Vendredi 6 avril
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Les jours passent, se ressemblent, ne se ressemblent pas ... se passent ... se déroulent ... s'écoulent.
Je lis ... blottie sous la couette. Il fait encore un peu froid pour moi. Rien de sexy. Pantalon trop grand, tee shirt trop vieux. Qu'importe ...
Je suis entrain de lire. Pelotonnée. Bien au chaud. Un livre dans les mains. Je lis ... lis ... lis.
Mon esprit s'évapore au fil des mots. Je pense à toi, à nos conversations. Je pense à tes mots. Je pense à tes mains sur moi. Le soubressaut au creux du ventre. L'envie est là.
Alors, je commence à penser au sexe, au plaisir, à la jouissance solitaire. Je commence à t'imaginer. J'imagine ce que tu me ferais. Je lis ... je lis ... et je pense ...
Je glisse une main sous mon tee-shirt, effleure mon ventre ... mes seins. J'aime leur lourdeur, leur chaleur ... C'est doux ... C'est rassurant. Mes doigts sont tes doigts. Mes caresses, tes caresses.
Je n'aime pas me toucher, me frôler, gémir sous mes propres caresses ... je n'aime pas ... je ne veux pas ... je lutte ... je suis fatiguée ... il est tard ... mais c'est plus fort que moi.
Je m'étire ... m'allonge sur le dos ... écarte les cuisses ...
Ma main libre se glisse dans mon pantalon trop grand. L'autre tient toujours le livre ... Je caresse mon sexe. Doucement. C'est si doux. Mes lèvres légèrement gonflées d'envie. Je caresse la naissance de mes cuisses, survole mon entre-jambe. Pas de précipitation. Je pense à toi. J'ai les images de toi en tête. De ta langue, de ton sexe, de ton désir de moi.
Ne pas m'éloigner du sujet. Le livre. Ne pas me dispercer. Où en suis-je dans l'histoire ? ... Ah oui ...là ... cette ligne. Me concentrer. Me reconcentrer.
Trop tard. Mon majeur joue avec mon bouton de rose. Le roule sur son bout. Glisse vers ma fente. Je lis. C'est un jeu. Jusqu'à faire tomber le livre.
Merci à Garou DesBois pour avoir enlever le fond de l'image.
Par Ondine
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Publié dans : Le Monde d'Ondine
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Ces doigts là si coquins triturent ton bouton de rose,
le branle doucement, il s'érige, ça pourrait être cette bouche qui te tente, ma bouche en écrivant se mouille,
cette bouche qui le gobe et l'aspire, ne le lâche plus, l'entraîne hors de toi qui s'oupire d'aise t d'exitation...
Tes cuisses s'écartent davantage encore, tu n'es plus vraiment là, plus vraiment à toi, le fantasme n'est plus vraiment absent, ton odeur suave envahit le lit, ta fente inondée brûle de désir, les doigts s'activent tandis que des fourmillements d'envie envahissent de plus en plus ton ventre,
les doigts - la langue et la bouche imaginaires aussi - s'activent de plus en plus vite au dedans de toi, te pénètre, s'enfonce se retire et recommence,
une douce chaleur commence à t'envahir, la vague déferle, tu te resserre dans un soubresaut nerveux, le livre s'échappe de tes mains qui rejoignent ton ventre pour faire durer cet orgasme qui t'emporte ailleurs dans la nuit... Près de...
Bisous inspirés et inassouvis.
bises coquines
encore merci
beaucoup de simplicité et de délicatesse... l'élégance d'un caresse discrète mais intense...
bisous tout plein
bisous
c'est un peu de toi...veux tu m'envoyer ta suite avant de le faire partager à tous?
j'aime (mail sur mon blog)
je t'ai maillé