Mardi 6 mars 2 06 /03 /Mars 00:14
Elle ouvrit la porte et regarda le lourd rideau de pluie, pareil à un rideau d'acier. Le besoin de s'y précipiter et de s'enfuir la saisit. Elle se leve, enleva hâtivement ses bas, sa robe, ses dessous. Il retint son souffle. A chaque mouvement Connie faisait frémir ses seins effilés de jeune animal. Le jour verdâtre lui donnait des tons d'ivoire. Elle enfila ses chaussons de caoutchouc et se précipita dehors avec un rire aigu, offrant ses seins à la lourde pluie avec des mouvements de danse rythmique qu'elle avait appris aux jours lointains de Dresde : étrange silhouette pâle qui s'élevait et retombait, se courbait pour recevoir la pluie de plein fouet sur ses hanches pleines et luisantes, se balançait pour revenir ventre en avant sous la pluie, s'inclinait de nouveau de telle sorte que seuls les reins et les fesses s'offraient à l'homme comme un hommage, renouvelant un rite de soumission primitive.
Il eut un petit rire et se dévêtit. C'en était trop. Nu et blanc, frissonnant un peu, il s'élança sous la pluie drue et oblique. Flossie se jeta devant lui en aboyant avec frénésie. Les cheveux trempés et collés sur la tête, Connie tourna vers lui un visage tout échauffé et l'aperçut. Elle fit demi-tour et, ses yeux bleus brillants mouvement de charge hors de la clairière et le long du sentier, fouettée par les rameaux mouillés. Elle courait, et lui ne voyait que cette tête trempée, ce dos trempé, incliné dans la fuite, ces scintillantes fesses rondes : merveilleuse nudité féminine effarouchée dans sa fuite.
Elle était presque arrivée à l'allée cavalière quand il la rattrapa pour enserrer de son bras nu la tendre taille nue et mouillée. Connie émit un cri, se redressa et vint plaquer contre le corps de l'homme la masse froide et tendre de sa chair. Il pressa follement contre lui cette masse froide et tendre de chair féminine, que le contact rendit immédiatement aussi brûlante qu'une flamme. Leurs deux corps fumaient sous le ruissellement de la pluie. Dans chaque main il reccueillit les belles fesses lourdes de la femme et les pressa contre lui sous la pluie, dans une immobilité fiévreuse et vibrante. Brusquement, il la fit basculer, tomba avec elle au milieu du chemin, dans le silencieux rugissement de la pluie, et vif et bref, il la pénétra, vif et bref et assouvi, comme un animal.

Par blackevil - Publié dans : littérature érotique
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