une vie ailleurs
Tu te décides parfois à revenir chez moi. Tu poses tes valises. Quelques fois.
Je ne sais pas, exactement, ce que tu viens rechercher ici. Je ne pose pas de questions. J'accepte tes allers et venues. Je respecte tes silences. Tu n'entraves pas ma vie.
Notre arrangement me convient. Finalement.
Je sais que je n'ai pour toi aucun sentiment amoureux. Ce qui m'excite, ce n'est pas toi. C'est ce que je vois dans tes yeux. C'est le désir de moi qui vibre dans ton regard. C'est ça, qui suscite mon envie de toi. Le fait que, toi, tu me désires.
La seule peur qui pourrait donc m'envahir, c'est que ton désir de moi s'évanouisse, car le mien partirait ainsi en fumée, ne laissant que ce vide tant redouté. Ce vide de rien.
Tu es donc là. Assis sur le canapé. Lisant un magazine quelconque. Notre nuit avait été particulièrement sensuelle, dévorante, enivrante même.
De la chaine s'échappe la voix de Gainsbourg. Je suis dans la chambre. Repassant. Vêtue d'un seul débardeur court et d'un shorty. Il fait chaud. Je me déhanche tout en maniant le fer. Je sais que tu regardes. Que tu aimes le spectacle de mon cul s'agitant au rythme de "L'eau à la bouche". Je chantonne.
Un seul but : t'exciter.
Je fais comme si je ne savais pas que tu mates.
Je repasse. Une serviette de toilette, un mouchoir, une jupe ...
Je fais comme si je ne t'avais pas entendu poser le magazine.
Comme si je ne t'avais pas entendu te lever.
Je fais comme si ...
Et tu aimes ça.
Je ne me retourne pas lorsque j'entends le cliquetis du rideau de la chambre. Lorsque tu te rapproches de moi.
Je fais comme si j'étais concentrée sur l'unique voix de Gainsbourg. Sa musique sensuelle. Je fais comme si seul le repassage comptait.
Je joue l'innocence du spectacle que je t'offre.
Je ne sais pas, exactement, ce que tu viens rechercher ici. Je ne pose pas de questions. J'accepte tes allers et venues. Je respecte tes silences. Tu n'entraves pas ma vie.
Notre arrangement me convient. Finalement.
Je sais que je n'ai pour toi aucun sentiment amoureux. Ce qui m'excite, ce n'est pas toi. C'est ce que je vois dans tes yeux. C'est le désir de moi qui vibre dans ton regard. C'est ça, qui suscite mon envie de toi. Le fait que, toi, tu me désires.
La seule peur qui pourrait donc m'envahir, c'est que ton désir de moi s'évanouisse, car le mien partirait ainsi en fumée, ne laissant que ce vide tant redouté. Ce vide de rien.
Tu es donc là. Assis sur le canapé. Lisant un magazine quelconque. Notre nuit avait été particulièrement sensuelle, dévorante, enivrante même.
De la chaine s'échappe la voix de Gainsbourg. Je suis dans la chambre. Repassant. Vêtue d'un seul débardeur court et d'un shorty. Il fait chaud. Je me déhanche tout en maniant le fer. Je sais que tu regardes. Que tu aimes le spectacle de mon cul s'agitant au rythme de "L'eau à la bouche". Je chantonne.
Un seul but : t'exciter.
Je fais comme si je ne savais pas que tu mates.
Je repasse. Une serviette de toilette, un mouchoir, une jupe ...
Je fais comme si je ne t'avais pas entendu poser le magazine.
Comme si je ne t'avais pas entendu te lever.
Je fais comme si ...
Et tu aimes ça.
Je ne me retourne pas lorsque j'entends le cliquetis du rideau de la chambre. Lorsque tu te rapproches de moi.
Je fais comme si j'étais concentrée sur l'unique voix de Gainsbourg. Sa musique sensuelle. Je fais comme si seul le repassage comptait.
Je joue l'innocence du spectacle que je t'offre.
Lun 9 jui 2007
4 commentaires
Tout ça me met l''eau à la bouche (je t'amène aussi mon repassage)... Bisous sur ton anatomie charnue en (re) passant...
Ano - le 09/07/2007 à 08h34
lol ... euh ... le repassage ben euh ... non t'es pas obligé lol
blackevil
Très bon début, j'attends la suite en salivant ! ;-)
Erwan Hastur - le 09/07/2007 à 13h44
hum ... attends ... attends, ça va arriver ;)
blackevil
c'est ce qui s'appelle faire sa et être une petite coquine. bonne soirée et bises
lili 
- le 11/07/2007 à 23h17
oui coquine ;-)
bisous Lili
bisous Lili
blackevil
AR... je comprends mieux ta réaction sur mon fil lorsque j'ai dit que cela ne m'étonnait pas... ton amour de Gainsbourg avant d'avoir lu ton texte... Coïncidence?... Très évocateur, simple et suggestif...
alaligne - le 12/07/2007 à 20h15
non j'adore vraiment ...
et je ne crois pas aux coïcidences ;-)
bisous Cath
et je ne crois pas aux coïcidences ;-)
bisous Cath
blackevil
