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Lundi 9 juillet
1
09
/07
/Juil
00:11
Tu te décides parfois à revenir chez moi. Tu poses tes valises. Quelques fois.
Je ne sais pas, exactement, ce que tu viens rechercher ici. Je ne pose pas de questions. J'accepte tes allers et venues. Je respecte tes silences. Tu n'entraves pas ma vie.
Notre arrangement me convient. Finalement.
Je sais que je n'ai pour toi aucun sentiment amoureux. Ce qui m'excite, ce n'est pas toi. C'est ce que je vois dans tes yeux. C'est le désir de moi qui vibre dans ton regard. C'est ça, qui suscite mon envie de toi. Le fait que, toi, tu me désires.
La seule peur qui pourrait donc m'envahir, c'est que ton désir de moi s'évanouisse, car le mien partirait ainsi en fumée, ne laissant que ce vide tant redouté. Ce vide de rien.
Tu es donc là. Assis sur le canapé. Lisant un magazine quelconque. Notre nuit avait été particulièrement sensuelle, dévorante, enivrante même.
De la chaine s'échappe la voix de Gainsbourg. Je suis dans la chambre. Repassant. Vêtue d'un seul débardeur court et d'un shorty. Il fait chaud. Je me déhanche tout en maniant le fer. Je sais que tu regardes. Que tu aimes le spectacle de mon cul s'agitant au rythme de "L'eau à la bouche". Je chantonne.
Un seul but : t'exciter.
Je fais comme si je ne savais pas que tu mates.
Je repasse. Une serviette de toilette, un mouchoir, une jupe ...
Je fais comme si je ne t'avais pas entendu poser le magazine.
Comme si je ne t'avais pas entendu te lever.
Je fais comme si ...
Et tu aimes ça.
Je ne me retourne pas lorsque j'entends le cliquetis du rideau de la chambre. Lorsque tu te rapproches de moi.
Je fais comme si j'étais concentrée sur l'unique voix de Gainsbourg. Sa musique sensuelle. Je fais comme si seul le repassage comptait.
Je joue l'innocence du spectacle que je t'offre.
Je ne sais pas, exactement, ce que tu viens rechercher ici. Je ne pose pas de questions. J'accepte tes allers et venues. Je respecte tes silences. Tu n'entraves pas ma vie.
Notre arrangement me convient. Finalement.
Je sais que je n'ai pour toi aucun sentiment amoureux. Ce qui m'excite, ce n'est pas toi. C'est ce que je vois dans tes yeux. C'est le désir de moi qui vibre dans ton regard. C'est ça, qui suscite mon envie de toi. Le fait que, toi, tu me désires.
La seule peur qui pourrait donc m'envahir, c'est que ton désir de moi s'évanouisse, car le mien partirait ainsi en fumée, ne laissant que ce vide tant redouté. Ce vide de rien.
Tu es donc là. Assis sur le canapé. Lisant un magazine quelconque. Notre nuit avait été particulièrement sensuelle, dévorante, enivrante même.
De la chaine s'échappe la voix de Gainsbourg. Je suis dans la chambre. Repassant. Vêtue d'un seul débardeur court et d'un shorty. Il fait chaud. Je me déhanche tout en maniant le fer. Je sais que tu regardes. Que tu aimes le spectacle de mon cul s'agitant au rythme de "L'eau à la bouche". Je chantonne.
Un seul but : t'exciter.
Je fais comme si je ne savais pas que tu mates.
Je repasse. Une serviette de toilette, un mouchoir, une jupe ...
Je fais comme si je ne t'avais pas entendu poser le magazine.
Comme si je ne t'avais pas entendu te lever.
Je fais comme si ...
Et tu aimes ça.
Je ne me retourne pas lorsque j'entends le cliquetis du rideau de la chambre. Lorsque tu te rapproches de moi.
Je fais comme si j'étais concentrée sur l'unique voix de Gainsbourg. Sa musique sensuelle. Je fais comme si seul le repassage comptait.
Je joue l'innocence du spectacle que je t'offre.
Moi
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- Je suis (presque) déshabillée !
- Je me déshabille (deux)
- Je me déshabille (un)
- Rouge pourpre ... deuxième version.
- Rouge pourpre ... première version.
- Ô Mon Amour,
- Correspondance passionnée entre A. Nin et H. Miller (20)
- Correspondance passionnée entre A. Nin et H. Miller (19)
- La chaleur incite à ouvrir quelques boutons !
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