Vendredi 27 avril
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00:52
"Madeleine enleva son chandail et ses bas, debout ; elle en était à ses dessous que je commençais seulement à me débattre avec mes vêtements. Je bousillai la fermeture Eclair en sortant les jambes de mon pantalon. Je déchirai ma chemise à la couture en dégrafant mon harnais d'épaule. Puis Madeleine fut nue sur le lit - et l'image griffonnée par la petite soeur disparue.
Je fut nu en moins d'une seconde et à côté de ma fille à papa en moins de deux. Elle marmonna quelque chose qui ressemblait à "il ne faut pas en vouloir à ma famille, ils ne sont pas mauvais", et je la fis taire d'un baiser violent. Elle me le rendit ; nous jouâmes des lèvres et des langues jusqu'à ce qu'il nous faille arrêter pour un peu d'air. Mes mains descendirent sur ses seins que je pris comme dans une coupe avant de les pétrir ; Madeleine laissait échapper des petits bouts de phrases comme quoi c'était elle la compensation pour tous les autres Sprague. Plus je l'embrassais, et plus elle aimait, plus ses murmures augmentaient, avec eux au centre. Aussi je saisis sa chevelure et sifflai :
- Pas eux, moi. Fais-le moi, sois avec moi.
Madeleine obéit : elle alla jusqu'entre mes jambes comme un double inversé du dessin de Martha. J'étais son prisonnier et je me sentis sur le point d'éclater en lui caressant les cheveux et en essayant de me concentrer sur un jingle stupide à la radio. Madeleine me tint serré plus fort que ne l'avaient jamais fait toutes les filles cadeaux de fin de match ; une fois calmé, lorsque je fus prêt, je la mis gentiment sur le dos, et m'enfonçai en elle.
Ce n'était plus le vulgaire policier et la trainée pleine de fric. C'était nous, ensemble, les corps arqués qui changeaient, qui bougeaient, durs et tendus, avec toutes les heures de la terre devant eux. Ensemble, ils bougèrent jusqu'à ce que la musique de danse et les jingles se terminent pour laisser place à l'indicatif qui disparut lui aussi, laissant la stalle bâtie de parpaings silencieuse, à l'exception de nous deux. puis ce fut terminé - une fin parfaite, ensemble."
Par blackevil
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Samedi 14 avril
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00:35
Les hommes qui passent, maman
m'envoient toujours des cartes postales des Bahamas, maman.
Les hommes qui passent tout le temps
sont musiciens, artistes, peintres, trop comédiens souvent.
Les hommes qui passent, maman
m'offrent toujours une jolie chambre avec terrasse, maman
Les hommes qui passent, je sens
qu'ils ont le coeur à marrée basse, des envies d'océan
Les hommes qui passent pourtant
qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois, pour un an
Les hommes qui passent, maman
ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, maman
leurs vies d'amour sont des étoiles qui laissent des traces,maman
Les hommes qui partent, violents
sont toujours ceux qui ont gardé un coeur d'enfant perdant
Les hommes qui passent, pourtant
qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois pour un an
Les hommes qui passent, maman
ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, maman
ont des sourires qui sont un peu comme des grimasses, maman
Les hommes qui passent, troublants
me laissent toujours avec mes rêves et mes angoisses d'avant
Les hommes qui passent, pourtant
qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois pour un an
Les hommes qui passent, maman
ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, maman....
Patricia Kaas. Texte de D. Barbelivien.
Les Hommes qui passent ... Patricia Kass
Par blackevil
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Mercredi 4 avril
3
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00:09
"Permets-moi d'embrasser ta bouche." Il m'a prise dans ses bras. J'ai hésité. J'étais en proie à des sentiments contradictoires : je désirais sa bouche, mais j'avais peur, j'avais l'impression que j'allais embrasser un frère, mais j'étais néanmoins tentée - terrifiée et pleine de désir. J'étais rendue. Il a souri et entrouvert ses lèvres. Nous nous sommes enmbrassés et ce baiser a libéré une vague de désir. J'étais couchée en travers de son coprs et ma poirtine sentait son désir, dur, vibrant. Autre baiser. Plus de peur que de joie. Joie de quelque chose d'imnommable, d'obscur. Lui, si beau - à la fois dieu et féminin, séduisant et buriné, dur et tendre. une dure passion.
"Nous devons éviter la possession, a-t-il dit, mais, oh !, laisse-moi t'embrasser." Il m'a caressé les seins et les bouts se sont durcis. Je résistais, je disais non, mais les mamelons durcissaient. Et quand sa main m'a caressée - oh ! quelle science dans ses caresses ! -, j'ai complètement fondu. Cependant, une aprt de moi demeurait rétive et terrifiée. Mon corps cédait à la pénétration de ses doigts, mais je résistais, je résistais à la jouissance. Je ne voulais pas montrer mon corps. Je me suis contentée de découvrir mes seins. J'étais timide et réticente, mais profondément troublée. "Je veux que tu jouisses, que tu jouisses, dit-il. Jouis." Et ses caresses étaient si précises, si subtiles ; mais j'étais incapable de jouir et, pour lui échapper, j'ai fait semblant. Je me suis à nouveau allongée sur lui et j'ai senti la dureté de son sexe. Il s'est découvert. Je l'ai caressé. Je l'ai vu trembler de désir.
Avec une étrange violence, j'ai enlevé mon négligé et me suis couchée sur lui.
"Toi, Anais ! Je n'ai plus de Dieu !"
Son visage extatique et moi folle de désir de m'unir à lui ... ondulant, le caressant, me collant à lui. Son orgasme fut terrible, de tout son être. Il s'est vidé tout entier en moi ... et mon consentement était sans limite, de tout mon être, avec seulement ce noyau de peur qui m'a empêchée d'aclater dans un suprême orgasme.
Ensuite j'ai voulu le laisser. Il y avait encore, dans quelque recoin secret de mon corps, un dégoût. Et il craignait ma réaction. J'avais envie de fuir.
sa première relation sexuelle avec son père ...
Pascal Renoux Les Amants
Par blackevil
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Dimanche 1 avril
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01:06
Pour le Centième Article,
les mots de George Sand à Alfred de Musset
(lettre à A. De Musset)
Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.
Georges Sand
Par blackevil
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Lundi 19 mars
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00:49
Fermez vos yeux à demi,
Et contrefaite un peu la louche,
Puis en approchant votre bouche,
Dites : Baisez-moi, mon ami !
Ca, ces deux lèvres ! Ca, ce ris !
Ca, cette languette gloutonne,
Qui se courbe en faux qui moissonne
Toute la fleur de mes esprits.
Après cela, recommençons
A nous baiser d'une autre sorte :
Si vous contrefaite la morte,
Je mourray de même façon.
Par blackevil
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