littérature érotique


Mercredi 5 septembre 3 05 /09 /Sep 04:05
Ceci est le 200° article qui paraît sur Blackevil. Quand j'ai créé cet espace qui m'est vraiment cher, je n'aurais jamais pensé arriver jusque là. Je suis contente et fière d'en avoir fait exactement le lieu que je souhaitais, quelque chose qui me ressemble et fait parti intégrante de moi.

Pour le 200° article, un extrait de Lily la Tigresse, de Alona Kimhi.


"Mes seins obéissent au commandement universel de l'eau et se redressent, deux îles jumelles, avec les tétons en postes d'observation aux contours généreux, qui remuent légèrement comme des corps indépendants aspirant à se détacher pour partir à la dérive vers d'hypothétiques grands espaces. Amikam, toujours fidèle à l'affection pour la culture hellénique, les appelait Chraybde et Scyll. Son membre était bien sûr le navire d'Ulysse et sa volonté celle des dieux, capable de transformer le basalte de deux rochers menaçant en un tissu humain doux et ondoyant.

Moi, j'étais le pouvoir exécutif, le vent qui venait en renfort. Je me saisaissais de ces tendres îles, les rapprochais l'une de l'autre, les écrasais de mes mains comme si c'étaient deux balles en caoutchouc utilisées contre le stress, pendant que le navire, piégé dans la vallée, se pressait en avant et en arrière, se frottait contre leurs parois dociles. Entre mes seins dormira mon amour. Au début lentement, puis de plus en plus vite, tandis que je fuyais l'imagerie mythologique au profit de la réalité qui reprenait ses droits. Le navire était redevenu un sexe d'homme qui remuait entre deux gros seins, sortait vers mon menton puis disparassait. Coucou, Lily, coucou et ainsi de suite jusqu'à ce qu'Amikam lâche sa semence accompagnée d'une longue plainte qui montait en voix de tête. Alors, vite vite, il marmonnait mon nom jusqu'à ce que la dernière goutte soit éjectée puis, déjà vidé mais encore haletant, il restait à genoux au-dessus de moi, me  fixait avec concentration de son regard plat - le regard du vainqueur épuisé après le combat et qui examine le cadavre de son ennemi. Moi, pendant ce temps, j'accomplissais le rite érotique dont le but était d'exprimer la quantité de plaisir que j'avais ressenti : j'étalais le liquide mâle sur chaque sein, m'amusant à passer un doigt mouillé et langoureux autour de mes mamelons.

Ainsi, la bouche légèrement ouverte, les yeux lourds et à moitié fermés, je remarquais (toujours avec un pincement au coeur) que le membre rougeaud de mon champion avait, pour cet assaut, entamé sa phase de repli - son humidité commençait à coaguler et il reposait, tout riquiqui, au centre du bas-ventre de son propriétaire qui en avait déjà récupéré les pleins pouvoirs. Oh, illusoire intimité des jeux érotiques, ce n'est pourtant pas toi que je recherchais en agissant ainsi."
Par blackevil - Publié dans : littérature érotique
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Vendredi 3 août 5 03 /08 /Août 00:10
L'amour avec toi



Il est des mots qu'on peut penser
Mais à pas dire en société
Moi je me fous de la société
Et de sa prétendue moralité

J'aim'rais simplement faire l'amour avec toi
J'aim'rais simplement faire l'amour avec toi
Oh oh oh
Oh oh oh

Bien sûr, moi, je pourrais te dire
Que je n'vis que par ton sourire
Que tes yeux sont de tous les yeux les plus bleus
La la la

Moi, je veux faire l'amour avec toi
Moi, je veux faire l'amour avec toi
Oh oh oh
Oh oh oh

D'aucuns diront "On ne peut pas
Parler à un 'jeun homme comme ça'
Ceux là le font mais ne le disent pas
Moi, c'est un rêve et ce soir c'est pour ça

Que moi je veux faire l'amour avec toi
Que moi je veux faire l'amour avec toi

Oh oh oh
Oh oh oh

Michel Polnareff.





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Mercredi 1 août 3 01 /08 /Août 19:44
Ode au vagin

Mais les cuisses s'ouvrent. Victoire !
Voici le con dans sa beauté,
Sous sa frisure blonde ou noire
Adorablement abrité,
Humide comme une prunelle,
Frissonnant déjà comme une aile.
La main de l'amant t'entre-baille
Vivante rose de cypris,
Et tout de suite elle travaille,
D'un doigt léger, le clitoris.

Par blackevil - Publié dans : littérature érotique
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Jeudi 5 juillet 4 05 /07 /Juil 00:47
[...] Nous sautâmes dans un taxi et pendant qu'il roulait, Mara tout à coup me grimpa dessus et m'enfourcha. Il s'en suivit un baisage forcené ; le taxi embardait et donnait de la bande ; nos dents se heurtaient, mordaient des langues ; et le jus coulait de Mara comme une soupe chaude. Comme nous longions une place, de l'autre côté de la rivière, juste au lever du jour, je surpris au passage le coup d'oeil ébahi d'un flic, le temps d'un éclair.
"C'est l'aube, Mara, dis-je, essayant doucement de me dégager.
- Attends, attends", supplia-t-elle, haletant et e cramponnant à moi, furieusement.
Et sur ces mots, elle eut un orgasme à n'en plus finir, au point que je crus qu'elle allait me décaper le vit. Finalement, elle me laissa, s'effondra dans son coin, demeura là, sa robe retroussée au-dessus des genoux. Je me penchai pour l'embrasser encore, et ce faisant, caressai de la main son con tout trempé. Elle s'agrippait à moi comme une sangsue, s'abandonnant frénétiquement, et son cul frétillait et glissait comme une truite. Je sentais le jus brûlant dégouliner à travers mes doigts. Je la travaillais de quatre doigts, fourgonnant la mousse humide et fourmillante de spasmes électriques. Elle eut encore deux ou trois orgasmes, et puis elle retomba épuisée, me souriant faiblement, pareille à une biche prise au piège.
[...]
Par blackevil - Publié dans : littérature érotique
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Vendredi 15 juin 5 15 /06 /Juin 00:39
Texte tiré des Mille et une nuits.

Alors l'adolescente quitta soudain sa pose nonchalante et courut à moi, comme mue par un désir irrésisitible, et me prit dans ses bras, et me serra contre elle avec chaleur, et devint toute pâle, et tomba en pamoison dans mes bras. Et elle ne tarda pas à se mouvementer, à haleter et à frétiller, tant et si bien que, sans arrêt, l'enfant entra dans son berceau, sans cris ni souffrances, tout comme le poisson dans l'eau. Et mon esprit ému, libre de l'inconvénient de rivaux, ne fit plus attention qu'à la jouissance pure et sans défaut. Et nous passâmes toute la journée et toute la nuit, sans parler, ni manger, ni boire, dans des contorsions des jambes et des reins, et dans tout ce qui s'ensuit en fait de mouvements et de contre-mouvements. Et le bélier encorneur ne ménagea pas cette brebis batailleuse, et ses secousses étaient celles d'un vrai père au gros cou, et la confiture qu'il servit était une confiture de gros nerf, et le père de la blancheur ne fut pas inférieur à l'outil prodigieux, et le doux viandu fut la ration du borgne assaillant, et le mulet rétif fut dompté par le bâton du derviche, et le sansonnet muet s'accorda avec le rosignol moduleur, et le lapin sans oreilles marcha de pair avec le coq sans voix, et le muscle capricieux fit mouvoir la langue silencieuse, et, en un mot, tout ce qui était à ravir fut ravi, et ce qui était à réduire fut réduit ; et nous cessâmes nos travaux qu'avec l'apparition du matin, pour réciter la prière et aller au bain.
Par blackevil - Publié dans : littérature érotique
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