Dimanche 12 août 7 12 /08 /Août 00:51
Une belle journée d'été.

Nous nous connaissions depuis quelques temps déjà. Et nous étions restés bien sages. Trop sages. Je me languissais de toi. Je rêvais de toi. Je rêvais de ton corps, de tes courbes. Je rêvais de mes mains sur toi. Je rêvais de ma langue sur toi. Je rêvais.

Et puis tu as proposé ce petit week end. A l'aventure. Nous avions attéri dans une chambre d'hôte tout à fait pittoresque. La femme qui nous avait accueilli, était tout à fait charmante et avenante.

Elle nous mena dans une chambre rustique, à l'étage. Nous riions aux éclats, collés l'un contre l'autre. La femme nous laissa rapidement, un sourire entendu aux lèvres, nous signalant simplement que le dîner serait servi à 20h. Nous avions ainsi du temps devant nous, du temps pour nous.

Une fois la porte refermée, nous nous écroulâmes sur le lit qui se mit à grincer. La surprise nous fit nous regarder, puis partir dans un fou rire. J'avais l'impression de retrouver ces vieux lits à ressorts qui couinaient au moindre mouvement.

Je te laissais là, étendu sur le dos, après un bisous tendre au coin de ta bouche. Me dirigeant vers la fenêtre en bois blanc, je jetais un regard circulaire à la pièce, découvrant un mobilier d'antan plein de chaleur. Je souriais. J'étais heureuse.

Je me retournais, m'appuyant contre le mur. Je te regardais. Tes yeux rivés dans les miens me donnaient de l'audace. Tu te levas d'un bond, pris ta trousse de toilette, me déposa un baiser sur le nez et parti dans la salle de bain.

Tout se bousculait dans ma tête. Je ne rêvais plus. Enfin, nous allions vivre notre intimité. Enfin, j'allais partir à ta découverte. Je me sentais égoïste. Je ne pensais qu'à ce que je voulais faire de toi, ce que je voulais pour toi. Mon ventre était plein de papillons. Je ne ressentais ni crainte ni peur. Une légère appréhension. Je n'imaginais rien. Je  savais que mes envies de toi, pour toi me porteraient.

Je sentis ta main sur ma hanche. Je me penchais pour saisir mon nécessaire. Une caresse sur tes fesses, et à mon tour, j'allais me raffraichir. Je n'avais pas levé les yeux vers toi. Je n'avais pas voulu regarder ton corps simplement vêtu d'une serviette nouée autour de ta taille.
Par Ondine - Publié dans : Le Monde d'Ondine
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