une vie ailleurs

J’étais quelque peu gêné de me faire payer, de le faire payer pour le dépuceler. L’argent posé sur la table m’obsédait. J’éprouvais du désir pour ce mec aux yeux bleus profonds, mais mon job, ce soir, en tout cas, c’était de l’enculer pour 150 euros. Il y en a bien qui paye pour des épilations intégrales … Après tout, ce n’était pas mon problème ! A chacun ses expériences ! J’étais quand même déçu. Cela aurait été différent si le mec ne m’avait pas plu, si j’avais dû subir les assauts d’un mec qui m’aurait laissé indifférent, si j’avais dû me laisser fourrer par un mec qui m’aurait plus ou moins dégoûté.

 

Qu’importe, je devais chasser de mon esprit ce genre de considération. 150 euros. Un cul qui m’affolait, qui m’attendait. Au diable les scrupules !

 

Je l’obligeais à s’allonger sur le ventre, lui écartant les cuisses au maximum. Je lui massais les fesses, le léchais. Je l’attrapais par les hanches afin que son anus se tende vers ma bouche. Ma langue le fouillait, l’humidifiait. Mes doigts prirent le relais. D’abord un, puis deux. Je voulais le dilater, le préparer. Il se contractait, enserrant mes doigts. J’insistais. Ma main libre appuyait sur le bas de son dos, l’obligeant à se cambrer, à s’offrir un peu plus.

 

Je sortis mes doigts, ma bouche se posant sur sa raie, s’insinuant, se délectant. Ma main malaxait ses bourses, sa queue se tendait doucement. La mienne était raide, de plus en plus raide. Ma langue força le passage, s’engouffra, titilla … Il se dilatait … m’acceptait. Je me reculais, saisit la capote, et l’enfilait. Je lui lubrifiais l’anus, puis ma queue. Je continuais à le préparer avec mes doigts. Il gémissait, mais je pouvais sentir la crainte de la douleur. On aurait dit une vierge.

 

Je tapotais son petit cul de ma queue, faisant durer le plaisir … favorisant l’envie … l’attente de la pénétration. Je voulais qu’il demande, qu’il n’en puisse plus, qu’il supplie …

Je m’amusais aussi avec sa queue plus dure … Finalement, il y a quand même chez tous les hommes, un goût pour ceux de leur sexe, quoi qu’ils en disent … la curiosité reste la curiosité et amène parfois à des expériences que l’on pensait impossible pour soi.

 

Il respirait fort. Son cul se tendait. Il attendait, il m’attendait.

 

 « Viens ».

 

Je lui écartais bien les fesses, glissais le bout de mon gland juste à l’entrée de son œillet. Celui-ci se contracta sur mon bout, et m’excita encore plus. Je me gonflais. Je m’enfonçais malgré la résistance. Doucement, jusqu’à la base de ma verge. J’étais entièrement en lui. J’attendais de me sentir à mon aise. Mes mains accrochées à ses hanches. Je le maintenais.

 

Je me mis à remuer … d’avant en arrière … plus vite … plus doucement. Je voyais ses doigts agrippés sur la couette. Ses jointures étaient blanches tant il serrait.

 

« Détend toi. Laisse toi aller »

 

Les muscles de son œillet se contractaient sur ma verge, l’enserraient. Je me retenais de jouir. Je décidais de changer de position. Je sortais de lui, le mis sur le ventre.

 

Sa queue était dressée. Dure, droite. Je la pris dans ma bouche cherchant à le détendre. Je jouais, avec lui, avec ses nerfs, avec ses envies.

 

Je reculais. Je glissais mes cuisses sous son bassin. L’écartais comme s’il eut été une femme… Je glissais de nouveau ma queue dans son petit cul, maintenant ses jambes bien ouvertes. Je m’activais. Je voyais son visage, ses yeux … il cherchait les miens. Je lui souris. Je m’activais, il se détendait … J’accélérais. Ses yeux se fermèrent. Il m’acceptait, il acceptait … il finit par gémir. J’allais plus vite. Encore. Toujours. Je lâchais une de ses cuisses pour aller m’abattre sur sa queue. Je le masturbais en même temps que je l’enculais. Je la sentais trembler sous mes doigts ! Je sentais son oeillet frétiller. J’allais jouir … je me retenais … je m’enfonçais … plus profond, plus vite. Je sortis complètement. Entrais à nouveau … j’accélérais … il allait jouir … je me lâchais … je jouis … et lui jouis dans ma main.

 

Je restais en lui, le temps de bien me vider. J’approchais ma main dégoulinante vers sa bouche,  lui fis lécher sa semence.

 

Je me retirais sans un mot, le laissant là. Je pris mes fringues, le fric. La salle de bain. Une rapide toilette. Je partis sans repasser par la chambre. Sans un mot.

 


Mar 9 oct 2007 6 commentaires
Brulant...
Passionnant...
Excitant....
Un texte qui brule le regard et attise les sens....
Bisous
patrick - le 09/10/2007 à 20h03
et dire que ce texte a failli mourir à l'issue de la deuxième partie parce que j'étais toute embrouillée lol ...
comme quoi hein ;)

pour info, le texte est née à cause de l'esquisse ... c'est l'esquisse qui a donné le texte ...

je crois que je ne sais pas m'exprimer que d'une manière ... j'ai besoin de la photo, des mots, du dessin ...

bisous
blackevil

Par-fait, crois moi, par-fait... Heu tu n'aurais pas été un garçon dans une autre vie toi ? Bisous quelques peu éprouvés...

Valmont - le 09/10/2007 à 09h46
va savoir ;)

hummmmmmmmmmmm les baisers :P

blackevil

Et bien quel fin!
Wahou...
Bisous

Ashtartre - le 09/10/2007 à 12h00
bisous Ashtarte :D
blackevil
Je te dirais bien qu'ayant testée le god ceinture il me manquait ce petit plus que tu decris, je crois que je ne vais pas faire lire cet article a mon homme, ca risque trop de lui donner envie    bisous coquins
miss123 - le 09/10/2007 à 18h34
je suis contente parce que tout ceci n'est que le fruit de mon imagination ... je n'ai fait qu'imaginer ce que moi j'aurais fait si j'avais été un homme ...
je ne sais plus où j'ai lu ça, je crois que c'est dans le dernier livre que j'ai lu, que ne peut être vrai que si l'on croit à ce que l'on écrit ... que si l'on vit ce que l'on écrit comme si chaque personnage était un soi ...

bisous ravis de coquineries
blackevil
Très réussi ! Je viens de lire toute l'histoire, c'est...bandant... :o)
Claire - le 10/10/2007 à 13h21
morte de rire :d

 j'aurais bien aimé être le personnage qui vit l'histoire ;)

bisous
blackevil

J'ai un coup d'chaud là mais rien à voir avec ma crève ;o)))


He ben, quelle histoire ! Je ne sais pas si de faire la pute c'est aussi simple car je pense que le cercle est assez fermé : on ne doit pas apprécier les petits nouveaux surtout inconnu au bataillon... Mais dans un lieu de rencontre pourquoi pas mais cette fois-ci il n'est plus question d'argent ;)


Pour le reste, rien à dire, peut-être juste sur le papier du Sida qui ne prouve rien du tout ! Pour être sûr, il faut resté 3 mois avec la même personne, rester fidèle et enfin faire le test... Idem pour vous aussi les filles ;)


Ton imagination est parfaite, tu connais bien les hommes dis-donc, je suis sûr que tu as fait fantasmer plus d'un hétéro ;o)))


Pour ma part, c'est d'avoir essayé avec un homme que j'ai voulu recommencer mais j'en avais envie aussi, on ne devient pas homo ^_^


Gros bisous et bonne nuit cat ;)

Francky - le 28/10/2007 à 21h40
oh oui, bien sur, disons que pour le test, je voulais ... enfin être non pas politiquement correcte, mais rappeler que ;) ...
j'ai connu des hommes qui franchement pour leur faire mettre une capote, c'est laborieux, je te jure ... on dirait que le sida c'est juste une affaire de média ... alors que ça reste une maladie qui tue ...


disons que je ne sais si je connais bien les hommes, en tout cas, j'essaye d'acceder à certaines choses, je suis à l'écoute ... pour savoir si je les fais fantasmer, il faut leur demander ;)

oui, je pense que si tu as essayé c'est que tu en avais envie ... et forcément si tu as trouvé dans cette relation plus de plaisir, de sensation d'émotion qu'avec une femme, normal ... que tu es trouvé ta voie ;)

bisous bisous

je suis contente que tu m'ais donné ton avis

blackevil