Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 08:49

Ne crois pas que je me délecte de tes souffrances. N'imagine pas cela. N'imagine jamais cela. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Comment ne pourrais-tu pas me haïr pour ce que je te fais vivre ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Peut-être pas. Je continue à douter. Ma conviction s'ébranle. Mais il est trop tard pour revenir en arrière. Je n'ai aucune envie de revenir en arrière. Sache que j'assume tout ce que je te fais subir. J'assume aussi la haine que tu commences à me porter.



J'ai déniché ce couple, il était exactement ce que je cherchais. Pas question de faire les choses au hasard. Rien n'est jamais le fruit du hasard. Je me demande si tu te souviens de cette connaissance, ce mec particulièrement branché cul que tu n'aimais guère. Te souviens-tu qu'il ne vit, ne pense que cul. Ce fut donc facile. Je lui ai dit ce que je voulais, il a fait le reste. Rassure-toi, ils sont payés très largement, à la hauteur de ta beauté, à la hauteur de ton âme !



Pourquoi me fais-tu cela ? Pourquoi ?



Je vois bien que tu te retiens de crier, de m'appeler. Je vois bien que tu ne veux pas de sa langue dans ta bouche. Elle a enlevé sa robe, lui sa chemise. C'est étrange ! C'est sordide. Elle se frotte contre toi. Elle frotte ses seins sur ton joli petit ventre. Il se redresse, la regarde. Il  l'aime, il la désire. Et elle, elle continue de se frotter, elle descend vers ton entrejambe. Je la vois t'embrasser, embrasser ta douce toison. Elle t'attrape les lèvres, les tire. Tes yeux sont déjà remplis de larmes. Que penses-tu de l'humiliation que tu subis ?

Elle te mange littéralement la chatte. Il fut un temps où c'était moi. Il fut un temps où j'aurais tué celui qui aurait fait cela à ma place.


Lui s'occupe toujours de tes seins. Il a déboutonné son pantalon, l'a fait glisser le long de ses jambes. Tu n'aimes pas les velus, c'est bien pour cela que je l'ai choisi. Tu vois, je n'ai rien laissé au hasard. Il fallait que tu détestes ce qui t'arrive, il fallait aussi que tu me détestes, pour que ma haine se nourrisse de la tienne.


Son sexe est dressé. Je te rassure, Mon Amour, ce n'est pas leur première expérience de cette nature. Ils en sont mêmes adeptes, des membres d'une société secrète.


Elle sort de ton entre jambe,  contourne la table, et s'arrête devant lui. Elle a saisi son sexe dans sa main. Ta minute de répit, Mon Amour. Ils s'embrassent. Leurs langues s'entrechoquent, se happent, se mélangent. Ils se dévorent, se lèchent, se mordent. Aucune pudeur. Je ne sais si tu vois, mais sa main à elle emprisonne son sexe à lui, au point que son gland est gonflé à bloc. On dirait qu'il va exploser. Que crois-tu qu'ils vont te réserver ?

 
Il a glissé sa main dans son dos. Elle s'agenouille, libérant la queue de cette pression. Sa langue joue avec le bout du gland puis glisse vers les bourses, les gobe, les aspirent. Sa main emprisonne toujours le dard, serrant de nouveau. Sa bouche l'engloutit en une fois, jusqu'à la garde. Je me surprends à observer attentivement leur jeu. Presque fasciné. J'ai failli t'oublier.


Tiens, tu regardes finalement. Me serais-je trompé ? M'aurais-tu aussi menti à ce sujet ? Ou te découvres-tu des talents de voyeuses ?


Son sexe est aspiré par la bouche gourmande. Il a rejeté sa tête en arrière, il respire fort. Il la tient par les cheveux, se crispe dessus.


Elle se relève. Il n'a pas joui. Elle l'a juste suffisamment excité. Elle a commencé le travail. Il te revient de le finir. L'homme vient se placer devant toi. Juste entre tes cuisses. Il te reluque. Tu ne le quittes pas du regard, ce regard si méprisant, si plein de haine, ce regard qui est si toi.



Tu me hais.


Je te hais.


Et pourtant je bande.

Par blackevil - Publié dans : Le monde de Blackevil
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