Le Monde d'Ondine


Vendredi 23 novembre 5 23 /11 /Nov 00:21

Nous ne nous sommes pas éternisé au restaurant. Pas de dessert. Pas de café. Nous avions mieux à faire.

 Je me laissais mener. Un hôtel. Une chambre. Nous.

 Jean a fermé la porte sans me lâcher la main. Il m’a plaqué contre celle-ci, a écrasé sa bouche sur la mienne. Son corps contre le mien. Il me dévorait.

 Ses mains courraient sur moi. Les miennes s’accrochaient à lui. A ses épaules. A son dos. J’étais emportée dans le tourbillon de ses lèvres, de sa langue, de ses gestes précis et impatients.

 Mon cœur s’accélérait. Mon souffle aussi. J’avais l’impression de trembler tout entière.

 Il fit tomber mon manteau. Le sien. Sa bouche n’avait pas quitté la mienne.

 Ses mains glissées sous mon pull me firent frissonner de plaisir, m’arrachant un gémissement. Ses lèvres embrassaient maintenant mon cou, que je lui tendais voluptueusement. Jean caressait mon dos, mes fesses. S’insinua sous mon pantalon, il me parcourait, me découvrait.

 Je lui ôtais son pull, découvrais sa peau velue et chaude. C’était mon tour. De le découvrir. Mes lèvres sur sa bouche. Mes mains dans son dos. Ma bouche sur son torse. J’aspirais ses tétons. Mes mains sur ses fesses, le pressant plus fort contre moi. Sa queue raide contre mon ventre. Je le laissais. Sans un mot, j’allais à la salle de bain.


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Lundi 19 novembre 1 19 /11 /Nov 00:49

La voiture, le petit restaurant … Jean avait précisé au serveur que nous souhaitions être tranquille. Celui-ci nous installa dans la salle située à la cave. Cela me renvoya à un souvenir d’enfance. Le refus d’entrer dans une grotte parce que les murs pleuraient. Je ne me sentais pas spécialement à l’aise.

 

Un verre.

Je l’écoutais se raconter. J’aimais sa voix. J’avais oublié le lieu. Sa main se glissait sur mon genou. Je laissais faire. Je lui souriais. Je mettais des images sur ses mots. Il me transmettait sa chaleur. Nous étions seuls. Je songeais à un autre baiser comme celui sous les arbres.

 

Un bruit venant de l’escalier me ramena à la réalité. J’étais surprise qu’il n’y ait pas d’autres clients dans cette salle. Cela m’arrangeait. Je me penchais pour faire glisser la fermeture d’une de mes bottes, mon pied s’en échappa pour venir caresser sa jambe, remonter vers son entre jambe, et finalement se poser sur son sexe. Je ne l’avais pas quitté du regard. Je n’avais pas prononcé un mot. Je guettais dans ses yeux une réaction, un tressaillement. Je cherchais une émotion.

 

Le serveur arriva pour prendre notre commande. Sans détourner son regard du mien, Jean lui commanda deux autres verres. Dès que ses pas résonnèrent sur les marches de l’escalier de bois, Jean me saisit le pied. Il accompagna le mouvement de celui-ci sur son sexe. Le dirigeant parfois. Je le sentais se durcir sous la caresse. Nos yeux ne s’étaient pas quittés. Je le défiais. De nouveaux pas dans l’escalier. Des éclats de voix. Nous n’étions plus les seuls … mais le jeu continuait.

 

Sa main s’insinuait sous mon pantalon. Revenait au creux de mon pied. Sa queue était gonflée. De plus en plus gonflée. Il finit par arrêter ma caresse. Baissa les yeux. Je l’avais fait fléchir. Je souris.

 

C’est à ce moment que le serveur pointa le bout de son nez. Jean lâcha mon pied. J’en profitais pour redevenir sage. Mon pied réintégra sa botte. Je bus une gorgée de mon kir. Nous allions passer commande.

 


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Jeudi 15 novembre 4 15 /11 /Nov 00:35

Il ne m’appela pas une seule fois par mon prénom. J’étais « Sa Douce ».  Assis l’un en face de l’autre, il ne pouvait s’empêcher de toucher ma main, mon genou. La chaleur de sa peau m’électrisait, la volupté de sa voix m’ensorcelait. J’étais heureuse d’avoir céder. Je sentais qu’il m’offrait un de mes rêves … il m’offrait la douceur d’un moment.

 

Nous avons beaucoup parlé. J’ai beaucoup parlé. Ses silences me gênaient. Ses regards sur moi m’intimidaient. Le temps avait passé, le froid nous avait enveloppé. Je me mis à frissonner, relevais les pans de mon manteau. Jean se leva et me saisit par la main. Il m’entraîna à travers le parc. Je riais de ses bêtises, de son impatience.

 

Sous une tonnelle naturelle, il stoppa notre marche, me prit dans ses bras. Au creux de mon oreille, il murmura « Je veux prendre ta bouche. Je veux goûter ton goût. » Je ne lui opposais aucune résistance. Le même désir m’envahissait.

 

Sa bouche se posa tendrement sur mon lobe, puis glissa sur ma joue. Elle effleura mes lèvres. Tant de douceurs. J’étais charmée. Jean était seul maître du jeu. Je m’en remettais complètement à lui. Evidente confiance. Blottie dans la chaleur de ses bras, je le laissais m’embrasser doucement. Sa langue redessinait le contour de mes lèvres que j’entrouvris légèrement. Ma langue caressa le bout de la sienne comme un murmure à peine perceptible. Nos bouches étaient maintenant soudées. Nos langues emmêlées. Il me buvait, me sirotait. Je n’aurais jamais imaginé pareille douceur. Je répondais à son baiser le plus naturellement du monde. Je ne pensais plus. Je vivais. Je me fondais à lui, en lui. Jean se fit plus profond, plus insistant. Nous étions loin du chaste baiser de la rencontre. Je m’étourdissais de sa bouche. Ses mains me tenaient plus fort contre lui. Je sentais la chaleur de son corps malgré l’épaisseur de nos vêtements. La tête me tournait du plaisir de sa bouche sur la mienne, de sa langue contre la mienne, de le goûter avec tant de faim. J’en voulais encore, encore.

 

Des rires d’enfants nous réveillèrent à la réalité. Jean quitta ma bouche, à regret, me maintenant contre lui. Je me sentais protégée et remplie de bien être. Je ne voulais pas quitter la chaleur de ses bras. Je gardais les yeux fermés, prolongeant ainsi ce doux moment.

 

C’est sa voix, très calme, comme le souffle du vent en été, qui vint caresser mon oreille « Ma Douce ». J’ouvris les yeux et plongeais dans les siens. « Allons-y » … Je me contentais d’hocher la tête, et le suivis … docile ...


 

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Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 00:19


Nous étions étendus sur le grand lit de la chambre d’hôtel. Je ne saurais dire s’il m’avait convaincue ou si tout simplement je m’étais faite désirée. Je ne saurais dire pourquoi ce soir-là, j’avais accepté son invitation alors que je l’avais si souvent repoussé pour d’autres amants, d’autres aventures.

 

 L’automne s’était installé sur la ville. Le parc m’avait semblé idéal pour lui donner rendez vous. J’avais indiqué la Source. Il y aurait deux chaises face au jet.

 

Je connaissais cet endroit pour m’y être si souvent promenée, pour avoir si souvent foulé les feuilles tombées dans l’herbe humide de novembre. Je voulais me sentir bien, dans un lieu que j’aimais. Je ne voulais pas que ce soit parfait. Je voulais de la douceur, des émotions. Je ne voulais que ça. Pas de sentiments. Pas de promesses. Juste de la douceur et des émotions.

 

Je n’étais pas une icône de papier glacé. J’étais moi. Simplement moi, dans cet après midi d’automne, au milieu des arbres rougis. Une touche de parfum dans les cheveux. Mon bracelet en or fin. Ces petites choses qui me rassurent. Je me sentais bien dans mes vêtements. Bien dans mon corps. Bien dans ce moment-là.

 

J’avais pénétré dans l’enceinte du parc par la porte latérale. Je voulais savoir s’il était là, s’il m’attendait. Je passais donc sur le petit chemin qui longeait le Loiret. J’aperçus les flamands roses. La rivière et le lac artificiel me séparaient du lieu de rendez-vous. J’avançais, nonchalante. Je regardais si, derrière le jet, l’une des deux chaises était occupée.

 

Non. Personne. Je ne vis personne. J’étais un peu déçue. J’espérais qu’il se languissait. Qu’il attendait ce moment depuis longtemps. Ce moment que je me décidais enfin à partager avec lui.

 

 

Je continuais d’avancer jusqu’à la passerelle, qui me permettrait d’arriver au lieu dit. C’est alors que je le distinguais, à travers les arbres. Je le suivais du regard. J’admirais sa démarche, son allure. Je ne me demandais pas comment cela serait. Je ne voulais pas savoir. Je ne voulais rien imaginer. Je voulais juste vivre l’instant.

 

J’avançais doucement. Je l’observais à souhait. Il s’était installé sur la chaise de gauche, contemplant le château juste en face. Je ne me pressais pas. Pris le chemin le plus long. Remontais vers la Source. J’étais dans son dos. Moi en haut. Lui en bas.

 

Je m’étais arrêtée là, quelques instants. Je profitais du spectacle. Il m’attendait. Et j’aimais ça. Je me mis à descendre doucement vers lui. Savourant.

 

En entendant les talons de mes bottes claquer sur le bois de la passerelle, il se retourna. Un sourire illumina ses yeux. Je compris qu’il attendait un geste de ma part pour savoir ce qu’il était en droit de faire ou non. Ce que j’autoriserais ou non. Je répondis à son sourire. Il se leva et déposa un chaste baiser au coin de ma bouche.

 


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Dimanche 21 octobre 7 21 /10 /Oct 00:45

Je restais pleine de désirs. Je le saisis par les pans de son pantalon, le rapprochais de moi, et le déboutonnais . Je fis glisser celui-ci le long de ses cuisses velues. Ma serviette en profita pour se desserrer. Je caressais sa queue déjà bien raide à travers son boxer. Ma main se faufila sous le tissu afin de sentir la chaleur de ce sexe durci par l’excitation. Je le sortis de sa prison. Lui faire prendre l’air, l’offrir à ma vue, le libérer. Ma serviette était de nouveau tombée. J’écartais les cuisses. Je saisis ses fesses, pour me le rendre encore plus proche. Le boxer rejoignit le pantalon. Il se dégagea de ses vêtements d’un geste vif. Sa queue frémit. Je lui flattais les bourses, m’occupais de lui, comme si je dégustais une longue sucette de guimauve sur une fête foraine. Le plaisir et rien d’autre. Ses mains posées sur mes cheveux, les miennes sur ses fesses. Je me régalais. Il gémissait.

 

Il cessa ce jeu avant la jouissance, vint s’asseoir à califourchon sur le banc, me saisit la cuisse, la fit passer par dessus les siennes. Nos sexes se trouvaient face à face, lui tendu, moi ouverte. Je me hissais plus près de lui. Sa queue frôlait mon antre. Je la saisis pour n'en faire pénétrer que le bout. Mon mouvement de hanches ne lui permettait pas d’entrer comme il l’aurait souhaité. J’aimais quand tout allait d’abord doucement, quand le bout de son gland seul, me perçait. Lorsque je me sentis suffisamment ouverte, humide et chaleureuse pour l’accueillir, je me redressais et donnais un coup de reins. Il entra en moi, jusqu’à sa base. J’avais cessé de bouger. Je me contentais de contracter par petits coups, mon ventre. Un peu plus fort. Un peu plus longtemps. Je ne le quittais pas des yeux. Je le défiais. Je voulais qu’il me laisse faire. Savoir combien de temps il durerait. Il baissa les paupières, gémit dans un murmure. Je continuais mon petit jeu. A chaque fois que je me contractais, je le percevais plus gros, plus dur, plus excité. Il se mit alors à remuer son bassin. J’avais la douce impression qu’il voulait entrer en moi aussi loin que cela lui était possible. Je le laissais faire, je m’abandonnais sous ses mains, sous ses coups de reins. Sa bouche s’écrasa sur ma poitrine, gobant, dévorant mes seins tour à tour. Je fermais les yeux pour me laisser envahir par la douce torpeur du plaisir. Mes reins suivaient les siens. Mes mouvements se fondaient au sien. Nous nous encastrions l’un dans l’autre, dans une perfectude que j’appréciais. Je me sentais partir. Mes mains s’accrochaient à ses épaules tandis que je tendais mon buste pour m’offrir encore plus aux baisers brûlants de sa bouche. J’étais cambrée comme jamais. Il accéléra le mouvement. Mon sexe était aussi gonflé que le sien. Il s’arrêta, agrippa ma croupe et repris la danse, plus vivement. J’avais l’impression d’être pilonnée. Ma respiration s’accélérait. Mon cerveau n’était concentré que sur mon ventre, mon sexe qui me brûlait. Je pensais  « Accélère, plus vite, vas y, encore, plus fort, je viens, je viens … laisse toi faire, détends toi … ». J’ouvris les yeux … faire durer le plaisir, me détacher, un instant. Je le regardais. Il buvait mon visage, j’esquissais un sourire. La charge partit, moi aussi « oh mon dieu ». Je le pris dans mes bras, son visage niché au creux de mes seins, sa bouche me baisant doucement. Je respirais ses cheveux argentés, les embrassant furtivement. Je me sentais repue, heureuse. Emue aussi.

 

Ma journée s’éveillait dans ce souvenir. Je lui glissais un mot avant de partir, rattrapée par mon quotidien « Merci ».


5 octobre 07.
Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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