J'oublierai son odeur.
J'oublie déjà. Il n'est déjà plus là.
Le rêve m'a déjà volé à lui.
Il part. L'inconnu. Il part. Le voleur de vide. Il part.Ne te retourne pas. Ne reviens pas. Je t'ai déjà oublié. Aurevoir et merci.
Je ne dois rien. Je ne lui dois rien. Je ne dois rien à personne.
Et à moi ... qu'est-ce que je me dois ?
Par Ondine
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Publié dans : Le Monde d'Ondine
5
Vendredi 23 mars
5
23
/03
/Mars
00:58
Un tour dans ma bouche. Sa queue. Dans la chaleur de ma bouche. Sa queue.
Je me délecte.
Je le chevauche. Ma chatte sur sa bouche. Je sens la chaleur humide de sa langue sur mon sexe. Dans mon sexe. J'en frémis. Sa queue dans ma bouche. Prends. Donne. Se mélange. L'envie, plaisir, partage.
Sa bouche peut tout avoir de moi. Sauf ma bouche. Sauf mes lèvres. Sauf ma langue. Pas ça ... Jamais ça. C'est ma part de vide. Je ne la donne pas. Je la garde. Je l'ai trop donnée, trop offerte ... trop de trop ... pour rien ... pour juste du vide, du vent ... Ma bouche ... ce n'est qu'à moi, que pour moi ...
Danse des sens. D'essence. Encense. Me redresse. Se dresse. Glisse mon humidité sur son torse. Son ventre. Trace ma mouille. Je suis totalement là, totalement avec lui ... L'inconnu du bus ... Simplement à lui ...
Pour le moment.
J'en profite. Je m'oublie. J'oublie. J'offre. Je m'offre. J'aime.
Mains sur mes hanches. Frôle. Caresse. Frémissements. Plaisir sans contrôle. Voleur de vide. Combleur d'envie. Lui offre mon cul ... à sa vue ... à ses mains ... à ses doigts ...
Profite ... voleur de vide ... tout a une fin ...
Profite ... Moi, je profite. Je suis à toi pour cette nuit. Mon esprit aussi, est à toi pour cette nuit.
Seins sur sa queue. Frissons. Queue effleure mon ventre. Son doigt dans ma chatte. Entre. Sort. Lubrifie ... Me redresse. M'empale. Je ferme les yeux. Mon esprit s'envole. Volupté. Je m'égare dans le plaisir de mon corps. Je veux que cela dure ... Moi, si impatiente. Je veux que cela dure.
Avant ... arrière.
Se redresse. Son torse sur mon dos. Ses mains sur mes seins. Sert. Oppresse. Vole le vide. Comble l'envie. Sa chaleur dans mon dos m'appaise, agace mes envies. Sa douceur amplifie mon plaisir. Je gémis. Doucement. Un murmure. Un baiser dans mon cou, sur ma nuque. Je me sens glisser.
Tendrement. Roule sur sa queue. Plus vite. Plus doucement. Plus vite. Plus doucement. Dure le plaisir. Dur le sexe. Dure le bonheur d'oublier, d'aimer.
Saisit mes hanches. Me retire. Me plaque contre le mur. M'écarte les cuisses. Sa queue sur mon oeillet. Entre dans mon con. Lubrifie. Titille de son doigt. Titille. Je mouille de mon autre ailleurs. J'aime ce brusque changement. Je laisse faire. Soumise à son plaisir ... au mien.
Frémis l'oeillet. S'ouvre d'envie, l'oeillet. Aspire le doigt, l'oeillet.
Gémit le corps. Gémis l'envie. Gémis le voleur de vide.
L'oeillet veut. L'oeillet demande. Humidité. Mouille s'écoule. Offert l'oeillet. Pénétration. Comblé le vide. Bouché le trou. Râles communs. Profondément ... à fond ... au bout.
Il ne bouge pas. Attend. Je sens les frétillements. Les frémissements. J'envie. J'en veux. Je bouge. Danse le bassin. Mouille le con. Jouit la fille.
Bruits se mêlent. Bruits des corps. Bruits des sens. Bruits. Jouit plus fort la fille. Remue plus fort, le voleur de vide.
Orgasme. Voleur de vide. Combleur de vide.
Chut ! ... Chut !!
M'effrondrer là ... dans ses bras. En sueur. De plaisir, comblée. De bonheur furtif. Dormir. Dans ses bras. Ne pas savoir ... Ne rien dire. Profiter du voleur de vide. Profiter du combleur de vide.
N'avoir pas pensé à toi une seule fois. M'endormir dans ses bras en ne pensant qu'au plaisir ... gratuit ... juste sous le coup de l'envie.
Par Ondine
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Publié dans : Le Monde d'Ondine
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