Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 18:09
" En rangeant la correspondance de 1932 étiquetée "Anaïs", je suis impressionnée par sa masse. Que va nous apporter 1933 ? Hier je t'ai acheté A rebours et je fus saisi ensuite d'une grande crise de conscience. Que t'ai-je acheté depuis le début ? Pourquoi, lorsque je recevais un chèque de mon ami Emil Connason, ne m'en suis-je jamais servi pour t'acheter quelque chose ? Je pense toujours à moi. Comme a dit June, je suis probablement  l'être le plus égoïste du monde. Je suis stupéfait de mon propre égoïsme. Quand j'ai acheté le livre, j'avais l'impression d'être un ver de terre. Si petit. J'aurais pu acheter le magasin pour te l'offrir que ça n'aurait rien été. Tu me manques beaucoup."

De Henry à Anaïs.
Par blackevil - Publié dans : littérature érotique - Communauté : Hommage à la Féminité
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Commentaires

Je vais dire une bêtise, mais là, il vient de se racheter avec ces quelques mots.
C'est vrai que parfois on se demande quoi offrir à l'élu de notre coeur. Tout semble fade en comparaison des sentiments qu'il ou elle nous inspire.
commentaire n° :1 posté par : Claire le: 01/03/2009 à 13h17
non il n'est pas dans l'idée de se racheter, mais dans la conscience de ce qu'il est, de ce qu'elle fait pour lui et que lui ne fait pas pour elle.
ils sont complètement différents, ils en ont conscience ...

Miller a l'habitude, dans ses lettres, de lui livrer ses pensées, y compris celles-ci.

J'essaye d'offrir un cadeau qui me fait penser à l'autre, d'avoir eu un coup de coeur en voyant ce que j'offre et en pensant à la personne ;)

réponse de : blackevil le: 01/03/2009 à 17h59

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