Je suis installée dans le fauteuil. Je ne râte rien de ce qui se passe dans la salle. J'avais pris soin d'installer une caméra reliée directement à la tv du bureau. Elle est braquée sur ton visage. Seul ton visage et ce qu'il va refléter m'intéresse. Ils doivent te laisser attachée. Tu ne le sais pas, mais j'ai donné des directives, bien précises. Pas question de te faire du mal, en tout cas physiquement. Ce que je veux, c'est une souffrance mentale, une souffrance morale. Je me moque de leurs jeux sexuels, je me moque de leurs envies. Je suis malheureux à cause de toi. Je veux que tu payes, je veux que tu souffres dans ton amour propre de la même manière que tu m'as fait souffrir.
Je ne comprends pas ce qui se passe. Pourquoi ne m'embrasses-tu plus ? Pourquoi je ne te sens plus au-dessus de moi ? Pourquoi ?
J'ouvre les yeux. Ton regard est dur, froid distant. Je ne comprends pas. Tu m'embrassais fougueusement, tu caressais mon sexe, tu le fouillais même. Mais que regardes-tu ? Pourquoi as-tu tourné la tête ? Je regarde sur le côté. Un couple ? Mais, qui sont-ils ? Qu'as-tu inventé ? Je n'aime pas les trucs à plusieurs ! Toi non plus ! Pourquoi t'éloignes-tu ?
Reviens ! Que fais-tu ? Ne m'abandonnes pas ! S'il-te-plait ! Ne me laisse pas ! Je t'en supplie ! Ne pars pas ! Reviens !!!
J'ai peur, je ne comprends pas. Tu ne vas pas me laisser seule avec ce couple inconnu. Ce n'est pas possible, pas toi. Pas toi, où est l'homme que je connais, l'homme si doux, si attentionné. Lui ne me ferait jamais ça. C'est sordide ! Je ne veux pas un autre que toi, je ne veux pas de ce couple, je n'aime pas l'amour à plusieurs.
Non, je ne veux pas qu'il m'embrasse. Nan, je ne veux pas. Je sers les dents. Je suis contractée. Je suis terrifiée. Mais où es-tu, ce n'est pas possible !
Que fait-elle ? Je suis dans un cauchemard. Elle m'écarte les jambes, pourtant je fais tout mon possible pour l'empêcher, mais je ne peux pas. Tu m'as attachée, je ne peux rien faire, je ne veux pas subir.
Non, je ne veux pas qu'elle embrasse mon sexe, qu'elle mette sa langue en moi. Et lui, ce porc qui me mordille les tétons, qui essaye d'introduire ses doigts dans ma bouche.
Je voudrais crier mais si je le fais ...
Je vois ton visage, je peux imaginer, ressentir, lire tes pensées. Chacune de tes pensées. Tu vas me détester, tu me détestes déjà. Peu importe. Nous serons quite au final. Peut-être pas. J'aurais le dégoût de moi-même, toi aussi !
Je te remercie de m'avoirplacée en lien, c'est très flatteur, j'aime beaucoup l'image de Luis Royo que tu as mise en premier plan, c'est l'une des plu sensuelles, des plus agréables à l'oeil.
Je reviendrai sur tonblog très vite, je n'ai pas beauoup de temps, ces derniers temps!
Tout tendrement, darkeyangel
( si tu veux me répondre, fais le sur mon blog stp)
toute cette haine envers une personne ne mérite pas autant d'attention. Cette vengeance n'engendre que des douleurs et pas seulement à celui ou celle qui semble être la victime.
beaucoup de douleur, mais le mélange du bonheur passé s'y confond, d'où ce sentiment incertain sur le fond.
bon mardi.
ça fait un bien fou ... d'autant que la fiction ne rejoindra jamais la réalité ... tout est donc permis !
Bonne journée