Jeudi 29 mars 4 29 /03 /Mars 01:58

Texte publié la première fois le 9 juillet 2006. Je l'aime beaucoup ... donc je le remets ... j'espère que vous prendrez plaisir à le découvrir, ou le redécouvrir ...


Te souviens-tu du temps où nos rapports étaient autres ? Te souviens-tu du temps où nous faisions l'amour ? Te souviens-tu du temps où "nous" voulait dire quelque chose ?


C'était une après-midi de juin particulièrement chaude et étouffante. L'orage grondait au loin. Nous avions choisi de rester là. Le lit à baldaquin, lieu de toutes les permissions, de tous les repos aussi.
Nous avions passé une partie de la nuit à nous abreuver l'un de l'autre. Nous nous connaissions déjà depuis près de deux mois, et nous n'en finissions jamais de ne pas nous rassasier. Toi gourmande et impatiente, moi, heureux et satisfait.
Nous n'avions quitté le lit que le temps de nous raffraîchir, de nous restaurer. Pas trop. Pas trop peu.
Blottis l'un contre l'autre, savourant la moiteur de cette après midi si particulière. Savourant le plaisir d'être là, seuls, enfin seuls, et libres.
Je sais que ton plaisir et tes envies sont insatiables. Je le sais et j'aime à le savoir. Tu me tues, tu me vides. Je t'aime ainsi.

Ta bouche fouillait la mienne, doucement. Tes mains couraient sur mon corps. Mon sexe se gorgeait de plaisir, se gonflait sous tes mains expertes. Je te rendais la pareille. Mais pas trop. Tu m'avais épuisé. Tu aimes contrôler, j'aime que tu me contrôles, parfois.

Je t'embrassais les yeux, ton petit nez coquin, je revenais vers ta bouche sur laquelle je plaquais mes lèvres. Nos dents s'entrechoquaient, et déjà le désir nous possédait de nouveau. Tu me laissais peu de répis. Qu'importe !

Tu te glisses doucement vers mon appendice fier et déjà dressé. Tu me lèches les tétons, le ventre. Tu joues doucement avec mon nombril, y foures ta langue experte. Tes mains s'activent ailleurs, plus bas. Mes boules roulent sous tes doigts. Tu joues avec mon scrotum. Ma queue n'en finit pas de se dresser. Je gémis, je souffle, je respire fort. Je me glisse sur le lit, être bien à plat. J'écarte un peu les jambes.

Tu es à ma droite. Je te laisse faire. Ta main se resserre brutalement sur ma bite. Tu serres, tu relâches, tu resserres. Tes lèvres sont descendues et embrassent ma toison. Je te caresse les épaules, les frôle. Ma main glisse sur ta nuque, tes cheveux. Je les saisis, relâche. Je les empoigne au moment où ta bouche vient embrasser mon bout. Ta langue joue déjà avec.
Ta main s'est placée à la base de ma queue. Tu lèches ma verge, d'un bout à l'autre, tu la manies sûrement. Je gémis plus fort.
Je te laisse libre. Tu sais ce que j'aime. Tu me surprends toujours.
Au moment où ta bouche engloutit ma queue, je perçois la chaleur de ta salive. Je pousse un cri plus rauque. Le plaisir, la surprise, la fausse surprise. Tu commences un doux va et vient. Plus profond. Ta chaleur m'encercle. Ta langue me bouffe. Tes dents me cognent. J'écarte plus les jambes. Je suis agrippé à tes cheveux. Je serre plus fort.
Tu laisses ma queue. Enfin ... tu la laisses libre de ta bouche. Tu la parcours de nouveau du bout de ta langue. Tu viens lècher mes testicules. Tu les aspires. Ta main continue son va et vient avec ma queue. Pas de répit. Non pas de répit. Je suis au bord de l'extase. Tu suces mes boules, joues avec mon scrotum. Tu laisses ma queue pour venir titiller mon anus. Tu enfonces le bout d'un de tes doigts pendant que ta langue joue de nouveau avec ma verge. Tu l'enfournes de nouveau dans ta bouche, plus fermement. Tu te fais plus cruelle. Tu t'agites. Ton mouvement se fait plus rapide, mon souffle plus court. Une main à la base de ma queue, l'autre sur mon ventre qui me griffe. Ma main aggripée à tes cheveux, l'autre enfoncée dans tes épaules. Je sens que je vais me vider. Je n'en peux plus. Tu accélères encore. Je suis gonflé. Je sens que je vais exploser. Je sens les premières gouttes, je jouis. Je jouis dans ta bouche. Tu avales, tu aimes. Tu te redresses, me souris. Je te rends ton sourire. Tu n'en as pas fini. Tu engloutis de nouveau ma queue, la presse, l'excites. Tu veux la vider, complètement. Je continue de jouir. Tu continues d'avaler. Je suis vidé. Je suis repu. Tu me lèches, jusqu'à la dernière goutte. Tu lèches tes lèvres.
Je te regarde, tu es belle à mourir. Je te regarde devenir chatte et te glisser sur moi, me lècher le torse, et venir t'échouer sur moi, comme une enfant heureuse. Je ferme mes bras sur toi. Te berce. Une nouvelle fois, tu m'as comblé.

Comment avons nous pu glisser dans le sordide ?

Par blackevil - Publié dans : facàface
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