Dimanche 21 octobre 7 21 /10 /Oct 00:45

Je restais pleine de désirs. Je le saisis par les pans de son pantalon, le rapprochais de moi, et le déboutonnais . Je fis glisser celui-ci le long de ses cuisses velues. Ma serviette en profita pour se desserrer. Je caressais sa queue déjà bien raide à travers son boxer. Ma main se faufila sous le tissu afin de sentir la chaleur de ce sexe durci par l’excitation. Je le sortis de sa prison. Lui faire prendre l’air, l’offrir à ma vue, le libérer. Ma serviette était de nouveau tombée. J’écartais les cuisses. Je saisis ses fesses, pour me le rendre encore plus proche. Le boxer rejoignit le pantalon. Il se dégagea de ses vêtements d’un geste vif. Sa queue frémit. Je lui flattais les bourses, m’occupais de lui, comme si je dégustais une longue sucette de guimauve sur une fête foraine. Le plaisir et rien d’autre. Ses mains posées sur mes cheveux, les miennes sur ses fesses. Je me régalais. Il gémissait.

 

Il cessa ce jeu avant la jouissance, vint s’asseoir à califourchon sur le banc, me saisit la cuisse, la fit passer par dessus les siennes. Nos sexes se trouvaient face à face, lui tendu, moi ouverte. Je me hissais plus près de lui. Sa queue frôlait mon antre. Je la saisis pour n'en faire pénétrer que le bout. Mon mouvement de hanches ne lui permettait pas d’entrer comme il l’aurait souhaité. J’aimais quand tout allait d’abord doucement, quand le bout de son gland seul, me perçait. Lorsque je me sentis suffisamment ouverte, humide et chaleureuse pour l’accueillir, je me redressais et donnais un coup de reins. Il entra en moi, jusqu’à sa base. J’avais cessé de bouger. Je me contentais de contracter par petits coups, mon ventre. Un peu plus fort. Un peu plus longtemps. Je ne le quittais pas des yeux. Je le défiais. Je voulais qu’il me laisse faire. Savoir combien de temps il durerait. Il baissa les paupières, gémit dans un murmure. Je continuais mon petit jeu. A chaque fois que je me contractais, je le percevais plus gros, plus dur, plus excité. Il se mit alors à remuer son bassin. J’avais la douce impression qu’il voulait entrer en moi aussi loin que cela lui était possible. Je le laissais faire, je m’abandonnais sous ses mains, sous ses coups de reins. Sa bouche s’écrasa sur ma poitrine, gobant, dévorant mes seins tour à tour. Je fermais les yeux pour me laisser envahir par la douce torpeur du plaisir. Mes reins suivaient les siens. Mes mouvements se fondaient au sien. Nous nous encastrions l’un dans l’autre, dans une perfectude que j’appréciais. Je me sentais partir. Mes mains s’accrochaient à ses épaules tandis que je tendais mon buste pour m’offrir encore plus aux baisers brûlants de sa bouche. J’étais cambrée comme jamais. Il accéléra le mouvement. Mon sexe était aussi gonflé que le sien. Il s’arrêta, agrippa ma croupe et repris la danse, plus vivement. J’avais l’impression d’être pilonnée. Ma respiration s’accélérait. Mon cerveau n’était concentré que sur mon ventre, mon sexe qui me brûlait. Je pensais  « Accélère, plus vite, vas y, encore, plus fort, je viens, je viens … laisse toi faire, détends toi … ». J’ouvris les yeux … faire durer le plaisir, me détacher, un instant. Je le regardais. Il buvait mon visage, j’esquissais un sourire. La charge partit, moi aussi « oh mon dieu ». Je le pris dans mes bras, son visage niché au creux de mes seins, sa bouche me baisant doucement. Je respirais ses cheveux argentés, les embrassant furtivement. Je me sentais repue, heureuse. Emue aussi.

 

Ma journée s’éveillait dans ce souvenir. Je lui glissais un mot avant de partir, rattrapée par mon quotidien « Merci ».


5 octobre 07.
Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Retour à l'accueil

A vous de voir

  • Pat--de.jpg
  • jeudejambestrois.jpg
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus