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Mardi 28 novembre 2 28 /11 /Nov 15:09

 

Je te domine. Tu te laisses faire. Tu es très différente. Pas soumise, non. Tu attends. Tu me testes. Tu veux.

Ses mains glissent sous mes aisselles. Me soulèvent sans peine. Je suis à lui. Je serais ce qu'il fera de moi. Elles glissent le long de mes hanches. Caressent mes fesses, mon ventre, s'aventurent vers mon sexe. Le frôlent, doucement. Ne l'explorent pas encore. Le haut de mes cuisses, remontent vers mes seins.

J'encercle ta poitrine, je deviens coupe pour tes seins lourds de désir. Je ne vois ton visage, j'entends à peine ta respiration. Tu continues ton mutisme. J'ose croire que tu aimes. Tu restes de dos. Tu attends. Je sens pourtant ton coeur s'accélérer. J'aime. Je presse ma main plus fort à cet endroit. Je veux entendre tes battements résonner sous ma peau. Mon autre main joue avec ton téton. Je suis dressé derrière toi. Ma bouche continue de parcourir doucement ta nuque.

Sa main lâche mon sein droit. De nouveau libre. Tendu et gonflé d'excitation . Elle effleure ma peau, s'enfuie vers mon intimité. Sa main appuyée sur mon coeur. Cette chaleur me transperce d'émotions. Ses doigts se font doucement insistants. Ils ne forcent rien. Se font attendre. Espèrent.

Tu t'ouvres légèrement. Tendrement. Suffisamment. Je découvre ton humidité naissante. La douceur de ta chatte. Je n'y avais jamais pensé. Je n'aurais jamais imaginé cet instant. Je me sens vierge de toi Je n'ai pas laissé ton sein. Je m'y plais, ma main se plait dans ce contact. J'explore tes lèvres, ton bouton. J'entre dans ton antre. Ta mouille me couvre. Je flatte ton intérieur, je cherche, je donne. J'attends.

Je commence à gémir. Mes jambes cèdent. Derrière moi. Lui. Bandant. J'ai envie qu'il me retourne. J'ai envie qu'il s'allonge sur le lit. J'ai envie de lui.

Par blackevil - Publié dans : facàface
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Mercredi 22 novembre 3 22 /11 /Nov 00:37

Cette escapade m'avait mise à l'envers.

Mes sens sont en émoi. Je m'échappe en filant sous la douche. Je suis profondément troublée. J'aime que l'eau coule sur ma peau. Une caresse sans pareil. Une douceur intime. Je reprends mes esprits. Je glisse une serviette autour de mon corps, sors de la salle de bain. Fred semble pensif devant son verre. "Redescends sur terre, Mon Grand, la place est libre !"

J'ai à peine le temps d'entrevoir Lila qu'elle a déjà filé. Je me lève doucement, me dirige à mon tour vers la douche. Glacée, elle doit être glacée. Je dois chasser les idées et les envies qui m'animent.


Je prends le temps de me sécher parfaitement. Un peu de lait de toilette légèrement parfumé à la sève d'érable. Mon nouvel ensemble en lycra blanc. J'enfile mon string, me caresse les fesses. J'ai envie de me toucher, j'ai envie qu'il me touche. Je saisis mon soutien-gorge, regarde mes seins lourds de désirs, lourds de générosité. Le désir s'accentue au creux de mes reins. 

Je suis obsédé par elle, si près. A-t-elle perçu mon trouble ? La douche glacée n'y a rien fait. L'érection est proche. Je saisis une serviette, la noue sur mes hanches, pousse la porte de sa chambre. Assise sur le bord du lit, Lila enfile des bas de soie noirs. Je suis de plus en plus troublé.

Son odeur. Il est là. Je perçois son regard sur moi.

Je m'approche du lit, me glisse dessus. Au plus près d'elle. Ma serviette tombe. Je suis droit, dressé d'envie. Je pose mes mains sur sa nuque. La masse doucement. Mon sexe la frôle, m'excitant encore plus.

Mes yeux fermés. La chaleur de ses mains. Je n'ose plus bouger. Je rêve. C'est un rêve.

Je la caresse, doucement. Elle incline son cou sur la gauche, s'offre à ma bouche. Je m'exécute, tendrement. Mes lèvres remontent vers le lobbe de son oreille, le gobe. Mes yeux plongent dans son décolleté. "J'ai envie de toi"


A suivre ...

 

Par blackevil - Publié dans : facàface
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Dimanche 19 novembre 7 19 /11 /Nov 00:13

 

Lila et moi revenions de Chambord. Depuis longtemps, nous évoquions l'idée d'aller écouter le brâme du cerf. Le temps s'y prêtant, un coup de fil, et j'étais passé la prendre. Nous nous connaissions depuis déjà cinq ans. Célibataire, tout comme moi, nous n'avions jamais songé à nous mettre ensemble. Notre amitié nous convenait. Une grande complicité s'étant installée, la gène n'avait jamais été  de mise entre nous.

Le retour en voiture fut étrange. Je ne saurais dire pourquoi.

Nous arrivons chez elle. Elle me laissera dans la salon. Je préparerai nos verres pendant qu'elle sera sous la douche. Nous finirons la soirée dehors, histoire de palper l'ambiance dans la vieille ville.

Lila fait glisser ses bottes. Je l'observe comme si je la voyais pour la première fois. Elle agit mécaniquement. Son pull glisse au dessus de sa tête. Son top lui colle au corps, épousant parfaitement ses courbes. Je me surprends à l'admirer. Sa chute de reins, sa cambrure, sa croûpe. Elle se retourne en riant, inconsciente de sa sensualité. "N'oublie pas de m'en servir un ! Je me dépêche !"

Lila file dans la salle de bain. Je l'imagine se déshabillant. L'eau coule. Elle est dans mon esprit, nue. Ses mains, couvrant son corps de mousse parfumée, ses seins, son sexe. Je n'ai pas bougé. J'essaye de me resaisir. Je vais chercher deux verres dans la cuisine. L'eau s'est arrêtée.


A suivre ...

Par blackevil - Publié dans : facàface
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Lundi 23 octobre 1 23 /10 /Oct 15:42

Je me glisserai tout contre toi
Et  laisserai ma main libre
Et je suivrai du bout des doigts
La colonne de tes désirs

Je te délierai ainsi
Te menant vers le plaisir
Attrapant sans soucis
L'objet de mon désir

Je t'étendrais avec délices
Pour que dans un sourire
Tu cèdes à mes caprices
Sans jamais rien t'interdire

Tu souriras de mes envies
Je t'embrasserai par surprise
Tu comprendras combien tu vis
Au moment de défaillir

Nos deux corps seront meurtris
Assouvis d'un tel plaisir
Etendus sur le lit
Au bord de s'endormir.

Blackevil.

Par blackevil - Publié dans : facàface
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Samedi 7 octobre 6 07 /10 /Oct 18:02

 

Tendrement enlacés, à l'ombre du grand chêne, la nuit nous avait enveloppés de sa douce fraicheur estivale. Je sentais aisément ton odeur légèrement musquée, je me laissais enivrer par toi. Mon nez niché au creu de ton épaule. Mes bras sur ta poitrine. Tu étais mon étau. J'étais soumise. J'étais protégée. Tu étais mon armure. Tu étais ma tour d'ivoire.

Ta bouche se pose délicatement à la base de ma nuque, glissant doucement vers le lobe de mon oreille. Je souris de plaisir, tendant mon cou pour que l'instant ne cesse. Je frissonne. Tes bras me ressentent et me serrent plus encore, mais toujours dans une douceur que je n'avais jamais connu jusqu'alors.
Le bout de ta langue joue avec mes anneaux argentés. Je ris de plaisir, me colle à toi. Je te sens rempli de désir. J'attends ta bouche, tes lèvres, ta langue. Je m'impatiente et pourtant, j'aime ce tendre supplice, ces instants de complicité.

Je fais glisser mes mains le long de ton torse, de ton ventre, venant chercher le contact de tes jolies fesses musclées, galbées dans ton jeans. Emboitée contre toi, ne laissant aucun bout de moi qui ne te touche.

Ta bouche a enfin trouvé la mienne. Je goûte la chaleur de tes lèvres, leur douceur sucrée. J'oublie tout. Plus rien n'existe en dehors de toi, en dehors de nous. Nos langues se rencontrent, s'entrechoquent. Nos langues fouillent nos bouches respectives. D'abord timidement, elles se font plus pressantes, plus enivrées, plus impatientes, plus gourmandes ... plus ... plus ... Je te mange, tu me manges. Je suis aux anges, je ne suis plus, je n'existe plus, je suis ce que tu es entrain de faire de moi. Mes mains ont remonté le long de ton dos, elles s'agrippent, ne veulent te laisser échapper.
La valse de nos langues continuent, plus violentes ... une soif de se rassasier qui n'arrive pas.
Mes doigts enserrent tes cheveux, pressent ta bouche plus fort contre la mienne. Je ne veux pas que ce baiser finisse, je ne le veux pas. Je ne suis plus qu'une bouche, tu es à moi.

Un bruit. La magie s'évanouie. Je t'ai relâché, j'ai laissé ta bouche. Nous sommes allongés au pied du grand chêne. Je ne sais comment nous nous sommes retrouvés ainsi. Je ne garde en mémoire que notre baiser fiévreux, il m'a fait oublier le reste. Peut-être que toi tu sais ? ...

Par blackevil - Publié dans : facàface
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