Le Monde d'Ondine


Samedi 17 mars 6 17 /03 /Mars 00:58
Il se tait. Il écoute mon corps. Je laisse parler celui-ci. Je laisse les envies s'exprimer. Ses réponses s'imprimer.

J'aime me sentir exister sous ses caresses. J'ignore tout de lui. Pourtant je me sens vivante. Vivante sous les mains d'un inconnu. Vivante, frémissante, frétillante. Je ne pense à rien, à rien d'autre qu'à lui, qu'à ce moment. Je ne pense qu'à maintenant.

Baisers dans son cou. Morsures sur son épaule. Caresses dans son dos. Mes gestes sont naturels. Instinctifs. Par envie. Par douceur. Rendre ce qu'il me donne. Offrir ce que je ressens. Montrer que j'aime les sensations qu'il me procure. Que je ne fais rien parce que cela se fait. Que je fais tout ce dont j'ai envie. Que je fais de plaisir. Que je fais par plaisir.

Mange mes seins. Les effleure. Les gobe. Les tourmente. Je succombe. J'oublie mon vide. Je m'emplis. Emplis. Pleine. Pleine de mon vide qui s'évapore. Pleine de ses caresses qui volent mon vide. Pleine d'oubli.

Cabrée. Cambrée. Ventre tendu. Le sien. Le mien. Bassin qui se soulève, qui demande ... Au bord de la supplication. Retour de situation.

Non. Pas sur la bouche. Pas sur mes lèvres. Jamais. La blessure reste à vif. Jamais plus sur ma bouche. Jamais plus de lèvres sur mes lèvres.

Moi sur lui. A ma merci. Titille ses tétons. Joue avec ses boules. Queue dressée. Queue envieuse. Queue d'envie. Jolie queue. Comme j'aime. Je suis contente. J'ai bien choisi.

Je la dorlotte. Je l'astique. Je prends du plaisir à son plaisir. Je mouille de ce que je peux lui donner.

Je me surprends de mes gestes. Je me surprends de faire durer le plaisir. J'ai envie que cela dure. Je ne pense  pas à lui. Je ne m'intéresse pas à lui. Je veux juste ce qu'il me donne. Je veux juste le plaisir qu'il me procure. Je veux juste partager avec lui ce plaisir.

Je m'écarte. Profiter. Profiter de ce voleur de vide. Regards caressants. Mains caressantes. Je ne m'attendais pas à tant de douceur, tant de tendresse. C'est donc vrai alors. Cela existe encore, les généreux, les hommes vrais. Pour un peu, j'oublierai presque. Presque.

Je ... Chut ! Chut !

Ne pas briser l'instant. Pas de mots. Juste vivre l'instant. Le savourer. En profiter. Le faire durer. L'imprimer dans nos chairs. Dans ses chairs. Dans mes chairs. Faire de ce moment, un moment unique.

Me glisse jusqu'à ses pieds. Lèche. Frôle. Discontinue. Remonte. Affole. Saisie sa queue. Aspire ses boules. Douce toison. Sa main. La mienne. Un + un = deux ... on n'a pas trouvé mieux ... mieux qu'un voleur de vide ... un combleur d'envie.


Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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Lundi 12 mars 1 12 /03 /Mars 01:46
Pas besoin d'y mettre les formes. Pas envie de mensonges. Envie de caresses.

Je l'aggripe par les fesses. Le tire à moi. Tombe la serviette. J'embrasse son ventre, son sexe. Caresses douces sur ses couilles. Coups de langue sur sa queue.

Sa main dans mes cheveux. Son souffle court. Envie d'oublie. Envie d'envie. Envie de plaisir.

Petit bonhomme dressé. Sourire aux lèvres. Je mouille.

Envie de pleurer. Vide. Vide de sens. Pleine d'envie. Oublier. M'oublier. Oublier. M'oublier.

Il aime. Il veut partager. Etrange. Partager. Depuis quand on partage avec l'inconnu ?

Il décide. Je laisse. Je laisse faire. Après tout. Rien à perdre. Peut-on perdre le vide ?

Doucement. Il m'allonge. Non pas la bouche. Pas sur la bouche. Plus jamais sur la bouche. Mes yeux sous ses lèvres. Baisers furtifs. Caresses sur mon visage. Plaisir. Douceur. Qui l'eut cru ? Pas moi.

Je m'offre. Sans question. Sans nom. Sans mot.

Il me respire, me reniffle. Il me sent. Ses mains sur mes bras, sur mes jambes, sur mon sexe. Caresses douces. Tant de douceur.

Où est le vide ? M'a-t-il abandonné ? M'a-t-il oublié ?

J'écarte. Je m'écarte. J'ouvre. Je m'ouvre.

 Il s'affaire. Il s'occupe. Délicatement. Sans brusquerie. Il me vole mon vide. Il le comble.

Dois-je dire merci ?



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Samedi 10 mars 6 10 /03 /Mars 00:30
Journée stupide. Routinière. Rien. Il ne se passe rien.

Envie d'une baise furtive. Envie d'un coup. Envie.

Le bus. Bonjour. Rester debout.

Il est brun. Me regarde discrêtement. Ne se cache plus. Je le regarde aussi. Appuyé, le regard. Insistant. Un clin d'oeil. J'appuye. C'est mon arrêt.

Il se colle derrière moi. Il va descendre avec moi. J'ai envie. lui aussi. A quoi bon parler. Combler deux solitudes ... Satisfaire une même envie de baise.

J'ouvre la porte. Je n'ai rien demandé. Je ne demande que rarement quelques choses. J'oublie souvent de poser les questions essentielles. Les questions essentielles pour les autres. A quoi bon. A quoi bon vouloir en savoir plus. A quoi bon vouloir savoir. L'essentiel est ailleurs. L'envie doit être satisfaite.

Bienvenue chez moi. Tu veux un verre ? Regarde dans le frigo si tu as faim. Je vais sous la douche.

Bruits de placard. Bruits.

Pas de questions. Suivre mon envie, mon instinct. C'est ma devise. J'ai envie, je fais ...

J'ai envie. Donc je fais.

J'enfile des dessous chics. Logique. Une nuisette. Encore du mal avec ma nudité.

Ca va ? Tu passes dans la salle de bain ?

Les capotes sur la table de nuit. Volets fermés. Lumière dans le salon. Musique. la radio. Je n'écoute pas. J'attends. J'ai envie et j'attends.

Impatience ... allez vite ... prendre mon temps ... qu'importe ... profiter, me satisfaire, le satisfaire ... se satisfaire.

Il apparaît. Serviette sur les hanches. Je ne veux pas savoir à quoi il pense. M'en moque. Ne suis pas intéressée par ses états d'âme. Par son opinion ...

Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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Mercredi 7 mars 3 07 /03 /Mars 00:09
La vie est ainsi faite que parfois, on se réveille seul, on se lève seul, on vit seul. La vie est ainsi faite.

Il est tôt. Pas encore trop tôt, mais tôt quand même. Gestes répétés. Chaque jour les mêmes. Chaque jour dans le même ordre.

Eteindre le réveil. L'animateur claironne à tout va. Une assurance pour l'entendre, ce fichu réveil. Mettre le son au maximum.

Allumer la lampe. Puis s'asseoir dans le lit. Face au mur. Pas n'importe comment. Non. Les jambes pliées sous les fesses. Se pencher. Saisir la bouteille. La poche des médocs. Et avaler  ...

Regard posé sur la place vide. Sur le vide. Et penser.

Un baiser sur ta joue. Une caresse sur ta main.

Mais il n'y a que le vide. Toujours le vide. Encore le vide. Et l'oreiller vierge de toute forme. Et la place froide de tout être. Seulement le vide. L'impuissance devant ce vide.

Réagir. Se lever. Ne pas penser au vide. Et continuer à vivre. Penser que chaque jour, les mêmes gestes, les mêmes pensées ... et des milliers de gens pareils ... et peut-être même pire ...

Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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