Dimanche 18 février 7 18 /02 /Fév 00:49
" Les yeux du monsieur allongé sur le dos dans le lit étaient éclairés par la lampe placée près de l'oreiller. Il a redressé brusquement la tête. Je ne savais plus où me mettre. Puis il a repoussé l'édredon en silence et je me suis souvenue des paroles de mère.
J'ai enlevé l'
obi et gardé mon kimono de dessous fermé solidement par une ceinture large et rigide, rouge et blanc, et je me suis assise au bord du futon. Le monsieur m'a saisie vigoureusement aux hanches pour m'attirer dans le lit. Je suis tombée à l'horizontale et me suis retrouvée, je ne sais trop comment, couchée de tout mon long sur le dos, le corps toujours crispé.
Sans préambule, il a brutalement, ouvert mon jupon. J'ai fermé les yeux ... Comme vous savez, je n'avais pas  de culotte. Je l'ai senti monter sur moi et écarter de force mes cuisses serrées. Qu'est-ce que c'était ? Qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Je ne comprenais rien.
J'ai soulevé un peu les paupières pour regarder ce qu'il faisait à califourchon sur moi. Il s'est mis à tripoter mon sexe. Ca faisait un drôle de petit bruit. Il a continué longtemps ... Je me demandais ce qui se passait quand tout à coup, il a fait trois mouvements du bassin.
Je sais maintenant que cet homme devait être très excité. L'édredon avait complètement glissé en dehors su lit et son
yukata est venu se plaquer contre mon visage et ... ah ... ahhh ! J'ai eu mal et j'ai senti mon sexe qui me brûlait.
Mais il est fou ? C'est ça, le
mizu-age ? Bouleversée, je haïssais cet homme. Il restait sans bouger et pesait lourd sur moi. La large ceinture raide de mon kimono était remontée et m'oppressait la poitrine. J'avais l'impression que cela avait duré une éternité, et pendant tout ce temps, j'avais gardé les bras le long du corps. Du début à la fin. J'étais resté aussi inerte qu'une poupée.
Après s'être laissé tomber près de moi, il a essuyé mon sexe avec une serviette en papier, desserré les doigts de mon poing droit puis levé ma main jusque devant mes yeux.
- Tu as eu mal ?
Le papier était taché de sang. Que pouvais-je répondre ? Je pensais qu'il était brutal et qu'il m'avait blessé. Il n'a prononcé que ces trois mots ce soir-là. C'est absolument tout ce qu'il m'a dit ! Ensuite, il a remonté l'édredon sur lui, m'a tourné le dos et sans une parole de plus, s'est endormi."

Mémoires d'une Geisha, Inoue Yuki.




Par blackevil - Publié dans : littérature érotique
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Retour à l'accueil

A vous de voir

  • Pat--de.jpg
  • jeudejambestrois.jpg
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus