Le Monde d'Ondine


Mardi 7 août 2 07 /08 /Août 00:38
Nous avions passé une très belle journée à la campagne. Le soir venu, il a fallu que tu te décides à rejoindre ton chez toi, loin de moi. En te racompagnant, nous avons emprunté le petit escalier de bois.

Quand je repense au petit escalier de bois, je pourrais :


Je pourrais dessiner
Le petit escalier de bois
Où, ce soir là
Toi qui pars
Et moi qui ne veux pas.

Je pourrais nous dessiner
Dans le petit escalier de bois
Toi,
Appuyé sur les pierres du mur froid
Et moi, tout contre toi.

Je pourrais dessiner
L'instant sur le petit escalier de bois
Où moi,
Nue sous la petite robe de soie
Je fis glisser ta main entre mes cuisses en émoi.

Je pourrais nous dessiner
Dans l'instant du petit escalier de bois
Tes doigts fouillant mon petit con étroit
Pendant que de ma main, moi
Je caressais ta queue roide.



Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires

Mardi 17 juillet 2 17 /07 /Juil 00:00
Mon souffle avait été coupé par la force avec laquelle tu m'avais pénétrée. Mes cuisses serrées, l'espace était plus étroit. Tu n'en as cure. Tu vas et viens. J'écarte légèrement les jambes, mais ta main m'écrase un peu plus, me dissuadant cette manoeuvre. Visiblement de me savoir soumise et à ta merci t'excite au plus au point. Je n'aime pas la façon dont tu es entrain de me traiter. J'acceptais nos jeux. J'y prenais du plaisir. Mais je n'ai jamais accepté que l'on me traite comme une fille. Le jeu ne vaut que si on le partage. Le plaisir, ça se partage. Pas comme ça. Je me fais plus rigide. Je me ferme à toi. Je refuse de gémir. Je suis maintenant en colère contre toi. Je me laisse faire. Sans plaisir. J'enrage. Je t'en veux.

Tu ne t'occupes pas de moi. Pas une caresse. Pas un mot. Juste cette main qui m'écrase le dos. Juste cette queue qui rentre et qui sort. De plus en plus vite. Sans sentiments. Sans rien. Le vide s'installe en moi. Je me dissocie. J'attends. J'attends que tu finisses. J'attends que tu jouisses. Tu ne gémis pas. Rien. Je ne comprends pas ce qui se passe. Ce n'est pas ce qui aurait dû arriver.

Cette main qui m'écrase. Je ne sens plus qu'elle. Elle me brûle le dos comme le fer du forgeron. Je ne suis plus rien. Je suis une catin. Tu fais de moi une catin. Une fille de rien.

Je ne peux pas croire que, toi, tu me fasses ça. Le temps s'éternise. Tu t'accharnes. Tu accélères. Tu appuyes plus fort. Je te déteste. Quoi qu'il arrive maintenant, je te déteste.

Tu arrêtes ton va-et-vient. Je sais que le dernier coup de rein va partir. Tu vas jouir en moi. Vider ta semence en moi. Tu vas me souiller. Je me sens sale. De ton comportement. De toi en moi. De ton sperme dans mon ventre. De cette main qui m'écrase.

Pas un gémissement. Pas un mot. Tu sors de moi. Me libères. Me redresses. Je ne dis mot. Le silence. Je choisis le silence. Je suis sous le choc. Une poupée de chiffon.
Tu as fait comme si j'étais n'importe qui. Tu m'as traité comme une fille de rien. Une parmi les autres. Tu as fait comme si je n'existais pas. Je n'existe donc pas.

Tu sembles content de toi. Rien. Toujours rien. Pas de tendresse. Rien. Ah si. Tu te crois obligé de me pincer le sein. Un léger sifflement de douleur m'échappe. Tu prends ça pour un gémissement. Recommence la manoeuvre. Plus fort. Je te hais.

Tu ne vois pas. Tu ne veux pas voir. Je te déteste. Je n'ai pas bougé. J'attends. Tu me souris. Te diriges vers la salle de bain.

Je pars m'enfermer aux toilettes. Je réfléchis. J'essaye de réfléchir. J'essaye de me recomposer. Je me décide à sortir. M'habille. Mets tes affaires dans ton sac. Le pose près de la porte. J'ouvre le verrou. Je vais m'asseoir sur le canapé. J'attends.

Tu arrives. Comme de rien. Je me lève.

"Tu pars."

Tu essayes de me prendre dans tes bras. Je t'arrête.

"Tu pars".

J'attrape ton sac. J'ouvre la porte.

"Tu pars. Tu pars et tu n'as rien à dire. Personne ne me traite comme ça. Je n'autorise personne à me traiter comme si je n'existais pas. Personne. Tu pars."

Tu n'as rien dit. Mon regard t'en a dissuadé.Tu as pris ton sac. Tu es parti.


J'ai refermé la porte.



Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Vendredi 13 juillet 5 13 /07 /Juil 00:49
Tu poses tes mains sur mes hanches. Je continue de me trémousser.
Tu te serres contre moi. Je baisse la température du fer.
Tu me caresses le ventre. Je me penche pour débrancher le fer.

Tu es dur. Je ne dis rien .
Tu t'écartes pour déboutonner ton pantalon. Je sens le fer froid de la boucle de ta ceinture contre mes fesses.
Tu fais glisser ton pantalon. J'entends le froissement du tissu.

J'attends. Je sais que tu ne mets rien sous tes pantalons. Je sens ta queue dressée frôler ma croupe. Tu poses ta main sur ma colonne vertébrale pour m'obliger à me courber sur la table. Je m'exécute, sans un mot. Je te laisse faire.

J'ai ce que je voulais. Je t'ai excité. Je t'ai provoqué. Je souris intérieurement de cette victoire. Je me soumets. Je te fais maître du jeu.

Je sens ta main agripper mon shorty. Tu aurais dû l'arracher. Non. Tu le fais simplement  glisser avec rage. Je me laisse faire. J'aime être soumise.

Tu m'appuies plus fort sur la table. Je commence à m'inquiéter. A ne pas être rassurée.

Tu m'écrases plus fort encore sur la table. Sans attendre. Tu entres. D'un coup. Sans préliminaires. Sans caresses. Tu rentres. Au plus profond. M'arrachant un cri. Tu ne m'as pas habitué à ça. Je te trouve presque violent. Je ne suis pas sûre d'aimer la tournure que prend le jeu.



Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires

Lundi 9 juillet 1 09 /07 /Juil 00:11
Tu te décides parfois à revenir chez moi. Tu poses tes valises. Quelques fois.

Je ne sais pas, exactement, ce que tu viens rechercher ici. Je ne pose pas de questions. J'accepte tes allers et venues. Je respecte tes silences. Tu n'entraves pas ma vie.

Notre arrangement me convient. Finalement.

Je sais que je n'ai pour toi aucun sentiment amoureux. Ce qui m'excite, ce n'est pas toi. C'est ce que je vois dans tes yeux. C'est le désir de moi qui vibre dans ton regard. C'est ça, qui suscite mon envie de toi. Le fait que, toi, tu me désires.

La seule peur qui pourrait donc m'envahir, c'est que ton désir de moi s'évanouisse, car le mien partirait ainsi en fumée, ne laissant que ce vide tant redouté. Ce vide de rien.



Tu es donc là. Assis sur le canapé. Lisant un magazine quelconque. Notre nuit avait été particulièrement sensuelle, dévorante, enivrante même.

De la chaine s'échappe la voix de Gainsbourg. Je suis dans la chambre. Repassant. Vêtue  d'un seul débardeur court et d'un shorty. Il fait chaud. Je me déhanche tout en maniant le fer. Je sais que tu regardes. Que tu aimes le spectacle de mon cul s'agitant au rythme de "L'eau à la bouche". Je chantonne.

Un seul but : t'exciter.

Je fais comme si je ne savais pas que tu mates.

Je repasse. Une serviette de toilette, un mouchoir, une jupe ...

Je fais comme si je ne t'avais pas entendu poser le magazine.
Comme si je ne t'avais pas entendu te lever.
Je fais comme si ...

Et tu aimes ça.

Je ne me retourne pas lorsque j'entends le cliquetis du rideau de la chambre. Lorsque tu te rapproches de moi.

Je fais comme si j'étais concentrée sur l'unique voix de Gainsbourg. Sa musique sensuelle. Je fais comme si seul le repassage comptait.

Je joue l'innocence du spectacle que je t'offre.


Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires

Dimanche 10 juin 7 10 /06 /Juin 00:22
Tu te pencheras pour happer mon sein. Tu le mangeras doucement. Tu le mordras même. Tu me surprendras et j'aurai un sursaut. L'autre ne sera pas en reste. Ta main s'en occupera. Le roulera, le caressera, l'oppressera.

Et tu décideras de t'abreuver à  cet autre. De le goûter aussi. Au cas où.

Et puis ta bouche glissera sur mon ventre, viendra jouer avec mon nombril. Tu seras presque à mon inverse. Je sentirais déjà ta barbe naissante chatouiller mon pubis, et ta langue chercher le puit. Tu me fouilleras, tu m'aspireras. Tu m'auras enjambée. J'aurais pris de nouveau ton sexe bien dur dans ma main. De l'autre, je caresserais ta raie. Je me ferais plus audacieuse. Je me redresserais légèrement. Je me sentirais humide, ce frétillement si particulier au creux de mon ventre ... Ma langue gourmande te lèchera l'oeillet, pendant que ma main te branlera doucement. Je lècherais de nouveaux tes boules. Et ton sexe. J'aurais parfois le souffle coupé de tes audaces. Je te grifferais les fesses de plaisir.

Et puis tu arrêteras. Tu t'assieras dans le lit. Le sexe dressé. Dur. Et je te caresserais la cuisse doucement.

Je me redresserais à mon tour. Je viendrais m'asseoir sur toi. Je t'engouffrerai en moi, pour te sentir loin. Et je me mettrais à onduler des hanches. Doucement. Plus vite. Plus rapidement. Tu t'agripperas  à mes épaules. Tu étoufferas quelques mots dans tes cris rauques. Je fermerai les yeux pour profiter du moment. Je me ferai moins pressante, sentant le désir à ma porte. J'ouvrirai les paupières, je te mangerai du regard, et la bouche entre-ouverte, je reprendrai le mouvement. Tu te calleras sur le mien. Nous jouirons ensemble, bruyamment.

Puis tu me serreras très fort dans tes bras. Longtemps. Tu attraperas la couette pour nous recouvrir. Tu m'embrasseras tendrement. Et nous resterons assis l'un dans l'autre. Seuls au monde.

Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires

A vous de voir

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus