Dimanche 11 février
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00:19
Dis où vont tes rêves
quand tu te hasardes
Quand tu ne m'aimes plus
Que par mégarde
C'est le vieux problème
Ma vallée de larmes
Tu ne m'aimes plus
Que par mégarde
Par blackevil
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Vendredi 9 février
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01:15
Vois comme tu m'aimes
Comme tu me parles
Je ne saurais plus
En faire un drame
J'ai l'âme en peine
J'ai le coeur en panne
Tu ne m'aimes plus
Que par mégarde
Par blackevil
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11
Vendredi 29 décembre
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12:02
L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée ...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou ...
Et tu me diras : "Cherche !" en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
- Qui voyage beaucoup ...
Par blackevil
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Mercredi 13 décembre
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01:50
" L'ombre de certains dessins représentant des cuisses de femmes s'obtient à l'aide de traits incurvés, à la façon des cercles de différentes couleurs des bas d'autrefois ; c'est ainsi que j'aimerais que l'on se représentât la partie dénudée des cuisses de Querelle. Ce qui en tait l'indécence c'est de pouvoir être reproduites selon ce procédé de traits incurvés qui en précisent la rondeur volumineuse avec le grain de la peau et le gris un peu sale des poils bouclés. La monstruosité des amours masculines est contenue dans la découverte de cette partie du corps et son encadrement de veste et de pantalons retroussés. Avec ses doigts, habilement, Norbert enduisit de salive sa queue.
- C'est comme ça qu'tu m'plais.
Querelle ne répondit pas. L'odeur de l'opium posé sur le lit l'écoeurait. Et déjà la verge faisait son oeuvre. A sa mémoire se rappela le souvenir de l'Arménien qu'il avait étranglé à Beyrouth, sa douceur, la gentillesse d'orvet ou d'oiseau. Querelle se demanda si lui-même devait essayer de plaire à l'exécuteur par des caresses. N'étant pas sensible au ridicule, il eût accepté d'avoir la douceur du pédé assassiné.
"C'est quand même ce zigue qui m'a collé les plus jolis blazes de ma vie. Et qu'a été l'plus doux", pensa-t-il.
Mais quels gestes faire de douceur ? Quelles caresses ? Ses muscles de fer ne savaient pas de quel côté fléchir pour obtenir une courbe. Norbert l'écrasa. Il pénétra tranquillement, jusqu'à la base de la verge, jusqu'à ce que son ventre touchât les fesses de Querelle qu'il amenait contre soi de ses deux mains soudain effroyables et puissantes, passées sous le ventre du marin dont la queue, cessant d'être écrasée sur le velour du lit, se redressa, battit la peau du ventre auquel elle était enracinée et les doigts de Norbert indifférent à ce contact. Querelle bandait comme bande un pendu. Doucement Norbert fit quelques mouvements appropriés. La chaleur de l'intérieur de Querelle le surprenait. Il s'enfonça davantage avec beaucoup de précaution, afin de mieux sentir son bonheur et sa force. Querelle s'étonnait de si peu souffrir.
"I'm'fait pas mal. Y'a pas à dire, i'sait y tater."
Il sentait en lui et s'y établir une nouvelle nature, il savait exquisément que se produisait une altération qui faisait de lui un enculé."
Par blackevil
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Dimanche 26 novembre
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00:30
Non,pas sur la bouche
Même si c'est louche
Puisque ma langue
A le goût de ta vertu
De ton honneur perdu
Non pas sur les lèvres
Même si j'en rêve
Même si je tremble
Et bien que mon coeur soit nu
Mon âme est revêtue
De pudeur et d'impudence
Sans te faire offense
Mieux n'vaut pas tenter sa chance
Rien ne dure
Au dessus de la ceinture
Non, pas sur la bouche
Même sous la douche
Même si c'est dur
Je te mordrai c'est promis
Tous les coups sont permis
Non, pas sur les lèvres
Même pas en rêve
A sang pour sûr
Ou tu mangeras ton pain gris
Mon coeur est endurçi
Ne tire pas sur l'ambulance
Car de la potence
Plus rien n'a plus d'importance
Rien ne dure
Au dessus de la ceinture
Non, pas sur la bouche
Je sais, je touche
Le fond du lac
Le temps des cerises est mort
Le diable est dans le corps
Non, pas sur les lèvres
Non c'est pas mièvre
C'est pas le trac
Mais je préfère me donner crue
Sans revers, ni refus
Rendons nous à l'évidence
Tout est cuit d'avance
Mieux n'vaut pas tenter sa chance
Rien ne dure
Au dessus de la ceinture
Non,pas sur la bouche
Je sais c'est louche
Puisque ma peau
A l'odeur de ton odeur
Au dehors il fait chaud
Non, pas sur les lèvres
Jamais de trêve
Et pas d'assauts
Le bonheur est dans la pente
Entre le sol et le ventre
Entre l'oubli et l'oubli
Bel oiseau du paradis
Joue plutôt "jeux interdits"
Rien ne dure
Au dessus de la ceinture
Elodie Frégé.
Par blackevil
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Vous