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Lundi 29 octobre
1
29
/10
/Oct
00:55
Le toucher
Les arbres ont gardé du soleil dans leurs branches
Voilé comme une femme, évoquant l'autrefois,
Le crépuscule passe en pleurant ... Et mes doigts
Suivent en frémissant la ligne de tes hanches.
Mes doigts ingénieux s'attardent aux frissons
De ta chair sous la robe aux douceurs de pétales ...
L'art du toucher, complexe et curieux, égale
Les rêves des parfums, le miracle des sons.
Je suis avec lenteur le contour de tes hanches,
Tes épaules, ton col, tes seins inapaisés.
Mon désir délicat se refuse aux baisers ;
Il effleure et se pâme en des voluptés blanches.
Voilé comme une femme, évoquant l'autrefois,
Le crépuscule passe en pleurant ... Et mes doigts
Suivent en frémissant la ligne de tes hanches.
Mes doigts ingénieux s'attardent aux frissons
De ta chair sous la robe aux douceurs de pétales ...
L'art du toucher, complexe et curieux, égale
Les rêves des parfums, le miracle des sons.
Je suis avec lenteur le contour de tes hanches,
Tes épaules, ton col, tes seins inapaisés.
Mon désir délicat se refuse aux baisers ;
Il effleure et se pâme en des voluptés blanches.
Evocations,
1903,
Renée Vivien.
Merci à Ano, de m'avoir fait découvrir cette auteure, il y a un an.
1903,
Renée Vivien.
Merci à Ano, de m'avoir fait découvrir cette auteure, il y a un an.
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- Je me déshabille (deux)
- Je me déshabille (un)
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- Correspondance passionnée entre A. Nin et H. Miller (20)
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