Tu ne peux imaginer la jouissance que je peux ressentir devant ton regard empli de confiance. Je te connais comme si je t'avais façonnée. Je connais chaque millimètre de ta peau, je connais chacun de tes désirs, chacun de tes fantasmes, chaque recoin de toi qui peut te mener au plaisir. Je connais tout de toi, y compris le pire, surtout le pire. Tu penses que je l'ignore. Tu penses que tu m'as dupé. Tu penses que jamais je ne me suis rendu compte, que jamais je ne me serais rendu compte que je ne suis pour toi qu'une assurance, une bouée de secours, un moyen d'être sûre que quelqu'un t'aime quelque part. Tu crois que je ne savais pas tes mensonges, que j’ignorais tes escapades, tes échappatoires. Il suffisait de peu pour que tu te livres sans que tu ne t'en rendes compte. Bingo ! C’était trop tard, tu t’étais vendue. Evidement, je ne relevais pas, je t’avais menée où je souhaitais, mais je ne relevais pas. Ainsi, il t’était aisé de penser que je n’avais pas compris. Tu me connais bien mal. Tu aurais dû être plus prudente, moins sûre de toi. Tu n’aurais pas dû agir avec moi comme si j’étais l’idiot de service. Les femmes sont cruelles. Les hommes savent l’être tout autant.
Chacun de mes baisers est nourri par ces pensées viles. La noirceur de mon âme ne t'apparaît pas. Tu es si sûre d'être impénétrable. Ma main remonte le long de ton ventre. Je saisis ton sein et le presse durement. Je sais que tu aimes ça. Tu continues de m'embrasser langoureusement. J'ignore si, à cet instant, tu m'aimes moi ou tu aimes l'amour comme nous le faisons. Je te soulève finalement pour te mener sur la table en bois de chêne. Tu gémis déjà. Simules-tu ? J'arrache ton string. Je suis encore habillé. Je ne t'ai pas laissé me déboutonner. Tu m'as frôler, frotter, mais je t'ai empêchée de me déshabiller. Ce soir, c'est moi qui commande, c'est moi qui fait souffrir et toi, toi seule qui va subir les affres de ma colère.
Et là, ici, je sens la haine de cet homme donc. Autant dire qu'il a des couteaux de peintre à lui planter dans le corps celui-là aussi, la différence, j'imagine, c'est que cela va être très différent comme technique "mortiphère".
il la hait de tout l'amour qu'il lui porte,
il la hait de cette haine si proche de l'amour
il la hait pour le mal qu'elle lui a fait
de la même manière qu'il ne peut s'empêcher de l'aimer pour le bien qu'elle lui a fait.
ses sentiments pour elle reste très ambigus
je n'ai pas retravaillé la suite, qui de toute manière doit garder l'essence d'origine du texte. mais pour moi, le temps a passé, je vois cette histoire d'un autre oeil, et le souvenir des sentiments qui m'animaient est différent aujourd'hui.
tu comprendras par la suite du texte ;)
à un moment, les choses changent en lui, il n'arrive pas à accomplir certaines choses, et si au moment où j'ai écrit le texte je ne savais pas pourquoi ...
aujourd'hui je sais ;)
bisous