Samedi 7 octobre 6 07 /10 /Oct 18:02

 

Tendrement enlacés, à l'ombre du grand chêne, la nuit nous avait enveloppés de sa douce fraicheur estivale. Je sentais aisément ton odeur légèrement musquée, je me laissais enivrer par toi. Mon nez niché au creu de ton épaule. Mes bras sur ta poitrine. Tu étais mon étau. J'étais soumise. J'étais protégée. Tu étais mon armure. Tu étais ma tour d'ivoire.

Ta bouche se pose délicatement à la base de ma nuque, glissant doucement vers le lobe de mon oreille. Je souris de plaisir, tendant mon cou pour que l'instant ne cesse. Je frissonne. Tes bras me ressentent et me serrent plus encore, mais toujours dans une douceur que je n'avais jamais connu jusqu'alors.
Le bout de ta langue joue avec mes anneaux argentés. Je ris de plaisir, me colle à toi. Je te sens rempli de désir. J'attends ta bouche, tes lèvres, ta langue. Je m'impatiente et pourtant, j'aime ce tendre supplice, ces instants de complicité.

Je fais glisser mes mains le long de ton torse, de ton ventre, venant chercher le contact de tes jolies fesses musclées, galbées dans ton jeans. Emboitée contre toi, ne laissant aucun bout de moi qui ne te touche.

Ta bouche a enfin trouvé la mienne. Je goûte la chaleur de tes lèvres, leur douceur sucrée. J'oublie tout. Plus rien n'existe en dehors de toi, en dehors de nous. Nos langues se rencontrent, s'entrechoquent. Nos langues fouillent nos bouches respectives. D'abord timidement, elles se font plus pressantes, plus enivrées, plus impatientes, plus gourmandes ... plus ... plus ... Je te mange, tu me manges. Je suis aux anges, je ne suis plus, je n'existe plus, je suis ce que tu es entrain de faire de moi. Mes mains ont remonté le long de ton dos, elles s'agrippent, ne veulent te laisser échapper.
La valse de nos langues continuent, plus violentes ... une soif de se rassasier qui n'arrive pas.
Mes doigts enserrent tes cheveux, pressent ta bouche plus fort contre la mienne. Je ne veux pas que ce baiser finisse, je ne le veux pas. Je ne suis plus qu'une bouche, tu es à moi.

Un bruit. La magie s'évanouie. Je t'ai relâché, j'ai laissé ta bouche. Nous sommes allongés au pied du grand chêne. Je ne sais comment nous nous sommes retrouvés ainsi. Je ne garde en mémoire que notre baiser fiévreux, il m'a fait oublier le reste. Peut-être que toi tu sais ? ...

Par blackevil - Publié dans : facàface
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