Je me retournais brusquement dans le lit. Avais-je sommeillé ? Je n'étais pas sous les feuilles d'un chêne en train de me faire sécher, il n’y avait pas de hautes branches, pas de rossignol ... Il y a longtemps que je t’aime … Ondine était là, étendue sur le côté, nue, lascive, caressant de sa main son sexe au duvet blond, lentement, me regardant avec douceur. Jamais je ne t’oublierai … Je sursautais... Au bord du lit, une autre créature se trouvait assise : Foncine, qui partageait avec Ondine bien des "secrets de filles", aussi brune que ma tendre était blonde... à la claire fontaine … Foncine, une jeune femme aux idées libertines, facétieuse comme Ondine, songeais-je, rêveur … m’en allant promener ... Que faisait-elle là ? Instinctivement, je rabattais pudiquement le drap sur moi, au moment où elle se décidait à poser sa tête sur l'épaule d'Ondine, me fixant langoureusement tout en laissant glisser sa main sur les seins de notre amie... Je ne comprenais plus. J’ai trouvé l’eau si belle … Ondine bascula la tête vers l’arrière, dans un soupir : "Mes seins qui pointent ! Que tu as les mains douces !", gémit-elle, s’offrant avec sensualité, aux mains habiles qui pétrissaient ses seins, s'attardant sur les tétons, les pinçant doucement... que je m’y suis baigné …
A suivre ...
Vous